Cette semaine, le chercheur Roberto Khatlab, auteur de l’article sur le Costa Rica, revient également sur une figure littéraire éminente, bien que disparue précocement, et qui continue de briller au Brésil : Fawzi Maalouf. Cet écrivain du début du XXe siècle a grandi dans sa ville natale de Zahlé et a commencé à s’intéresser au rôle des Libanais d’outre-mer avant de devenir l’un d’eux en 1921. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages à travers lesquels il fait l’apologie de la justice et stigmatise la discrimination. Son chef-d’œuvre est « Aala Bisat el-Rih », une œuvre poétique.
Se pencher sur le passé et les débuts des colonies libanaises dans les pays d’émigration est nécessaire, mais force est de se demander ce qui les lie aujourd’hui et quel sens revêt pour eux leur identité libanaise. RJLiban a lancé une initiative qui vise à rapprocher ces émigrés autour de l’idée de l’identité que leur confère leur pays d’origine, par la création d’une carte des Amis du Liban, qui distinguera les « Libanais de sang et de cœur », comme les appelle Naji Farah, membre fondateur de l’association. Une façon originale de stimuler une logique d’entraide entre les Libanais dans le monde.
Enfin, RJLiban revient aussi sur un concert des sœurs Tomb, Ronza, Amal et Fadia, qui a enflammé récemment Abou Dhabi, la capitale des Émirats arabes unis.
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