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Les Journées des doctorants de l’USEK s’ouvrent à la région Moyen-Orient

Adoptant une approche nationale lors des éditions précédentes, cette troisième rencontre met l’accent sur le rapprochement et l’échange des savoirs à l’échelle régionale.

La Dr Ranya Salameh, doyenne du collège doctoral de l’USEK. Photo DR

Du 21 au 23 mai, la 3e édition des Journées de la recherche en études doctorales réunira à l’Université Saint-Esprit de Kaslik (USEK) des doctorants issus de plusieurs universités libanaises proposant des programmes de doctorat, notamment l’Université libanaise, l’Université Saint-Joseph, l’Université arabe de Beyrouth, l’Université américaine de Beyrouth et l’USEK, ainsi que de nombreuses universités du Moyen-Orient, dont celles du Qatar, de Jordanie, d’Égypte, des Émirats arabes unis, d’Arabie saoudite et de Chypre.

Cette édition, consacrée au Moyen-Orient, est organisée sous le patronage de la ministre de l’Environnement, la Dr Tamara Elzein, avec la participation du ministre de l’Agriculture, le Dr Nizar Hani, lui-même diplômé de l’USEK et lauréat de la première édition des Journées doctorales. Cet événement « offre un espace de dialogue riche et pluriel, où se croisent diverses approches méthodologiques, disciplinaires et culturelles », affirme la Dr Ranya Salameh, doyenne du collège doctoral de l’USEK. Et d’ajouter : « Cette ouverture permet non seulement d’enrichir la qualité des discussions, mais surtout de faire émerger des collaborations transfrontalières porteuses de sens et de perspectives nouvelles pour la recherche doctorale dans la région. »

Qualité, pertinence et diversité

Plus de 150 soumissions de doctorants ont été reçues et 94 candidatures ont été retenues. Elles ont été sélectionnées selon plusieurs critères : la rigueur scientifique, l’originalité du sujet, l’équilibre disciplinaire et géographique, ainsi que la qualité de la rédaction et la clarté de l’exposition, afin d’assurer la qualité, la pertinence et la diversité des travaux proposés.

« Le premier critère fondamental est la rigueur scientifique, explique la doyenne. Les propositions doivent s’appuyer sur une méthodologie claire, une problématique solide et une bonne maîtrise du cadre théorique. » Le deuxième critère est l’originalité : les recherches sont privilégiées si elles proposent un regard novateur, un objet peu exploré ou une approche interdisciplinaire. « Nous veillons aussi à l’équilibre disciplinaire et géographique, afin de favoriser un dialogue fécond entre différentes perspectives », ajoute-t-elle. Enfin, la qualité de la rédaction et la clarté de l’exposition restent essentielles pour garantir la lisibilité et la discussion des travaux.

Quinze sessions rythmeront les trois journées de cet événement annuel, chacune dédiée à une thématique spécifique. Les sessions porteront notamment sur : l’agriculture et le développement durable, la santé et les sciences médicales, la santé et la médecine, l’éducation, les langues, la traduction et la communication, les posters en sciences humaines et en sciences exactes, les sciences économiques et commerciales, les sciences fondamentales, les sciences sociales, les sciences appliquées et technologie, le droit et sciences politiques, et pour finir, les doctorants et l’engagement entrepreneurial : Recherche, Accompagnement et Impact.

Au-delà de la présentation, qu’en est-il des opportunités ?

« Des prix sont décernés aux meilleurs intervenants de chaque session, qu’il s’agisse de récompenses financières ou de bourses de mobilité. Ces distinctions visent à reconnaître l’excellence des interventions, mais aussi à soutenir matériellement les parcours des doctorants », souligne Ranya Salameh.

L’événement se distingue également par l’implication d’acteurs du monde professionnel, favorisant un dialogue entre la recherche et le terrain. Cette ouverture valorise les compétences des doctorants et encourage des partenariats concrets, comme des financements ou des stages. Plus qu’un simple lieu d’exposition scientifique, ces journées constituent une plateforme de mise en réseau et d’intégration dans des écosystèmes de recherche élargis.

La recherche, un levier stratégique pour le développement

Dédiée au Moyen-Orient, cette édition des Journées doctorales vise à renforcer durablement les capacités de recherche au Liban et à inscrire le pays dans les dynamiques scientifiques régionales et internationales. Elle constitue une passerelle vers des réseaux académiques plus larges et expose les doctorants libanais à une diversité de méthodes et de thématiques, stimulant ainsi l’innovation et l’exigence scientifique. En brisant l’isolement que subissent parfois les chercheurs, l’événement favorise l’échange et la collaboration. À plus long terme, cette initiative pourrait encourager les institutions libanaises à mieux soutenir la recherche doctorale, notamment par des investissements dans la formation, les partenariats et les moyens d’enquête. « Cela peut à terme faire de la recherche un levier stratégique pour le développement du pays, en plaçant le savoir et l’innovation au cœur des politiques publiques », note la doyenne.

Un message central

Le message central de cette initiative est de promouvoir le dialogue et la coopération académique entre jeunes chercheurs issus de contextes variés, mais unis par des réalités régionales communes. Depuis trois ans, cette plateforme vise à briser l’isolement académique, favoriser la mise en réseau et encourager l’ouverture intellectuelle, en créant des passerelles entre disciplines, cultures et établissements. Elle incarne une volonté forte de soutenir une recherche transnationale, inclusive et collaborative, valorisant la pluralité des approches et la richesse des perspectives croisées.

Comme le souligne Ranya Salameh, « l’échange de savoirs et l’ouverture à l’autre sont des leviers essentiels non seulement pour l’enrichissement scientifique, mais aussi pour la construction de communautés académiques solidaires, engagées et tournées vers l’avenir ». Cette conviction, partagée avec les partenaires de l’initiative, illustre parfaitement l’objectif de renforcer les liens entre chercheurs et de bâtir un avenir commun.

J.N.

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Du 21 au 23 mai, la 3e édition des Journées de la recherche en études doctorales réunira à l’Université Saint-Esprit de Kaslik (USEK) des doctorants issus de plusieurs universités libanaises proposant des programmes de doctorat, notamment l’Université libanaise, l’Université Saint-Joseph, l’Université arabe de Beyrouth, l’Université américaine de Beyrouth et l’USEK, ainsi que de nombreuses universités du Moyen-Orient, dont celles du Qatar, de Jordanie, d’Égypte, des Émirats arabes unis, d’Arabie saoudite et de Chypre. Cette édition, consacrée au Moyen-Orient, est organisée sous le patronage de la ministre de l’Environnement, la Dr Tamara Elzein, avec la participation du ministre de l’Agriculture, le Dr Nizar Hani, lui-même diplômé de l’USEK et lauréat de la première édition des Journées...
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