Jour 8 : La prostitution de luxe, ce marché interdit au cœur de la nuit
Pour la troisième année consécutive, « L’Orient-Le Jour » se glisse dans les coulisses de la frénésie cannoise, des montées des marches aux soirées privées en passant par les rencontres de stars. Aujourd’hui, des travailleuses du sexe occupées, un malaise vagal et une Jodie Foster attendue.
OLJ / Karl RICHA, à Cannes,
le 21 mai 2025 à 09h51
À Cannes ou la ville qui ne dort pas pendant douze jours. Photo AFP
Il est un peu plus d’une heure du matin. Sur la Croisette artificiellement éclairée, une jeune femme fixe son smartphone du bout de son regard noirci par l’eyeliner. En mini-jupe et top transparent, la tout-juste diplômée ne passe pas inaperçue dans les rues bruyantes, encombrées de vacanciers imbibés de champagne. « J’aime me sentir admirée, enviée par les filles, désirée par les mecs », confesse la blonde d’un mètre soixante-seize. Sur les pavés salis par les mégots des fêtards, elle laisse ses coups de talons s’entendre et la fumée de ses cigarettes s’étendre.À Cannes où elle enchaîne les nuits blanches depuis bientôt dix jours, la future traductrice avoue sans détour voir les hommes comme « des proies, des gagne-pains faciles ». Olena n’a que 25 ans et nourrit déjà « un besoin démesuré de revanche ». Car de ses montagnes ukrainiennes...
Il est un peu plus d’une heure du matin. Sur la Croisette artificiellement éclairée, une jeune femme fixe son smartphone du bout de son regard noirci par l’eyeliner. En mini-jupe et top transparent, la tout-juste diplômée ne passe pas inaperçue dans les rues bruyantes, encombrées de vacanciers imbibés de champagne. « J’aime me sentir admirée, enviée par les filles, désirée par les mecs », confesse la blonde d’un mètre soixante-seize. Sur les pavés salis par les mégots des fêtards, elle laisse ses coups de talons s’entendre et la fumée de ses cigarettes s’étendre.À Cannes où elle enchaîne les nuits blanches depuis bientôt dix jours, la future traductrice avoue sans détour voir les hommes comme « des proies, des gagne-pains faciles ». Olena n’a que 25 ans et nourrit déjà « un besoin démesuré de...
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La "tout juste diplômée"!. Excellent ! ! Plus sérieusement, le parisien de souche récemment abonné que je suis apprécie particulièrement la plume des journalistes de l'orient le jour, quels que soient les sujets!
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16 h 28, le 21 mai 2025