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Économie - Réformes

Le gouvernement enclin à renouveler son contrat avec Lazard

Le cabinet international de conseil financier avait rédigé un plan de relance économique en 2020, finalement abandonné.

Le gouvernement enclin à renouveler son contrat avec Lazard

Le logo du cabinet Lazard. Matthieu Alexandre/AFP

Si aucune décision officielle n’a encore été prise, une source au sein du gouvernement a confirmé mardi à L’Orient-Le Jour qu’il existe une « orientation gouvernementale » – plutôt qu’un engagement ferme – en faveur d’une reconduction de la collaboration avec le cabinet financier international Lazard, ainsi qu’avec le cabinet juridique Cleary Gottlieb, dans le cadre d’un mandat limité spécifiquement à la restructuration de la dette.

Lazard avait auparavant élaboré un plan de relance économique et financière pour le gouvernement de l’ancien Premier ministre Hassane Diab en 2020, quelques mois après le début de l’effondrement économique et financier du Liban. Le plan était devenu une source de contentieux, notamment avec l’Association des banques du Liban (ABL), qui l’avait catégoriquement rejeté, ce qui avait finalement conduit à son abandon. Cela avait également entraîné l’échec du premier cycle de négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) la même année. Contactée, la direction de Lazard a refusé tout commentaire.

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« Le gouvernement estime qu’il est plus productif de maintenir une collaboration avec des cabinets déjà familiers avec les dossiers libanais que de lancer une nouvelle procédure de sélection », explique cette même source. « Les deux cabinets ont joué un rôle important dans l’organisation de la réunion entre la délégation libanaise et les détenteurs d’eurobonds à Washington, en marge des réunions de printemps du FMI en avril – une réunion au cours de laquelle la délégation a demandé un délai supplémentaire, en invoquant l’extension du délai de prescription des titres et en soulignant les difficultés accrues engendrées par la récente guerre entre Israël et le Hezbollah, succédant à la crise de 2019, à la pandémie de Covid-19 et à l’explosion au port de Beyrouth le 4 août 2020 », a-t-elle détaillé.

Le ministre des Finances Yassine Jaber avait reçu des représentants de Lazard en mars, une délégation dirigée par Jérôme Alexis, l’un des directeurs du cabinet, qui avait présenté la vision de l’entreprise sur les réformes potentielles du gouvernement et la restructuration de la dette souveraine du Liban. Aucune déclaration substantielle n’avait cependant été faite à l’issue de la rencontre.

Si aucune décision officielle n’a encore été prise, une source au sein du gouvernement a confirmé mardi à L’Orient-Le Jour qu’il existe une « orientation gouvernementale » – plutôt qu’un engagement ferme – en faveur d’une reconduction de la collaboration avec le cabinet financier international Lazard, ainsi qu’avec le cabinet juridique Cleary Gottlieb, dans le cadre d’un mandat limité spécifiquement à la restructuration de la dette.Lazard avait auparavant élaboré un plan de relance économique et financière pour le gouvernement de l’ancien Premier ministre Hassane Diab en 2020, quelques mois après le début de l’effondrement économique et financier du Liban. Le plan était devenu une source de contentieux, notamment avec l’Association des banques du Liban (ABL), qui l’avait catégoriquement...
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