Rechercher
Rechercher

Économie - Éclairage

Comment le Liban pourrait profiter de la levée des sanctions liées à la loi César

Les infrastructures portuaires et les entreprises du pays pourraient profiter de la reconstruction en Syrie, dont le coût est estimé entre 250 et 400 milliards de dollars.

Comment le Liban pourrait profiter de la levée des sanctions liées à la loi César

Les silos détruits du port de Beyrouth et le siège d’Électricité du Liban en arrière-plan, le 30 mars 2025, vus depuis le front de mer de la capitale. Photo d’illustration Matthieu Karam/L’Orient-Le Jour

Près de six mois après le prolongement de l’application de la loi César par l’ancien président américain Joe Biden, le 23 décembre 2024, son successeur, Donald Trump, a annoncé ce 13 mai vouloir « ordonner la cessation des sanctions contre la Syrie afin de lui donner une chance de grandeur ». Une déclaration faite lors d’un forum d’investissement à Riyad, et qui s’inscrit dans le cadre de sa tournée régionale.L’application de la loi César avait été reconduite malgré la chute du régime de Bachar el-Assad, le 8 décembre 2024, et contre qui ces sanctions avaient été mises en place. Promulgué cinq ans plus tôt par l’ancien président Donald Trump, « ce texte prévoit des sanctions contre tous les acteurs – y compris les étrangers – qui aident le régime syrien à acquérir des ressources ou des technologies qui renforcent ses activités militaires...
Près de six mois après le prolongement de l’application de la loi César par l’ancien président américain Joe Biden, le 23 décembre 2024, son successeur, Donald Trump, a annoncé ce 13 mai vouloir « ordonner la cessation des sanctions contre la Syrie afin de lui donner une chance de grandeur ». Une déclaration faite lors d’un forum d’investissement à Riyad, et qui s’inscrit dans le cadre de sa tournée régionale.L’application de la loi César avait été reconduite malgré la chute du régime de Bachar el-Assad, le 8 décembre 2024, et contre qui ces sanctions avaient été mises en place. Promulgué cinq ans plus tôt par l’ancien président Donald Trump, « ce texte prévoit des sanctions contre tous les acteurs – y compris les étrangers – qui aident le régime syrien à acquérir des ressources ou des...
commentaires (3)

Nous oublions pourtant que Chareh , l'ex jihadiste, en reconnaissant sans condition Israel ,avec Jérusalem comme capitale , ouvre la voie à d'autres pays pour en faire de même ! Chareh aurait aussi acceoté l'idée d'installer des bases américaines dans une Syrie troublée par les dissensions ethniques . La Syrie , creuset du jihadisme international pourrait-elle échapper aux convoitises diffuses de la Turquie et d'Israel ? Il est donc trop tôt de parler de reprise économique et de reconstruction de fe pays déchiré et le Liban pourrait en souffrir plutôt que d'en profiter . Prudence !

Chucri Abboud

08 h 04, le 15 mai 2025

Commenter Tous les commentaires

Commentaires (3)

  • Nous oublions pourtant que Chareh , l'ex jihadiste, en reconnaissant sans condition Israel ,avec Jérusalem comme capitale , ouvre la voie à d'autres pays pour en faire de même ! Chareh aurait aussi acceoté l'idée d'installer des bases américaines dans une Syrie troublée par les dissensions ethniques . La Syrie , creuset du jihadisme international pourrait-elle échapper aux convoitises diffuses de la Turquie et d'Israel ? Il est donc trop tôt de parler de reprise économique et de reconstruction de fe pays déchiré et le Liban pourrait en souffrir plutôt que d'en profiter . Prudence !

    Chucri Abboud

    08 h 04, le 15 mai 2025

  • Tout cela est tres bien. Il faudrait aussi inclure le retour des deplaces syriens au Liban non?

    karim khalaf

    07 h 53, le 15 mai 2025

  • Ça veut surtout dire qu’une grande majorité des ouvriers syriens à bas prix vont avoir meilleur compte à retourner en Syrie pour reconstruire leur pays, et que donc toutes les constructions en cours ou planifiées au Liban vont soit s’arrêter soit voir leurs coûts exploser…

    Gros Gnon

    01 h 44, le 15 mai 2025

Retour en haut