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Politique - Sécurité

Le Hamas assure respecter le cessez-le-feu et coopérer avec l'État libanais

Le mouvement palestinien a déjà remis aux autorités libanaises trois suspects accusés d'être à l'origine de tirs de roquettes vers Israël en mars.

Le Hamas assure respecter le cessez-le-feu et coopérer avec l'État libanais

Manifestation pro-palestinienne à la frontière sud du Liban en mai 2021. Photo d'archives L'Orient-Le Jour/ João Sousa.

Le représentant du Hamas au Liban, Ahmad Abdel Hadi, a assuré dans un communiqué jeudi que le mouvement islamiste palestinien « respectait pleinement le cessez-le-feu » avec Israël au Liban et se coordonnait avec l'État libanais, ajoutant que les tirs de roquettes non revendiqués vers le territoire de l'État hébreu les 22 et 28 mars, qui ont provoqué des ripostes meurtrières sur le Liban, étaient « des actes individuels ». Le communiqué rappelle avoir déjà remis trois suspects aux autorités libanaises, et précise qu'un quatrième est toujours recherché. 

« L’incident du tir de roquettes relève d’un acte individuel perpétré par un groupe de jeunes, poussé par la douleur et en réaction au génocide et aux massacres commis par l’ennemi sioniste à Gaza après avoir rompu l’accord de cessez-le-feu (le 19 mars 2025, ndlr). Le Hamas n’avait pas été informé à l’avance de cette action et ne l’avait pas décidée », assure son représentant. Les tirs de roquettes n'avaient pas été revendiqués, alimentant les suspicions quant à leurs auteurs. 

« Dès le premier instant, et après la demande officielle de l’État libanais de livrer les quatre personnes recherchées, le mouvement a coopéré de manière positive et a livré trois d’entre elles » rappelle le communiqué. « La coordination est en cours avec les services de sécurité concernés pour compléter les démarches restantes », poursuit-il.

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Mise en garde historique du Liban au Hamas : un pas vers le désarmement des camps palestiniens

Un cessez-le-feu est entré en vigueur le 27 novembre 2024 entre le Hezbollah et Israël, mettant un terme à treize mois de conflit qui ont fait 4 000 morts et plus de 16 500 blessés au Liban, selon un bilan des autorités libanaises. 

« Le Hamas a pris part à la guerre de soutien aux côtés de la résistance islamique, du Hezbollah, du mouvement Amal, de la Jamaa Islamiya et d’autres factions palestiniennes, pour faire face à l’agression sioniste contre le Liban », soutient Ahmad Abdel Hadi. Le lendemain de l'attaque du 7-Octobre du Hamas, le Hezbollah a ouvert un « front de soutien » à Gaza, devenu guerre ouverte le 23 septembre 2024 suite à une offensive aérienne israélienne de grande ampleur sur le Liban. 

« Coopération étroite » avec l'État libanais 

Alors que le président palestinien Mahmoud Abbas est attendu le 21 mai à Beyrouth pour discuter de « l'extension de l'autorité » du pouvoir libanais aux camps des réfugiés palestiniens échappant à son contrôle, et ainsi du désarmement de ces camps surpeuplés, où vivent quelque 250.000 réfugiés, Abdel Hadi a assuré qu' « aucune autorité officielle de l’État libanais ne nous a fait part de demandes » concernant les armes palestiniennes, expliquant que « le jour où l’État le fera, nous y répondrons par une position palestinienne unifiée, en tenant compte à la fois de la souveraineté et de l’intérêt du Liban, ainsi que de ceux du peuple palestinien. »

Dans ce cadre, le communiqué précise qu'un « dialogue interpalestinien est en cours au Liban pour l’élaboration d’une vision palestinienne unifiée sur ce sujet et sur d’autres : les droits humains et sociaux, la sécurité et la stabilité de nos camps, ainsi que d’autres questions ». Il a également fait part de rencontres « positives et constructives » avec le directeur général de la Sûreté générale, le général Hassan Choucair, et le directeur du renseignement Tony Kahwaji, jetant « les bases d’une coopération étroite à l’avenir sur les questions relatives à la présence palestinienne au Liban ».

Dans un entretien le 30 avril, le président libanais Joseph Aoun avait indiqué que les autorités œuvraient « pour retirer les armes lourdes et moyennes de l'ensemble du territoire libanais » et qu'il devrait évoquer le désarmement des camps palestiniens avec Mahmoud Abbas.

Le 2 mai, le Conseil supérieur de défense a averti le Hamas, pour la première fois, de « ne pas utiliser le territoire libanais pour mener toute action portant atteinte à la sécurité nationale libanaise, sous peine de prendre les mesures et dispositions les plus strictes pour mettre fin à toute violation de la souveraineté libanaise ». Le Hamas a précisé avoir été « informé de cette décision », et avoir « confirmé son engagement ».

Le représentant du Hamas au Liban, Ahmad Abdel Hadi, a assuré dans un communiqué jeudi que le mouvement islamiste palestinien « respectait pleinement le cessez-le-feu » avec Israël au Liban et se coordonnait avec l'État libanais, ajoutant que les tirs de roquettes non revendiqués vers le territoire de l'État hébreu les 22 et 28 mars, qui ont provoqué des ripostes meurtrières sur le Liban, étaient « des actes individuels ». Le communiqué rappelle avoir déjà remis trois suspects aux autorités libanaises, et précise qu'un quatrième est toujours recherché. « L’incident du tir de roquettes relève d’un acte individuel perpétré par un groupe de jeunes, poussé par la douleur et en réaction au génocide et aux massacres commis par l’ennemi sioniste à Gaza après avoir rompu l’accord de...
commentaires (4)

Le Hamas a un seul droit, celui de quitter notre pays. En attendant il peut la fermer puisque personne n’a que faire de ses promesses ni de ce qu’il dit il a détruit Gaza et vient finir sa sale besogne sur notre territoire. Comment l’état accepte sa seule présence au Liban alors qu’il n’a rien à y faire? Qu’il aille en Palestine défendre les palestiniens. Notre pays n’est pas un champ de bataille à tous les terroristes du monde. SUFFIT LE LAXISME ET LA LÂCHETÉ

Sissi zayyat

14 h 18, le 09 mai 2025

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Commentaires (4)

  • Le Hamas a un seul droit, celui de quitter notre pays. En attendant il peut la fermer puisque personne n’a que faire de ses promesses ni de ce qu’il dit il a détruit Gaza et vient finir sa sale besogne sur notre territoire. Comment l’état accepte sa seule présence au Liban alors qu’il n’a rien à y faire? Qu’il aille en Palestine défendre les palestiniens. Notre pays n’est pas un champ de bataille à tous les terroristes du monde. SUFFIT LE LAXISME ET LA LÂCHETÉ

    Sissi zayyat

    14 h 18, le 09 mai 2025

  • Le Hamas n’a rien à faire sur notre sol POINT. Comment l’état libanais accepte, ne serait ce que leur présence? On joue à quoi là?

    Sissi zayyat

    12 h 51, le 09 mai 2025

  • -LE HAMAS ASSURE A L,ETAT, -SON RESPECT DU CESSEZ-LE FEU. -FUT-IL UN SIGNATAIRE AUSSI, -DES TOUS POUR UN ET UN POUR TOUS ? -CAR IL MANQUAIT UN DARTAGNAN ! =QUI L,AVAIT INVITE CHEZ NOUS ? -PAS L,ETAT A QUI IL S,ADRESSE. -*L,ILLICITE SE VEUT JOUEUR* ? -GRAND ATTIREUR DE CATASTROPHES, -SUR UNE TERRE NON LA SIENNE. = STOP ! STOP ! LE DERNIER PARAGRAPHE, -DE SIX LIGNES DE CET ARTICLE, -EST UNE HONTE NATIONALE !!!

    LA LIBRE EXPRESSION : LE PAYS EST EN DANGER.

    10 h 38, le 09 mai 2025

  • -LA POLITIQUE DES PETITS PAS, -DANS DES DIFFERENTS AVEC VOISINS, -EST SAINE ET PLEINEMENT CONSEILLEE, -AUX GOUVERNEMENTS DE LA PLANETE. -LA MODERATION EST LA GARANTE, -DE LA PAIX ET LA SECURITE. -*JE LA CONSEILLE A NOS GOUVERNEURS*. =QUAND A L,APPLIQUER A L,INTERIEUR, -AVEC LE TANDEM DES CATASTROPHES, -UN ETAT ERIGE DANS L,ETAT, -PROVOCATEUR DES CONFLITS ET GUERRES, -*AUX BONS GRES DES ENTURBANNES PERSES*, -PRATIQUANT CHANTAGES ET MENACES, -N,EST PAS UNE POLITIQUE SAINE, *MAIS C,EST DU SUICIDE A FEU CRIANT*. -IL EST FAUX DE CROIRE QU,EN AGNEAUX, -ON PEUT MATER LES MEUTES DE LOUPS !!!

    LA LIBRE EXPRESSION : LE PAYS EST EN DANGER.

    10 h 33, le 09 mai 2025

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