Rechercher
Rechercher

Nos Lecteurs ont la Parole

Cinquante ans après ! À la hauteur des attentes ou bien attente latente ?

Un concours de circonstances est généralement une réunion de plusieurs événements, un ensemble de circonstances et de facteurs qui contribuent de façon non planifiée à un résultat inattendu.

Ce n’est pas par hasard que le 50e anniversaire du début de la guerre libanaise ait coïncidé, jour pour jour, avec un dimanche des Rameaux. Avec une précision de taille, le 13 avril 1975 tombait un dimanche.

Pour nous Libanais et chrétiens en particulier, il y a un message qu’on doit retenir à tout prix. Un message de paix et d’amour. Et là, soit dit en passant, lorsque Jésus est entré à dos d’âne, à Jérusalem, il n’est pas venu établir un royaume terrestre, mais un autre tout à fait différent où la fraternité humaine, la bonté, la compassion et l’empathie sont maîtres des lieux, un royaume qui n’est pas de ce monde.

Également, il faut nécessairement signaler que Jésus, sur la Croix, lors de sa passion, n’est pas mort (de mort atroce), par peur, par dépit ou parce qu’il s’est laissé faire, mais avant tout, par amour pour notre humanité en tourmente. Un message qui reste d’actualité jusqu’à nos jours, même 2000 ans après.

Un autre message à capter aussi et qui est un message d’unité. D’unité, du seul fait que le dimanche des Rameaux tombait le même jour pour les catholiques et les orthodoxes. Un dessein implicite de cohésion et surtout d’harmonie qui se présente à nous tous, en ces instants de dissensions et de mésentente à grande échelle.

Sans parler du fait que le carême et le ramadan, cette année, ont eu lieu simultanément et au même moment. Deux temps de jeûne et d’abstinence qui représentent (ou doivent représenter), à part les renoncements et les privations, à part le côté mystique et spirituel, une tendance à vouloir transformer notre léthargie en réveil et en éveil. Un réveil et un éveil, à travers nos vies, dans nos quartiers, nos villages, nos villes et notre pays, afin de propager la culture du dialogue et celle de l’ouverture. De l’ouverture du cœur et de l’esprit aux autres forcément. Une culture différente de celle existante et qui relève de la mauvaise foi, de l’hypocrisie et de la pure apparence trompeuse.

Saurions-nous capter, à travers ce concours de circonstances perceptible, les messages sous-jacents qui s’y profilent et aller au-delà des coïncidences et des apparences ?

La balle est dans notre camp. Saurions-nous la saisir au vol ? Ou bien devrons-nous, comme de juste, rater les occasions qui se présentent et revenir, dans une sorte d’attente (une attente latente) à la case départ ? Ce qui est de surcroît dommageable, infructueux et tout de même dangereux ?

Avocat à la cour

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « Courrier » n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, « L’Orient-Le Jour » offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes.

Un concours de circonstances est généralement une réunion de plusieurs événements, un ensemble de circonstances et de facteurs qui contribuent de façon non planifiée à un résultat inattendu.Ce n’est pas par hasard que le 50e anniversaire du début de la guerre libanaise ait coïncidé, jour pour jour, avec un dimanche des Rameaux. Avec une précision de taille, le 13 avril 1975 tombait un dimanche.Pour nous Libanais et chrétiens en particulier, il y a un message qu’on doit retenir à tout prix. Un message de paix et d’amour. Et là, soit dit en passant, lorsque Jésus est entré à dos d’âne, à Jérusalem, il n’est pas venu établir un royaume terrestre, mais un autre tout à fait différent où la fraternité humaine, la bonté, la compassion et l’empathie sont maîtres des lieux, un royaume qui n’est pas de ce...
commentaires (0) Commenter

Commentaires (0)

Retour en haut