C’est fait : pour la troisième fois depuis le déclenchement de la crise économique et financière de 2019, les députés libanais ont amendé, ce jeudi 24 avril en séance plénière, la loi de 1956 sur le secret bancaire, afin de la rendre davantage compatible aux exigences internationales et réformes à venir en matière de résolution bancaire. Il s’agit de la première des réformes-clés dont l’adoption finale avait été promise au Fonds monétaire international (FMI) – avec le projet de loi fixant un cadre légal à la résolution bancaire et celui relatif au « trou financier » –, au moment où des responsables libanais rencontrent ses représentants à Washington.S’ils se sont bien gardés de revenir sur la période décennale de rétroactivité – qui avait été introduite in extremis en Conseil des ministres –, le texte, adopté à 87 voix (contre 13), a par...