
Commémoration du massacre de Cana organisée par le mouvement Amal, le 19 avril 2025. Photo obtenue par Mountasser Abdallah
Le Mouvement Amal dirigé par le président de la Chambre Nabih Berry a commémoré samedi l’anniversaire du massacre de Cana, lorsque le 18 avril 1996 l'armée israélienne avait bombardé une base de la Force intérimaire de l'ONU au Liban-Sud (Finul) dans laquelle s'étaient réfugiés des civils.
Plus de 106 civils avaient alors été tués dans les tirs d'artillerie israéliens, en pleine opération « Raisins de la colère », qui opposait l’Etat hébreu au Hezbollah, alors que le Liban-Sud était sous occupation israélienne.
Pendant la commémoration, le responsable de l’organisation du mouvement Amal pour la région de Jabal Amel, l’ingénieur Ali Ismaïl, a souligné l’importance de « se ranger derrière l’État, le gouvernement et l’armée ». La phase que traverse actuellement le Liban, dont plusieurs positions sont toujours occupées par Israël, est « une occasion pour les institutions de l’État de remplir leur devoir et de faire pression sur l’ennemi israélien pour qu’il se retire de notre terre, que nous ne permettrons pas de rester sous occupation », a-t-il souligné. Il a insisté sur le fait que le mouvement Amal n’était pas « une alternative à l’État », ajoutant que lorsque l’ancien dirigeant du mouvement Moussa Sadr avait fondé Amal, c’était en raison de « l’incapacité de l’État à défendre son peuple, la terre libanaise et son sud, et à assumer pleinement ses responsabilités ». « Depuis que l’État a annoncé sa volonté de remplir son devoir, nous attendons qu’il le fasse ainsi que toutes ses institutions », a-t-il ajouté.
Le mouvement Amal a été fondé en 1974, quelques mois avant le début de la guerre civile libanaise (1975-1990).
Ce discours a été prononcé alors que les discussions politiques au Liban sont actuellement centrées sur la question de l’arsenal du Hezbollah. Le président Joseph Aoun a promis de garantir que seul l’État détienne le monopole des armes et affirmé qu’une « décision a été prise » en ce sens. De part et d'autre du spectre politique, les Forces libanaises réclament le « désarmement » du parti, selon un calendrier précis et rapide, tandis que le Hezbollah rejette lui toute idée de désarmement. Toutefois, comme l’a déclaré son chef Naïm Kassem dans un discours prononcé vendredi soir, le parti se dit prêt à engager un dialogue sur une « stratégie de défense nationale complète » une fois qu’Israël aura cessé ses violations du cessez-le-feu conclu à la fin novembre.
Bien qu’Israël était censé se retirer complètement du Liban-Sud conformément à l’accord de cessez-le-feu, son armée reste présente sur cinq points stratégiques et continue de bombarder presque quotidiennement des habitations et des voitures dans la région.
Le mouvement Amal « se range derrière l'État libanais, le gouvernement et l'armée »??? SERIEUX ? et OLJ le titre a tres gros caracteres? SERIEUX? et le naim kassem ne l'avait il pas repete lui aussi plusieurs fois ?
10 h 14, le 21 avril 2025