« Désormais, les négociations ne se dérouleront que sous le feu », prévient Netanyahu | En direct

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Syrie/Israël

Des avions israéliens ont mené de nouvelles frappes en Syrie, ciblant un site militaire dans le centre du pays, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). "Des frappes aériennes israéliennes ont visé une unité de missiles" près de la ville de Homs, provoquant des explosions. Aucun bilan n'était disponible dans l'immédiat.

Liban

Plus tôt dans la journée vers 15h, une manifestation étudiante s’est tenue devant l’entrée principale de l’Université américaine de Beyrouth (AUB), rassemblant des étudiants de l’établissement ainsi que d’autres universités.

"La manifestation a été organisée spontanément par un groupe d’étudiants de l’AUB mobilisés depuis le début du génocide à Gaza, en coordination avec d’autres clubs, a indiqué à L'OLJ une participante. Il s’agissait d’exprimer notre colère et de rappeler qu’il est impossible de continuer comme si de rien n’était alors que des centaines de personnes meurent à Gaza."

Alors que des manifestants bloquaient la route, une altercation a éclaté entre un jeune homme et un agent de sécurité de l’université. "Nous barrions la route devant l’entrée de l’AUB lorsqu’un agent de sécurité a demandé à un manifestant de se retirer. Celui-ci a refusé, et l’agent s’est alors emporté, allant jusqu’à le saisir par ses vêtements", raconte l'étudiante qui avait rejoint le rassemblement.

Liban

L'aviation israélienne survole le Liban-Sud, ainsi que les régions de Saïda et d'Iqlim el-Kharroub, rapporte notre correspondant dans la région.

Israël

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a diffusé sur son compte X une vidéo dans laquelle il affirme que "le Hamas est responsable de cette guerre" et rappelle que le mouvement palestinien a refusé la proposition faite mercredi dernier par l'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff. M. Netanyahu assure en outre qu'Israël "ne cible pas les civils palestiniens" mais "les terroristes du Hamas", accusant ces derniers d’utiliser les civils "comme boucliers humains". Enfin, le Premier ministre israélien "remercie le président Trump pour son soutien indéfectible à Israël". "Nos liens avec les États-Unis n’ont jamais été aussi solides", affirme-t-il. Il conclut son discours en déclarant : "Israël se battra et Israël gagnera. Nous ramènerons nos otages chez nous et nous détruirons le Hamas".

Liban

L’aviation israélienne survole le Akkar, rapport notre correspondant dans la région. 

Liban/Syrie 

Les dépouilles de deux frères, qui auraient été tués par les forces de sécurité syriennes à Fadiliyé, en Syrie, ont été remises au Liban via le passage de Joussi, rapporte notre correspondante dans la Békaa.

Liban

Des avions de chasse israéliens survolent à basse altitude la région de la Békaa-Nord, Baalbeck, ainsi que les villages à l'est et à l'ouest de Baalbeck, rapporte notre correspondante dans la région.

Liban-Sud

Une opération de ratissage avec des armes automatiques depuis le site israélien de Daher el-Jamal, aux abords de Ramiyé, dans le caza de Bint Jbeil, a visé la région de Haddeb et Khallet Wardé, aux abords de Aïta el-Chaab, rapporte notre correspondant dans le Sud, Mountasser Abdallah.

Liban

Des dizaines de résidents ont manifesté dans les camps de réfugiés palestiniens du Liban-Sud de Rachidiyé, Aïn el-Heloué et al-Bas, ainsi qu'à Bourj el-Brajné à Beyrouth, pour dénoncer la reprise des frappes israéliennes sur Gaza. Ces rassemblements ont été organisés après un appel du Hamas au Liban, incitant les Palestiniens vivant dans les camps à "participer aux manifestations de colère" pour "dénoncer la guerre d'extermination et les massacres de l'occupation à Gaza".

Israël/Gaza

Les frappes aériennes de l'armée israélienne mardi sur la bande Gaza ne sont "que le début", a averti le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Le Hamas "a déjà ressenti notre force ces dernières 24 heures. Et je veux vous assurer, à vous et à eux: ce n'est que le début", a affirmé M. Netanyahu dans une allocution télévisée dans la soirée. "Désormais", les négociations sur la libération des otages encore retenus à Gaza "ne se dérouleront que sous le feu", a-t-il dit, estimant que la pression militaire était "indispensable" pour assurer leur retour.

Israël/Gaza

Des centaines d'Israéliens se sont rassemblés devant le siège du ministère de la Défense à Tel Aviv pour protester contre la reprise des combats à Gaza, rapportent Haaretz. Les manifestants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : "Arrêtez le génocide à Gaza !" ou encore : "Il n'y a pas de solution militaire".

Yémen/Israël

Les rebelles houthis au Yémen, soutenus par l'Iran, ont revendiqué un tir de missile mardi soir contre Israël, où l'armée a affirmé avoir intercepté un projectile en provenance de ce pays.

L'armée israélienne a affirmé avoir intercepté le missile "avant qu'il ne pénètre dans l'espace israélien". Le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree, a indiqué sur X que les rebelles avaient tiré un "missile balistique hypersonique de type Palestine 2" en direction de la base de Nevatim dans le désert du Néguev dans le sud d'Israël.

Israël/Syrie

Le Qatar a « condamné fermement » les frappes aériennes israéliennes à Daraa, en Syrie, les qualifiant de « violation flagrante de la souveraineté, de l'unité et du droit international de la Syrie » et appelant la communauté internationale à « demander des comptes à Israël » dans une déclaration, rapporte le Haaretz.

Gaza/Israël

L'armée israélienne affirme qu'il était "impossible de connaître l'emplacement des otages avec certitude à 100 %", rapporte Haaretz.

Israël/Gaza

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié Israël "d'Etat terroriste" après les frappes sur le territoire palestinien de Gaza qui ont fait plus de 400 morts.

"Le régime sioniste a montré une fois encore qu'il est un Etat terroriste qui se nourrit du sang, des vies et des larmes des innocents, par ses attaques brutales sur Gaza la nuit dernière", a lancé le chef de l'Etat lors d'un diner de rupture du jeûne de ramadan.

Liban

Alors que des informations faisaient état de nouveaux affrontements entre les nouvelles autorités syriennes et les clans libanais réputés proches du Hezbollah dans la localité de Hoch el-Sayyed Ali (Hermel), à la frontière libano-syrienne, une source militaire a indiqué à L'Orient-Le Jour que "ces tirs ont lieu dans la partie syrienne". "Il n'y a rien du côté libanais", a ajouté la source.

Israël/Yémen

Les sirènes d'alertes antiaériennes ont retenti mardi soir dans plusieurs villes du sud d'Israël, l'armée israélienne indiquant qu'elles ont été déclenchées à la suite d'un tir de projectile à partir du Yémen.

Les sirènes ont notamment retenti à Beersheva et dans plusieurs localités du Néguev, selon la défense passive. Dans un bref communiqué, l'armée israélienne indique que cela a eu lieu "après qu'un projectile a été tiré du Yémen". Il s'agit de la première attaque en provenance du Yémen depuis le début de la trêve entrée en vigueur à Gaza le 19 janvier. Elle intervient après une série de frappes israéliennes massives sur la bande de Gaza.

Gaza/Israël

Le chef de la diplomatie israélienne Gidéon Saar a déclaré que les frappes menées à Gaza dans la nuit n'étaient pas une "attaque d'un jour".

"Nous avons frappé des cibles du Hamas et d'autres cibles terroristes à Gaza. Ce n'est pas une attaque d'un jour. Nous continuerons l'opération militaire dans les prochains jours", a déclaré M. Saar lors d'une intervention face au comité directeur du lobby américain pro-Israël AIPAC, selon un communiqué de son bureau.

Liban

Le Hamas au Liban a appelé dans un communiqué les Palestiniens résidant dans les différents camps du pays à "participer aux manifestations de colère" pour "dénoncer la guerre d'extermination et les massacres de l'occupation à Gaza". Ces manifestations se dérouleront à 20h aujourd'hui dans les camps palestiniens suivants : Aïn el-Héloué, Miyé Miyé, Rachidiyé, Beddaoui, Bourj el-Chemali, Nahr el-Bared, al-Jalil et Chatila.

Gaza

La cheffe de la diplomatie allemande a exprimé sa "grande inquiétude après la fin de la trêve à Gaza appelant "tout le monde à respecter le droit international humanitaire".

"Les images de tentes en feu dans les camps de réfugiés sont bouleversantes. Les enfants qui fuient, les personnes déplacées à l'intérieur du pays ne doivent jamais être un moyen de pression pour les négociations", a déclaré Annalena Baerbock, lors d'une conférence de presse à Berlin.

Voici un récapitulatif des responsables tués lors de l'assaut israélien sur Gaza :

Le Hamas a annoncé la mort de hauts fonctionnaires tués lors des bombardements israéliens de la nuit : Issam el-Dalis (chef des travaux publics du gouvernement), Ahmed el-Hatta (sous-secrétaire du ministère de la Justice), Mahmoud Abou Watfa (sous-secrétaire du ministère de l'Intérieur), Bahjat Abou Sultan (directeur général du service de sécurité intérieure), Yasser Harb et Mohammed Jamasi (membres du bureau politique du Hamas).

Par ailleurs, la chaîne d'information saoudienne al-Hadath a rapporté que le chef des brigades al-Qods du Jihad islamique, Hassan Naem Abou Ali, avait été tué lors d'un bombardement israélien sur Khan Younès. 

Le Jihad islamique a annoncé la mort du porte-parole de sa branche armée, Naji Abu Saif, plus connu sous le nom d'Abu Hamza, par une frappe aérienne israélienne dans le centre de Gaza, a déclaré le groupe.

La chaîne de télévision Mayadeen a également rapporté que la femme et les cinq enfants d'Abou Anas Chabana, commandant de la brigade Rafah du Hamas, ont été tués dans les frappes israéliennes de la nuit.

Syrie

Le ministère syrien des Affaires étrangères a condamné les nouvelles frappes israéliennes menées la veille sur le sud du pays, dénonçant des tentatives de déstabilisation de la Syrie en pleine transition après la chute de Bachar el-Assad. Dans un communiqué, le ministère a dénoncé "dans les termes les plus forts les frappes aériennes israéliennes sur Deraa le 17 mars", qui ont fait trois morts selon un bilan officiel. "Cette agression fait partie d'une campagne israélienne contre le peuple syrien et la stabilité du pays", a-t-il ajouté.

Gaza

"Le Hamas doit comprendre que les règles du jeu ont changé", a affirmé le ministre israélien de la Défense, Israël Katz. Si la Hamas "ne libère pas immédiatement tous les otages, les portes de l'Enfer vont s'ouvrir", a averti M. Katz en visitant la base aérienne de Tel Nov (sud). "Nous ne cesserons pas de combattre jusqu'à ce que les otages soient de retour et que toutes les menaces contre les habitants du sud (du pays) disparaissent."

Gaza/Liban

Le Hezbollah a fermement condamné dans un communiqué la reprise par Israël des combats et des bombardements à Gaza, dénonçant des attaques visant « les enfants, les femmes et les civils sans défense dans leur sommeil ».

Plus de détails ici. 

Gaza/Israël

Eliya Cohen, libéré par le Hamas dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu, a déclaré que la reprise de la guerre serait une « condamnation à mort » pour les otages restants, rapporte Haaretz. Dans un post Instagram, il s'est adressé à Alon Ohel et Elkana Bohbot, toujours détenus à Gaza : « Désolé, mes frères », a-t-il écrit.

Un autre otage, Doron Streinbrecher, également libéré lors du cessez-le-feu, a appelé les parties à conclure immédiatement un nouvel accord. « Je suis ici pour soutenir ma famille – la famille des otages », a-t-elle écrit sur une page Instagram créée pour plaider en faveur de sa libération, poursuit le média. « Je sais ce que c'est que d'être là-bas et ce que l'on ressent, et je n'abandonnerai pas tant que tout le monde ne sera pas rentré. »

Gaza

La population de Gaza est à nouveau plongée dans une "peur abjecte", a dénoncé mardi le chef du Bureau des affaires humanitaires de l'ONU, après des frappes israéliennes sur le territoire palestinien, de loin les plus violentes depuis le début de la trêve.

"La nuit dernière, nos pires craintes sont devenues réalité. Les frappes aériennes ont repris sur toute la bande de Gaza, avec des informations non confirmées de centaines de morts (...). La population de Gaza vit à nouveau dans une peur abjecte", a déclaré Tom Fletcher lors d'une intervention par vidéo lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU.

Gaza

Les intenses frappes aériennes israéliennes menées dans la nuit sur la bande de Gaza ont été menées "en totale coordination" avec les Etats-Unis, a affirmé David Mencer, un porte-parole du gouvernement israélien.

"Je peux confirmer que la reprise des combats intenses s'est faite en totale coordination avec Washington", a-t-il dit lors d'un point-presse. La Maison Blanche avait auparavant indiqué avoir été consultée par Israël avant le lancement de ces frappes.

Gaza

D’autres dirigeants européens se sont exprimés tour à tour sur les récentes frappes israéliennes dans la bande de Gaza.

La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a critiqué le fait que ces frappes "mettent en péril la libération des otages", a-t-elle dit lors d’une déclaration publique.

De son côté, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Jose Manuel Albares, a déclaré qu'il "ne trouve pas les mots pour décrire la situation à Gaza". "Nous devons pleurer et rejeter cette nouvelle vague de violence et ces nouveaux bombardements, qui frappent aveuglément la population civile", a-t-il ajouté à la chaîne Onda Cero.

Enfin, le Premier ministre irlandais, Micheal Martin, a également condamné les violences israéliennes, appelant "toutes les parties à respecter le cessez-le-feu et l'accord sur la libération des otages et la reprise des négociations". "Je discuterai de la gravité de la situation au Moyen-Orient avec les dirigeants de l'UE lors de la réunion du Conseil européen de cette semaine et j'insisterai pour que l'UE adopte une position claire et unie afin d'empêcher toute nouvelle escalade", a-t-il assuré.

Israël/Gaza

Le Forum des familles, la plus grande association de proches d'otages en Israël, a accusé le Premier ministre Benjamin Netanyahu de sacrifier les captifs à Gaza en menant des frappes intenses sur le territoire, réclamant d'"arrêter de tuer" leurs proches, rapporte l'AFP.

Malgré ses demandes, "les responsables (du gouvernement) ne nous ont pas rencontrés parce qu'ils préparaient l'explosion du cessez-le-feu, qui pourrait sacrifier" les otages, a dénoncé le collectif dans un communiqué.

Il a exigé de rencontrer le Premier ministre, le ministre de la Défense et le chef de l'équipe de négociations pour lui expliquer "comment les otages seront protégés de la pression militaire et comment on compte les ramener", avant de conclure: "arrêtez de les tuer". "La pression militaire pourrait mettre encore plus leurs vies en danger et compliquer les efforts pour les ramener sains et saufs," a ajouté le collectif.

Gaza

L’organisation Médecins sans frontières (MSF), a indiqué que ses équipes déployées dans le centre et le sud de la bande de Gaza sont mobilisées pour répondre à l'afflux de patients qui engorge les hôpitaux de l’enclave.

L’ONG française a précisé avoir reçu 55 morts et 113 blessés à l'hôpital Nasser de Khan Younès, 20 morts et 68 blessés à l'hôpital Al-Aqsa de Deir el-Balah, ainsi que 36 blessés dans ses hôpitaux de campagne à al-Mawasi.

"Nous nous sommes réveillés, vers 2 heures du matin heure (locales), avec 20 minutes de frappes aériennes et d'artillerie lourde, comme pendant les 15 derniers mois de guerre", a déclaré Claire Nicolet, responsable des urgences de MSF, dans un communiqué. "Nous sommes consternés et indignés par ces nouveaux massacres inacceptables de civils".

Gaza

Des sources au sein du Jihad islamique palestinien ont indiqué que le porte-parole du groupe, Abou Hamza, a été tué par une frappe israélienne à Gaza, rapporte Reuters.

Israël/Syrie

Israël dit avoir frappé des canons d'artillerie en Syrie près de la ligne de cessez-le-feu, selon l'AFP.

Gaza

Le Premier ministre qatari, cheikh Mohammad ben Abdelrahmane al-Thani a demandé mardi une action internationale immédiate pour contraindre Israël à mettre en œuvre un cessez-le-feu immédiat, à respecter l'accord de cessez-le-feu à Gaza et à reprendre les négociations, selon Reuters.

Gaza

La France a condamné la reprise des frappes israéliennes sur la bande de Gaza et appelé à un "arrêt immédiat" des hostilités qui compromettent, selon elle, les efforts de libération des otages et "menacent la vie des populations civiles de Gaza", rapporte l'AFP.

"Toutes les parties doivent revenir au respect du cessez-le-feu dans son intégralité et s'engager dans des négociations de bonne foi afin de le pérenniser", indique le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, déplorant "les très nombreuses victimes" et exhortant les autorités israéliennes "à assurer la protection permanente de tous les civils".

Gaza

La Maison Blanche a jugé que le Hamas avait choisi la guerre en refusant de libérer les otages retenus dans la bande de Gaza, touchée dans la nuit par les frappes de loin les plus violentes depuis le début de la trêve, rapporte l'AFP.

"Le Hamas aurait pu libérer les otages pour prolonger le cessez-le-feu mais il a choisi le refus et la guerre", a estimé dans un communiqué le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Brian Hughes.

Gaza

Clémence Lagouardat, responsable de la réponse d'Oxfam à Gaza, a déclaré à Sky News que cela faisait 17 jours qu'aucune marchandise ni livraison de matériel médical n'était entrée dans la bande de Gaza, précisant que la situation dans les hôpitaux était critique. Elle a ajouté que les moyens pour prodiguer les soins nécessaires pour les personnes blessées pendant la nuit étaient indisponibles.

"La situation est critique et nous sommes extrêmement inquiets", a-t-elle conclu.

Gaza

Le Royaume-Uni a appelé à "rétablir" le cessez-le-feu dans la bande de Gaza "dès que possible", après les frappes israéliennes dans la nuit sur le territoire palestinien, s'inquiétant de "pertes civiles effroyables", rapporte l'AFP.

"Nous voulons voir cet accord de cessez-le-feu rétabli dès que possible", a déclaré un porte-parole du Premier ministre britannique Keir Starmer. Il a jugé "effroyables les pertes civiles rapportées à la suite de ces frappes", qui ont fait plus de 400 morts selon le ministère de la Santé du Hamas.

Gaza

L’Arabie Saoudite a condamné à son tour "avec la plus grande fermeté" la reprise des frappes israéliennes massives dans la bande de Gaza, d’après un communiqué du ministère saoudien des Affaires étrangères.

Gaza

L'armée israélienne a déclaré dans un communiqué mener "en ce moment" de nouvelles frappes contre "des cibles du Hamas et du Jihad islamique" palestinien à Gaza, indiquant cibler "des dépôts d'armes, des sites de lancement et d'autres infrastructures militaires".

Pour rappel, au moins 404 Palestiniens ont été tués depuis cette nuit dans l’enclave, selon le ministère de la Santé de la bande de Gaza, qui a également fait part de 562 blessés.

Israël

Le parti d'extrême droite d'Itamar Ben-Gvir, "le parti sioniste religieux", a accepté de réintégrer le gouvernement de Benjamin Netanyahu après la reprise de la guerre à Gaza et des frappes massives de l’armée israélienne dans l'enclave palestinienne, selon le Haaretz. L’ancien ministre israélien de la Sécurité nationale avait annoncé en janvier dernier avoir quitté la coalition soutenant le gouvernement en place dans la foulée de la signature de l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas.

Gaza

Le ministre israélien des affaires étrangères, Gideon Saar, a affirmé que son pays n'avait "pas d'autre choix" que de reprendre la guerre contre Gaza, les négociations avec le Hamas ayant abouti à une « impasse » au cours des deux semaines et demie écoulées. "Pas de cessez-le-feu et pas de retour des otages", a déclaré M. Saar pour décrire l'impasse.

"Si nous continuons à attendre, rien ne bougera", a-t-il ajouté, en déclarant que l'offensive militaire israélienne en cours témoignait de l'engagement d'Israël à "atteindre les objectifs de la guerre".

Gaza

De « très nombreuses structures de santé » à Gaza sont « littéralement débordées » après de nouveaux bombardements israéliens, a indiqué mardi la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, citée par l’AFP, l'OMS faisant état de son côté de pénurie de médicaments.

« Les équipes du Croissant-Rouge palestinien se sont mobilisées pendant les attaques de la nuit », a déclaré un porte-parole de la FICR, Tommaso Della Longa, ajoutant que ces équipes se sont occupées de 150 décès et de 179 personnes blessées dont des enfants.

« Ce matin, nos collègues du Croissant palestinien nous ont dit que de nombreux établissements médicaux étaient littéralement débordés dans toute la bande de Gaza », a-t-il ajouté au cours d'un point presse. Cette situation est due au nombre de patients qui arrivent et au manque de médicaments, a-t-il expliqué.

Gaza

Le ministre israélien des affaires étrangères, Gideon Saar, a affirmé que son pays n'avait « pas d'autre choix » que de reprendre la guerre contre Gaza, les négociations avec le Hamas ayant abouti à une « impasse » au cours des deux semaines et demie écoulées.

« Pas de cessez-le-feu et pas de retour des otages », a déclaré M. Saar pour décrire l'impasse. « Si nous continuons à attendre, rien ne bougera », a-t-il ajouté, en déclarant que l'offensive militaire israélienne en cours témoignait de l'engagement d'Israël à « atteindre les objectifs de la guerre ».

Gaza

La commissaire européenne à l'aide humanitaire a appelé à mettre un terme à l'escalade à Gaza après de nouveaux bombardements israéliens.

"La nouvelle escalade à Gaza est dévastatrice. Les civils sont confrontés à des souffrances inimaginables. Cela doit cesser", a écrit Hadja Lahbib sur X. "Il est impératif de revenir à un cessez-le-feu immédiatement", a-t-elle ajouté.

Gaza

La Jordanie a également condamné les violentes frappes aériennes menées dans la nuit par Israël sur la bande de Gaza, appelant à mettre un terme à ces bombardements.

"Nous suivons depuis hier (lundi) soir les bombardements israéliens agressifs et barbares sur la bande de Gaza", a déclaré le porte-parole du gouvernement jordanien, Mohammad Momani, dénonçant une "agression contre l'humanité" et soulignant la nécessité de "mettre fin à cette agression".

Gaza

L'Iran a "fermement condamné" les frappes israéliennes meurtrières dans la nuit sur la bande de Gaza, et appelé à la fin du "génocide" contre les Palestiniens.

"Ces attaques sont la continuation d'un génocide et du nettoyage en Palestine occupée", a estimé dans un communiqué le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, imputant leur responsabilité "au gouvernement américain", allié d'Israël.

Israël

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a convoqué ce matin une réunion au quartier général de l’armée israélienne de Kirya, à Tel-Aviv, a indiqué son bureau dans un communiqué.

Le PM israélien s’est entretenu avec le ministre de la Défense, Israël Katz, le nouveau chef d'état-major de la troupe, le lieutenant-général Eyal Zamir, et son secrétaire militaire, le général de division Roman Gofman.

Le communiqué publié par le bureau du PM israélien a affirmé que les « chefs de la sécurité » étaient présents, alors que le chef du Shin Bet, Ronen Bar, que M. Netanyahu a déclaré vouloir démettre de ses fonctions cette semaine, n'apparaît pas sur les images diffusées de cet entretien.

Gaza

La Turquie a dénoncé "une nouvelle phase" dans la "politique génocidaire" d'Israël après les frappes intenses menées dans la nuit sur la bande de Gaza.

"Le massacre de centaines de Palestiniens lors des attaques israéliennes contre Gaza ce matin démontre que la politique génocidaire du gouvernement Netanyahu est entrée dans une nouvelle phase", a écrit le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué.

"La communauté internationale doit adopter une position déterminée envers Israël afin de garantir un cessez-le-feu permanent à Gaza et l'acheminement de l'aide humanitaire", ajoute le ministère turc, qui juge "inacceptable qu'Israël provoque une nouvelle spirale de violence".

Pour Ankara, ces frappes israéliennes, qui ont fait au moins 330 morts d'après le ministère de la Santé de Gaza, "défient les lois de l'humanité".

Gaza

"Le nom de l'opération qui a commencé la nuit dernière contre les repaires du Hamas est "la fierté et l'épée", a écrit le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, sur X.

Gaza

Le Hamas a dénoncé le soutien "illimité" à Israël des Etats-Unis qui portent "l'entière responsabilité" du bilan des frappes aériennes dans la bande de Gaza.

"Avec son soutien politique et militaire illimité à (Israël), Washington porte l'entière responsabilité des massacres des femmes et des enfants à Gaza", affirme dans un communiqué le mouvement islamiste palestinien. La Maison Blanche avait auparavant confirmé avoir été consultée avant le lancement des frappes.

Gaza

De "très nombreuses structures de santé" dans la bande de Gaza "sont littéralement débordées" après de nouveaux bombardement israéliens, a indiqué mardi le porte-parole de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à Genève, repris par l'AFP.

Pour sa part, un porte-parole de l'Organisation mondiale de la santé a souligné le manque de médicaments dans le territoire palestinien : en "raison de cette pénurie de médicaments, il y a un risque que les travailleurs de la santé ne puissent pas fournir de traitement pour différentes conditions médicales, pas seulement pour les blessures traumatiques".

Gaza

Le ministère de la Santé de la bande de Gaza a revu à la hausse son bilan des frappes israéliennes sur l'enclave et fait désormais état d'au moins 413 Palestiniens tués et 562 blessés, rapporte l'AFP.

Gaza

L'armée israélienne bombarde des maisons sans avertissement préalable dans la bande de Gaza, a déclaré le Croissant-Rouge palestinien à Al-Araby TV.

Yémen

Le ministre houthi des Affaires étrangères du Yémen a déclaré que les rebelles yéménites étaient désormais « en guerre » avec les États-Unis et qu’ils ne comptaient pas "réduire" leurs actions contre les navires israéliens en mer Rouge en réponse à la pression militaire américaine ou aux appels des alliés du groupe tels que l'Iran, selon Reuters.

Deux hauts fonctionnaires iraniens ont également déclaré à l’agence britannique que l'Iran avait transmis un message verbal à l'envoyé des houthis à Téhéran vendredi pour apaiser les tensions. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a également demandé à Oman, qui a servi de médiateur avec les houthis, de transmettre un message similaire au groupe lors de sa visite à Mascate dimanche.

Gaza

Le haut commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, Volker Turk, s’est dit "horrifié" par la série de frappes israéliennes à Gaza et a déclaré que celles-ci constituent "une nouvelle tragédie à la tragédie", dans une déclaration relayée par Reuters. Ce dernier a également dénoncé l’accélération de l'annexion de la Cisjordanie occupée démontrée dans un récent rapport de l'ONU.

"Le transfert par Israël d'une partie de sa propre population civile dans un territoire qu'il occupe équivaut à un crime de guerre", a déclaré M. Turk.

Gaza

Le Hamas a démenti les allégations venant d'Israël concernant des préparatifs du groupe en vue d'une attaque, affirmant qu'elles sont "infondées" et qu'il s'agit d'un "prétexte" pour justifier un retour à la guerre, selon Reuters.

L'Égypte a déclaré que les frappes israéliennes sur Gaza constituent une violation du cessez-le-feu et appelle toutes les parties à faire preuve de retenue, toujours selon l'agence.

Gaza

Une nouvelle frappe israélienne ayant visé une voiture dans la localité d'Abasan, à l'est de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, a tué au moins six personnes, toutes membres d'une même famille, ont rapporté les correspondants locaux d’Al Jazeera.

Yémen

Des nouvelles frappes de l'aviation américaine ont visé ce mardi matin le Yémen, dont deux secteurs de la capitale Sanaa, selon l'agence de presse des houthis, Saba, et la chaîne Al-Massira TV. D'autres raids ont été menés dans la région de Bajel, dans le gouvernorat de Hodeida, ainsi qu'une aciérie dans la région d'al-Salif, "ciblée à 12 reprises", ont indiqué les médias officiels des rebelles yéménites.

Les houthis ont par ailleurs revendiqué mardi leur troisième attaque en 48 heures contre des navires de guerre américains, malgré l'intensification des frappes américaines qui ont fait 53 morts et 98 blessés dimanche, d'après le ministère yéménite de la Santé, et coûté la vie à "plusieurs chefs du mouvement", selon Washington.

Des informations non confirmées circulant sur X et issues de sources saoudiennes indiquent qu'un navire de renseignement iranien, le Zagros, aurait été coulé par les forces américaines.

Gaza

Le Hamas a déclaré que les contacts avec les médiateurs se poursuivent malgré les frappes israéliennes et qu'il souhaite aller au bout de la mise en œuvre de l'accord de cessez-le-feu à Gaza, selon Reuters.

Gaza

Dans un communiqué, le ministère palestinien des Affaires étrangères a condamné fermement  "l'attaque brutale" en cours à Gaza et a accusé Israël de  "se soustraire à ses obligations de mettre fin à la guerre" en cherchant à maintenir ses troupes armées dans l’enclave palestinienne.

"Le ministère affirme que les solutions politiques sont essentielles pour parvenir au calme, mettre fin à l'agression et restaurer l'horizon politique pour résoudre le conflit", a ajouté le ministère, basé à Ramallah, appelant à une  "intervention internationale urgente pour mettre fin au crime de génocide et au déplacement de notre peuple à Gaza".

Gaza

Le vice-ministre de l’Intérieur du Hamas, Mahmoud Abou Watfa, a été tué lors de frappes de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, a déclaré un responsable du Hamas au journal qatari Al-Araby Al-Jadeed (The New Arab).

En outre, des sources familiales ont indiqué que trois représentants du gouvernement du Hamas avaient été tués : Issam al-Dalis, Mohammad el-Jamassi et Yasser Harb.

Plus tard, le Hamas a officiellement rapporté que le chef de son gouvernement dans la bande de Gaza, Issam al-Dalis, avait bien été tué lors des frappes israéliennes sur l'enclave, selon un communiqué relayé par l'AFP. Il fait partie d'une liste de quatre « dirigeants du gouvernement » de Gaza diffusée par le Hamas dans un « communiqué de condoléances », qui comprend également le ministre adjoint de l’Intérieur, le général Mahmoud Abou Watfa, et le directeur général des services de sécurité intérieure, le général Bahjat Abou Sultan.

Yémen

Les rebelles houthis au Yémen ont déclaré dans la nuit de lundi à mardi avoir mené une troisième attaque en 48 heures contre le porte-avions américain Harry Truman en mer Rouge, en réponse aux frappes américaines sur le pays.

"Ces dernières heures, les forces armées yéménites ont ciblé avec succès le porte-avions américain USS Harry Truman dans le nord de la mer Rouge avec deux missiles de croisière et deux drones, et ciblé un destroyer américain avec un missile de croisière et deux drones", ont-ils déclaré sur Telegram

Gaza

Le ministre israélien des Finances d'extrême droite, Bezalel Smotrich, a salué ce "retour à des attaques intensives" sur Gaza et indiqué qu'il s'agissait d'un processus graduel prévu depuis que le nouveau chef d'état-major de l'armée israélienne, Eyal Zamir, a pris ses fonctions au début du mois "et qui "sera complètement différent de ce qui a été fait jusqu'à présent", selon les médias israéliens.

De son côté, Itamar Ben-Gvir, ancien ministre d'extrême droite qui a démissionné de son poste de ministre de la Sécurité nationale à la suite de l'accord de cessez-le-feu, a déclaré que la reprise des combats était une "mesure correcte et justifiée".

Gaza

Le coordinateur humanitaire des Nations unies pour les territoires palestiniens occupés, Muhannad Hadi, a condamné la reprise des combats israéliens à Gaza.

"Depuis les premières heures de la matinée, des vagues de frappes aériennes ont frappé la bande de Gaza", a-t-il déclaré. "Selon des rapports initiaux et non confirmés, des centaines de personnes ont été tuées. C'est inadmissible. Un cessez-le-feu doit être rétabli immédiatement. Les habitants de Gaza endurent des souffrances inimaginables", a-t-il ajouté, cité par le Haaretz.

Gaza

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a donné des instructions pour que le point de passage de Rafah, qui relie la bande de Gaza à l'Égypte, reste fermé aux patients qui quittent l'enclave pour suivre un traitement médical à l'étranger, afin de faire pression sur le Hamas, selon les médias israéliens.

Des dizaines de blessés et de malades palestiniens ont quitté Gaza par ce point de passage depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu entre le Hamas et Israël en janvier, mais des milliers d'autres ont besoin d'être soignés à l'étranger, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Gaza

Le porte-parole arabophone de l'armée israélienne a lancé un avertissement  aux résidents de plusieurs zones de l'enclave, les appelant à évacuer Beït Hanoun, Khirbet Khouza’a, Abassan al-Kabira et al-Jadida, en prévision de nouvelles opérations.

"Ces zones marquées sont considérées comme des zones de combat dangereuses (...) Pour votre sécurité, vous devez évacuer immédiatement vers les abris connus dans l'ouest de la ville de Gaza et ceux de Khan Younès" a prévenu le porte-parole.

Liban/Syrie

Un calme précaire régnait ce matin à la frontière libano-syrienne, qui a connu une poussée de fièvre entre des habitants libanais majoritairement chiites et réputés proches du Hezbollah et des membres des forces armées syriennes, rapporte notre correspondante dans la région Sarah Abdallah.

La Fédération des municipalités du Hermel a appelé les écoles à fermer leurs portes aujourd'hui. Selon notre correspondante, les affrontements ont endommagé le bâtiment de l’école secondaire de Lebbaya.

Au mois six personnes ont été tuées dans les villages frontaliers et 42 personnes blessées et hospitalisées. Les affrontements ont également causé des dégâts au niveau des habitations dans la région. Côté syrien, le bilan des affrontements reste inconnu. Selon des informations relayées par notre correspondante, les frappes ont fait des morts.

Lundi, le Liban et la Syrie ont convenu d'un cessez-le-feu à la frontière.

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Au Liban, la récente flambée des violences à la frontière nord-est avec la Syrie dimanche est venue compliquer un peu plus la situation sécuritaire.

➡️ Les explications de Jeanine Jalkh

A Gaza, des frappes israéliennes sans précédent depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu le 19 janvier ont fait au moins 330  morts a annoncé mardi la Défense civile du territoire palestinien, le Hamas accusant Israël de"torpille" la trêve.

L'armée israélienne et l'Agence de la sécurité intérieure ont annoncé tôt mardi mener des "frappes étendue" contre le Hamas dans la bande de Gaza, alors que les négociations pour une deuxième phase du cessez-le-feu sont au point mort. 

Israël continuera de combattre dans la bande de Gaza "tant que tous les otages ne seront pas rentrés chez eux", a déclaré le ministre de la Défense, Israël Katz.

Les houthis ont condamné les frappes israéliennes à Gaza et promettent de poursuivre l'escalade.

Bonjour et bienvenue dans notre couverture en direct des événements dans un Moyen-Orient sous haute tension, notamment au Yémen, en Syrie, au Liban, en Israël et dans les territoires palestiniens.