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Économie - Zoom sur l'actu

La BDL, les dépôts, le lobby bancaire… Où en est le Liban aujourd’hui?

Le tandem Aoun-Salam apporte un nouvel espoir de sortie de crise, même si de nombreux défis subsistent.

La BDL, les dépôts, le lobby bancaire… Où en est le Liban aujourd’hui?

Les rares prêts qu'octroient aujourd'hui les banques libanaises sont libellés en dollars. Photo Marc Fayad.

Le président Joseph Aoun l’avait déclaré lors de son discours d’investiture : la question des réformes économiques et financières sera une des priorités de son mandat. De fait, après les multiples plans de restitution des dépôts bloqués, proposés par les précédents gouvernements, les banques ou encore les députés, et qui ont tous avorté depuis le début de la crise de 2019 au Liban, Baabda s’essaie à l’exercice à son tour. Concomitamment, et sans surprise, la même question revient sur le devant de la scène libanaise : qui doit porter le fardeau de la restructuration ? 

Décryptage du nouveau plan ; éclairage sur le pouvoir, aujourd’hui, du lobby bancaire ; question de la gouvernance de la BDL : voici une sélection d’articles sur tous ces sujets indissociables de la question de la restitution des dépôts.

Le Liban n’a pas besoin d’un nouveau Riad Salamé

« Nous vivons un moment-clé. Le tandem Joseph Aoun-Nawaf Salam peut enfin régler cette crise et remettre le Liban sur les rails. Il dispose de la confiance de l’opinion publique et de la communauté internationale. Cela suppose toutefois qu’il fasse front commun tout au long de la bataille et demeure au-dessus des partis et des intérêts. Le premier test est déjà l’un des plus importants : la nomination du futur gouverneur de la banque centrale. » L’édito d’Anthony Samrani.

Gouvernance de la BDL : comment Karim Souhaid est devenu le grand favori

Alors que la liste des prétendants crédibles au poste de gouverneur de la BDL frôlait encore la dizaine de noms il y a quelques semaines, un nom semble se détacher. Réseaux importants, resserrement du calendrier, coup d'accélérateur par Washington... Mounir Younès vous explique comment Karim Souhaid est devenu le favori dans cette course.

Gouverneur de la BDL : Washington pousserait Beyrouth à choisir un candidat qui lui convient

Leur objectif affiché est de « limiter la corruption et le financement illicite du Hezbollah à travers le système bancaire du pays ». Les États-Unis exercent des pressions sur Beyrouth pour le choix du prochain gouverneur de la BDL, pressions qui s’inscrivent dans un contexte où Washington adopte une politique particulièrement interventionniste à l'égard du Liban. Nous vous en disons plus.

Résolution bancaire : faire assumer à tous les Libanais les pertes d’une minorité ?

Au Liban, le nombre de déposants individuels résidant dans le pays se situerait entre 550 000 et 650 000, pour une population totale de 5,5 millions d’habitants. À partir de là, une question fondamentale se pose : puisque tous les Libanais ne sont pas déposants, appartient-il à l’ensemble de la population d’assumer les pertes des détenteurs de comptes bancaires ? Mounir Younès vous résume les arguments de chaque camp.

Un nouveau plan de restitution des dépots en préparation à Baabda

Après de nombreuses et vaines tentatives de la part du gouvernement, des banques ou encore des députés, c’est à présent au tour de Baabda de s’essayer à l’exercice de l’élaboration d’un plan de restitution des dépôts bloqués en banque. Fouad Gemayel vous résume ce qu’il prévoit.

Cinq ans après le début de la crise, le lobby bancaire demeure un bastion inébranlable

Tout au long des cinq années de crise, le lobby bancaire libanais s’est érigé en rempart contre toute restructuration susceptible de menacer ses intérêts. Le pourra-t-il sous le gouvernement de Nawaf Salam ? Mounir Younès vous en dit plus.

Le président Joseph Aoun l’avait déclaré lors de son discours d’investiture : la question des réformes économiques et financières sera une des priorités de son mandat. De fait, après les multiples plans de restitution des dépôts bloqués, proposés par les précédents gouvernements, les banques ou encore les députés, et qui ont tous avorté depuis le début de la crise de 2019 au Liban, Baabda s’essaie à l’exercice à son tour. Concomitamment, et sans surprise, la même question revient sur le devant de la scène libanaise : qui doit porter le fardeau de la restructuration ? Décryptage du nouveau plan ; éclairage sur le pouvoir, aujourd’hui, du lobby bancaire ; question de la gouvernance de la BDL : voici une sélection d’articles sur tous ces sujets indissociables de la question de la restitution des...
commentaires (5)

Le coeur balance entre les H... et les Z.... Dans ce pays, il y a surtout des Zoros, je veux dire des Z...

cury luc

17 h 05, le 19 mars 2025

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Commentaires (5)

  • Le coeur balance entre les H... et les Z.... Dans ce pays, il y a surtout des Zoros, je veux dire des Z...

    cury luc

    17 h 05, le 19 mars 2025

  • Le dossier de la crise financière est aussi explosif que celui du port. Les responsabilités se situent aux plus hauts niveaux de la société et de la république. Ce sera un moment de vérité pour la reconstruction de l’Etat, et au passage pour savoir si nous avons élu des héros ou des zéros.

    Sam

    10 h 07, le 18 mars 2025

  • Avant de distribuer les pertes il faut clairement en désigner les responsables. Alors chacun contribue selon sa part de reponsabilité. Le déposant anonyme n’y est pour rien. Il n’a pas imposé à sa banque un taux d’intérêt. D’ailleurs il n’a jamais eu son mot à dire. On l’a volé puis humilié en décidant de lui “ octroyer” 300 $ par mois pour acheter son pain ! Les responsables doivent être nommément désignés et oblgés à rendre ce qui n’est pas à eux. Les requins voleurs ont expatrié leur butin alors que le Libanais honnête attend que saint charbel fasse un miracle et lui restitue son bien.

    Goraieb Nada

    07 h 33, le 18 mars 2025

  • Pourquoi ne pas envisager un impôt exceptionnel sur la fortune et les bénéfices commerciaux et industriels importants pour générer une partie de la somme nécessaire pour rembourser les déposants? En France, c’est une solution adoptée pour renflouer le budget. Alors pourquoi ne pas l’envisager au Liban pour une durée courte de 2 ou 3 ans?

    Marionet

    23 h 01, le 17 mars 2025

  • Il est grand temps de mettre hors d'etat de nuire les crapules bancaires. Si l'impunite devait s'imposer, si les deposants leses et floues depuis plus de 5 ans devaient supporter la facture, alors ca voudrait dire que l'etat de droit est une gigantesque blague au pays du cedre. Et, dans ce cas, nouveau president ou gouvernement reformiste ne seraient que mensonges. Malheureusement, c'est bien ce scenario qui semble avoir le vent en poupe. Tfeeeeeeehhhhhhhh !

    Michel Trad

    15 h 20, le 17 mars 2025

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