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Économie - Commentaire

Cinq ans après le début de la crise au Liban, le lobby bancaire demeure un bastion inébranlable

Selon un membre de l’ABL, un conseiller de Baabda aurait fini par admettre la nécessité de mobiliser une partie des actifs de l’État pour financer la restitution des dépôts.

Cinq ans après le début de la crise au Liban, le lobby bancaire demeure un bastion inébranlable

L’entrée de l’Association des banques du Liban (ABL) à Beyrouth. Photo d’archives ANI

Le lobby bancaire libanais a su imposer son emprise tout au long des cinq années de crise, s’érigeant en rempart contre toute restructuration susceptible de menacer ses intérêts et neutralisant méthodiquement les tentatives d’une réforme équitable en faveur des déposants sous les gouvernements de Hassane Diab et Nagib Mikati.Mais le pourra-t-il sous le gouvernement de Nawaf Salam ? Le doute s’installe. Derrière son apparente sérénité, le secteur bancaire redoute une approche qui le placerait au premier rang dans la répartition des pertes – estimées à plusieurs dizaines de milliards de dollars et constituées par l’épargne des déposants. Pourtant, il continue de miser sur le soutien de nombreux députés pour préserver ses intérêts et freiner toute réforme qui lui serait préjudiciable.Lors des séances parlementaires des 25 et 26 février...
Le lobby bancaire libanais a su imposer son emprise tout au long des cinq années de crise, s’érigeant en rempart contre toute restructuration susceptible de menacer ses intérêts et neutralisant méthodiquement les tentatives d’une réforme équitable en faveur des déposants sous les gouvernements de Hassane Diab et Nagib Mikati.Mais le pourra-t-il sous le gouvernement de Nawaf Salam ? Le doute s’installe. Derrière son apparente sérénité, le secteur bancaire redoute une approche qui le placerait au premier rang dans la répartition des pertes – estimées à plusieurs dizaines de milliards de dollars et constituées par l’épargne des déposants. Pourtant, il continue de miser sur le soutien de nombreux députés pour préserver ses intérêts et freiner toute réforme qui lui serait préjudiciable.Lors des séances...
commentaires (6)

Il n'y a pas de lobbys opposés á eux. Les commerçants, les industriels et les chefs d'entreprises ne les combattent pas directement. Les syndicats? Ils sont absents.

Moi

15 h 03, le 06 mars 2025

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Commentaires (6)

  • Il n'y a pas de lobbys opposés á eux. Les commerçants, les industriels et les chefs d'entreprises ne les combattent pas directement. Les syndicats? Ils sont absents.

    Moi

    15 h 03, le 06 mars 2025

  • ABL = Association des Bandits du Liban

    Pseudonyme

    10 h 59, le 06 mars 2025

  • Illegalite, irresponsabilite, incompetence et cupidite caracterisent nos crapules bancaires. Les termes "crise systemique" signifient tout simplement qu'il n'y a pas un voleur mais toute une mafia. Il est temps que les principaux membres de l'association de malfaiteurs denomee ABL (Association des Banques au Liban) rejoignent leur maitre, Riad Salame, a l'ombre.

    Michel Trad

    09 h 24, le 06 mars 2025

  • Les epargnants n'ont confie leur sous ni a l'etat, ni a la BDL. Il les ont confies aux crapules bancaires. Crapules bancaires largement co-responsables selon tous les standards internationaux. La BDL est venue a leur secours avec les circulaires de laivais aloi, en tete desquelles la 151 qui instaure le taux scelerat arbitraire de 15000 LL pour 1 $. Non contents d'avoir fait fuiter des milliards a l'etranger, avant et apres octobre 2019, les crapules bancaires sont en train de matraquer les depots "captifs" de commissions de plus en plus exorbitantes.

    Michel Trad

    09 h 20, le 06 mars 2025

  • Clair et intéressant. Le déposant a prêté son argent à la banque, et non à Riad Salameh ou à l’Etat. Il est donc dans son droit de réclamer à la banque seule la restitution de son dû. Les banquiers ont dû réaliser des bénéfices atronomiques en collusion avec la banque centrale. Ils ne pouvaient pas ignorer que les taux d’intérêt que leur servait la banque centrale étaient extrêmement louches. Ils ont joué le jeu et ont viré leurs gains et celui de leurs amis influents à l’étranger mais ont interdit aux déposants honnêtes de faire pareil. Ces requins avides méritent d’être jugés.

    Goraieb Nada

    07 h 42, le 06 mars 2025

  • Tout est dit: le premier test du pouvoir exécutif?

    Marionet

    00 h 15, le 06 mars 2025

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