
L’entrée de l’Association des banques du Liban (ABL) à Beyrouth. Photo d’archives ANI
Selon un membre de l’ABL, un conseiller de Baabda aurait fini par admettre la nécessité de mobiliser une partie des actifs de l’État pour financer la restitution des dépôts.
OLJ / Par Mounir YOUNES, le 06 mars 2025 à 00h00
L’entrée de l’Association des banques du Liban (ABL) à Beyrouth. Photo d’archives ANI
Il n'y a pas de lobbys opposés á eux. Les commerçants, les industriels et les chefs d'entreprises ne les combattent pas directement. Les syndicats? Ils sont absents.
ABL = Association des Bandits du Liban
Illegalite, irresponsabilite, incompetence et cupidite caracterisent nos crapules bancaires. Les termes "crise systemique" signifient tout simplement qu'il n'y a pas un voleur mais toute une mafia. Il est temps que les principaux membres de l'association de malfaiteurs denomee ABL (Association des Banques au Liban) rejoignent leur maitre, Riad Salame, a l'ombre.
Les epargnants n'ont confie leur sous ni a l'etat, ni a la BDL. Il les ont confies aux crapules bancaires. Crapules bancaires largement co-responsables selon tous les standards internationaux. La BDL est venue a leur secours avec les circulaires de laivais aloi, en tete desquelles la 151 qui instaure le taux scelerat arbitraire de 15000 LL pour 1 $. Non contents d'avoir fait fuiter des milliards a l'etranger, avant et apres octobre 2019, les crapules bancaires sont en train de matraquer les depots "captifs" de commissions de plus en plus exorbitantes.
Clair et intéressant. Le déposant a prêté son argent à la banque, et non à Riad Salameh ou à l’Etat. Il est donc dans son droit de réclamer à la banque seule la restitution de son dû. Les banquiers ont dû réaliser des bénéfices atronomiques en collusion avec la banque centrale. Ils ne pouvaient pas ignorer que les taux d’intérêt que leur servait la banque centrale étaient extrêmement louches. Ils ont joué le jeu et ont viré leurs gains et celui de leurs amis influents à l’étranger mais ont interdit aux déposants honnêtes de faire pareil. Ces requins avides méritent d’être jugés.
Tout est dit: le premier test du pouvoir exécutif?
Il n'y a pas de lobbys opposés á eux. Les commerçants, les industriels et les chefs d'entreprises ne les combattent pas directement. Les syndicats? Ils sont absents.
15 h 03, le 06 mars 2025