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L’Iran est-il en passe de perdre son influence régionale?

Le président Aoun martèle ses positions souverainistes, la Russie se laisse séduire par un deal avec les États-Unis... L'Iran se dirige-t-il vers une période d'isolement diplomatique ?

L’Iran est-il en passe de perdre son influence régionale?

Un véhicule de la Finul incendié sur la route de l'aéroport de Beyrouth le 14 février 2025. Photo IBRAHIM AMRO / AFP

Après les funérailles de l’ancien secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, le 23 février dernier, d’aucuns veulent croire que c’est toute une ère qui a été enterrée avec lui. Une ère notamment marquée par l’influence iranienne sur le Liban.

Or, dimanche dernier, le président Joseph Aoun a été on ne peut plus clair : « Le Liban est épuisé par les guerres des autres sur son territoire », a-t-il déclaré à une délégation de responsables iraniens présente à Beyrouth pour les funérailles de l'ex-chef du Hezbollah.

Côté américain, Donald Trump, après avoir, un temps, évoqué la piste diplomatique, met en oeuvre pour la politique « de pression maximale » sur cet élément central de l’« axe de la résistance ». Il y a quelques jours, les États-Unis imposaient ainsi des sanctions à six entités basées à Hong Kong et en Chine accusées d'être impliquées dans un réseau d'approvisionnement en drones iraniens. Pour ne rien arranger, Téhéran pourrait bien perdre sa relation privilégiée avec Moscou, alors que Russie et États-Unis multiplient les discussions directes. 

Autant de développements qui mènent à cette question à laquelle nos journalistes tentent de répondre : l’Iran est-il en perte de vitesse dans la région ? 

La Russie lâchera-t-elle l’Iran pour conclure un deal avec les État-Unis ?

Alliés de raison, Téhéran et Moscou s’étaient rapprochés ces dernières années à l’aune de la guerre en Ukraine, permettant à l’Iran de sortir de son isolement diplomatique. Et si Moscou retournait sa veste pour un deal avec Washington, à l’heure où Donald Trump fait peu de cas de Kiev ? Laure Maïssa Farjallah vous explique ce que ce virage impliquerait.

À Baabda, l'agonie de la tutelle iranienne

« Le Liban est épuisé par les guerres des autres sur son territoire ». Cette phrase, le président Joseph Aoun l’a prononcée devant une délégation iranienne, alors que le Hezbollah s'apprêtait à enterrer l’ancien leader du parti, Hassan Nasrallah. Une position souverainiste sur laquelle le chef de l’État libanais compte bien camper, au grand dam de Téhéran. Retrouvez l’édito de Rita Sassine.

Avion iranien : la tenaille de tous les dangers

Que le Hezbollah devienne un parti comme les autres, tout en évitant la guerre civile : voici le principal défi de la « nouvelle ère » ouverte par la mise sur pied du gouvernement Salam. Premier exercice donc, « l’Irangate » ou le « Planegate » - l’avion iranien empêché d'atterrir à l’AIB en février - derrière lequel s’est jouée la possibilité ou non pour le « nouveau Liban » d’éclore à l’ombre du bras de fer américano-iranien. Le commentaire d’Anthony Samrani. 

« Le Liban est épuisé par les guerres des autres sur son territoire », lance Aoun aux Iraniens

« Le Liban a payé un lourd tribut en défendant la cause palestinienne ». Devant une délégation iranienne venue assister aux funérailles de Hassan Nasrallah, Joseph Aoun avait tenu à rappeler ses ambitions quant à la politique des axes. Retrouvez ici l’essentiel de cet échange.

Trump 2.0 privilégie l’option diplomatique avec l’Iran

C’était il y a un mois à peine, mais depuis, le président américain a radicalement changé d'avis. Alors qu'aujourd'hui il prône la politique de « pression maximale », il fut un temps où il évoquait la piste diplomatique. Laure-Maïssa Farjallah vous expliquait alors les cartes dont chacun disposait pour négocier.

Le Hezbollah face au nouveau Liban

La déclaration ministérielle qui substitue pour la première fois « le droit de l’État à s’assurer le monopole de la détention des armes » au triptyque « Armée, peuple, résistance », est un autre signe que la façon dont le Hezbollah aborde les nouvelles réalités du Liban a beaucoup changé. Que signifie cette nouvelle réalité pour le parti et la communauté chiite en général ? Le commentaire de Michael Young.

Après les funérailles de l’ancien secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, le 23 février dernier, d’aucuns veulent croire que c’est toute une ère qui a été enterrée avec lui. Une ère notamment marquée par l’influence iranienne sur le Liban. Or, dimanche dernier, le président Joseph Aoun a été on ne peut plus clair : « Le Liban est épuisé par les guerres des autres sur son territoire », a-t-il déclaré à une délégation de responsables iraniens présente à Beyrouth pour les funérailles de l'ex-chef du Hezbollah.Côté américain, Donald Trump, après avoir, un temps, évoqué la piste diplomatique, met en oeuvre pour la politique « de pression maximale » sur cet élément central de l’« axe de la résistance ». Il y a quelques jours, les États-Unis imposaient ainsi des sanctions à six...
commentaires (1)

La puissance régionale de L'Iran s'avère etre le bluf du siècle. Après les raclées qu'ils se sont prises, je doute même que leur programme nucléaire soit aussi avancé qu'ils le laissent croire.

Moi

22 h 59, le 03 mars 2025

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Commentaires (1)

  • La puissance régionale de L'Iran s'avère etre le bluf du siècle. Après les raclées qu'ils se sont prises, je doute même que leur programme nucléaire soit aussi avancé qu'ils le laissent croire.

    Moi

    22 h 59, le 03 mars 2025

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