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Nos Lecteurs ont la Parole

En perte de vitesse encore et encore... Une fin de non-recevoir bénéfique

Tous ses adeptes le considèrent super perspicace. Je suis très sceptique sur la question. Et même que, personnellement, je suis convaincu du contraire.

Pour la simple raison qu’il aurait suffi que lui en personne, lui en particulier, annonce publiquement qu’il appuie la candidature d’un nom déterminé, pour que ce même nom soit massivement brûlé et rejeté, ou, du moins, qu’il soit l’objet de grandes réserves et de considérables doutes légitimes.

Son opposition catégorique au nom en question a donc été le meilleur propulseur en faveur de ce même nom qu’il a radicalement rejeté.

Par conséquent, il a été un levier idéal, à l’égard de celui qu’il persécutait et dont il ne voulait même pas entendre parler.

Et là, il me vient à l’esprit, un de mes textes (publié dans L’Orient-Le Jour du 19 novembre 2024), qui s’intitule « Méfiance légitime de la méfiance illégitime ».

Et de l’autre côté, cette même personne persécutée de sa part (rien que pour avoir refusé de mater manu militari la révolution d’octobre 2019) recevait, par ses « bons » soins, et à longueur de journée, coups et blessures (non pas involontaires, mais volontaires et délibérés), tout en restant parfaitement silencieuse. Très dignement, pas seulement parce qu’elle représentait « la grande muette », mais par éthique, elle ne bronchait même pas. Pas un mot, pas une parole prononcée et aucune réaction, Ya jabal, ma yhezzak rih, comme on dit dans le langage populaire libanais.

Ça devrait au moins faire réfléchir et remettre en question celui de qui émanait le veto. Cela, s’il est capable d’une remise en question plausible et en profondeur ? Connaissant le personnage, j’hésite à le croire. Il faut dire que j’ai de bonnes raisons pour en douter.

Pour réussir ce mandat fraîchement inauguré et haut la main, la recette est simple et pas compliquée. Il suffit de faire tout bonnement, juste le contraire des méthodes et des pratiques utilisées par un certain mandat révolu, de triste mémoire. La clé de la réussite, le secret du succès, c’est de ne faire que l’opposé et rien d’autre.

Dans ce cas précis, ce nouveau locataire de Baabda sera, indubitablement, l’une des figures les plus importantes de l’histoire moderne du Liban. Le président ayant œuvré à restaurer l’image morose du pays et à redorer son blason lacéré. À l’instar de Mahatir Mohamed, à plusieurs reprises Premier ministre de Malaisie, nommé par le Time Magazine, l’une des 100 premières personnes les plus influentes au monde en 2019. Parce que les Libanais que nous sommes méritons, à coup sûr, un sort meilleur et par ailleurs, pour que ce président tant attendu ne loupe pas le train de la bonne gouvernance et du développement durable du Liban.

Mabrouk, Monsieur le Président. Mabrouk, Joseph Aoun. Vous êtes un homme intègre, loyal, courageux et digne de foi. Que nos prières vous accompagnent. Surtout que votre tâche est épineuse et exige des efforts ardus et continus.

Michel Antoine AZAR

Avocat à la Cour

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « Courrier » n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, « L’Orient-Le Jour » offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes.

Tous ses adeptes le considèrent super perspicace. Je suis très sceptique sur la question. Et même que, personnellement, je suis convaincu du contraire. Pour la simple raison qu’il aurait suffi que lui en personne, lui en particulier, annonce publiquement qu’il appuie la candidature d’un nom déterminé, pour que ce même nom soit massivement brûlé et rejeté, ou, du moins, qu’il soit...
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