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Le chef d'état-major de l'armée israélienne Herzl Halevi a affirmé que la troupe "n'interfère pas dans ce qui se passe en Syrie" et qu'Israël n'a pas l'intention de gérer le pays.
Dans un discours prononcé aux forces de l'armée israélienne sur le plateau du Golan vendredi, il a noté qu'il y avait une menace que des "éléments terroristes" atteignent la région, notant que des soldats de l'armée israélienne ont été déployées pour les empêcher de s'y installer.
Israël et la Jordanie ont mené des discussions secrètes vendredi pour se concerter sur la situation en Syrie, ont affirmé trois responsables israéliens au journaliste d'Axios Barak Ravid.
Naïm Kassem a également espéré que le nouveau pouvoir en Syrie ne "normalisera pas" ses relations avec Israël.
"Nous avons soutenu la Syrie car elle a contribué à renforcer les capacités de la Résistance. Maintenant, le régime a chuté. Nous ne pouvons juger les nouvelles forces que lorsqu'elles prendront des positions claires et que tout sera régularisé en Syrie", a encore déclaré le secrétaire général du Hezbollah dans son discours.
"Nous espérons que le nouveau régime et le peuple syrien choisiront de coopérer avec le Liban (...) et que toutes les parties en Syrie participeront à la mise en place du nouveau pouvoir", a-t-il ajouté.
"Le Hezbollah a perdu la voie d'approvisionnement (militaire) via la Syrie, mais il s'agit d'un petit détail qui peut changer avec le temps. Cette voie peut être restaurée avec le nouveau régime, tout comme nous pouvons trouver de nouveaux moyens", a encore estimé le leader chiite. "Nous ne pensons pas que ce qui se passe en Syrie impactera le Liban", a-t-il enfin ajouté.
Le secrétaire général du Hezbollah Naïm Kassem a accusé Israël dans son discours de profiter du changement de régime en Syrie pour démanteler tous les moyens de défense du pays, en prétextant la nécessité de frapper préventivement pour défendre son territoire. "Nous sommes face à un ennemi expansionniste dangereux", a prévenu Naïm Kassem.
La réunion de Jordanie, accueillant ministres et responsables américains, européens, arabes et turcs pour discuter du dossier syrien après la chute du régime Assad, a souligné la nécessité d'un gouvernement syrien "inclusif et représentatif", selon le secrétaire d'État américain Antony Blinken.
Les Etats-Unis ont établi un contact "direct" avec le groupe islamiste Hay'at Tahrir al-Cham, a-t-il ajouté, selon des propos rapportés par l'AFP.
Le ministre libanais sortant des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib a souligné la nécessité de "préserver l'unité, la souveraineté, l'intégrité territoriale et les institutions de la Syrie, ainsi que le droit de son peuple à l'autodétermination".
"Le moment est propice pour soutenir la Syrie par le biais d'un plan d'urgence économique arabe", a-t-il affirmé, lors d'une réunion à Aqaba, en Jordanie, accueillant ministres et responsables américains, européens, arabes et turcs pour discuter du dossier syrien après la chute du régime Assad.
La Turquie a rouvert aujourd'hui son ambassade en Syrie qui était fermée depuis 2012, selon un journaliste de l'AFP sur place.
Le drapeau turc a été hissé sur l'ambassade, située dans le quartier de Rawdah qui abrite de nombreuses missions diplomatiques, en présence du nouveau chef de mission Burhan Koroglu, selon le journaliste. Des représentants du gouvernement transitoire nommé par les nouvelles autorités en place assistaient à la cérémonie. L'ambassade de Turquie à Damas avait fermé ses portes le 26 mars 2012, un an après le début de la guerre civile en Syrie, en raison de la détérioration de la situation sécuritaire et sur fond d'appels du gouvernement turc à la démission de Bachar el-Assad. Soutien de groupes rebelles syriens, la Turquie a salué la chute du pouvoir d'Assad le 8 décembre.
Le chef des services des renseignements turcs Ibrahim Kalin s'est rendu jeudi dans la capitale syrienne, selon les images diffusées par les médias turcs.
⚡ Le chef des rebelles syriens, Abou Mohammad al-Jolani, a déclaré samedi que ses forces n'étaient pas en conflit avec Israël et n'étaient pas "en mesure de mener une campagne contre lui", rapporte le Haaretz.
Il a ajouté qu'Israël avait opéré en Syrie dans le passé sous le prétexte de la présence de l’Iran dans le pays, mais qu’à présent "il n’y a plus d’excuses pour une intervention étrangère en Syrie après le départ des Iraniens"
⚡ La Russie retire ses forces militaires des lignes de front dans le nord de la Syrie et des postes situés dans les montagnes alaouites, mais elle ne quitte pas ses deux principales bases dans le pays après la chute du président Bachar el-Assad, ont déclaré quatre responsables syriens à Reuters.
Un officier supérieur de l'armée syrienne en contact avec l'armée russe a déclaré que certains équipements et officiers très haut placés étaient renvoyés à Moscou, mais que l'objectif à ce stade était de se regrouper et de se redéployer en fonction des développements sur le terrain.
Un haut responsable rebelle proche de la nouvelle administration intérimaire a indiqué à Reuters que la question de la présence militaire russe en Syrie et des accords passés entre le gouvernement Assad et Moscou n'était pas à l'ordre du jour.
« Cela sera discuté lors de futures négociations, et le peuple syrien aura le dernier mot », a déclaré ce responsable, ajoutant que Moscou avait établi des canaux de communicatio
Le secrétaire d'État Antony Blinken a demandé aux autorités irakiennes de sévir contre les groupes armés pro-iraniens, évoquant une opportunité après la chute du président syrien Bachar el-Assad qui a affaibli l'influence de l'Iran, a déclaré samedi un responsable américain.
Lors de sa visite à Bagdad vendredi dans le cadre d'une tournée régionale, Antony Blinken a rencontré le Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani, à qui il a demandé de museler les groupes armés chiites irakiens soutenus par l'Iran qui, depuis des années, attaquent périodiquement les forces américaines en Irak, et de prévenir le transfert d'armes iraniennes à travers le territoire irakien vers tout groupe affilié en Syrie, selon une source anonyme citée par l'AFP.
Celle-ci n'a pas souhaité commenter la réaction du chef du gouvernement irakien aux demandes du chef de la diplomatie américain, si ce n'est que le Premier ministre avait exprimé l'espoir que l'Irak puisse éviter d'être impliqué dans tout conflit.
En marge de la réunion en cours sur le dossier syrien entre responsable régionaux et occidentaux à Aqaba, en Jordanie, des diplomates arabes participant aux discussions ont indiqué à Reuters qu’ils cherchaient à obtenir des assurances de la Turquie concernant son soutien à un processus politique inclusif qui empêcherait une partition de la Syrie sur des bases sectaires.
La Turquie et les États-Unis, tous deux membres de l'OTAN, ont des intérêts divergents concernant certains des rebelles. Les rebelles soutenus par la Turquie dans le nord de la Syrie, l'armée nationale syrienne, ont lancé une offensive contre les Forces démocratiques syriennes (FDS) dirigées par les Kurdes du YPG.
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré aux responsables turcs lors d'une visite à Ankara que l'État islamique (EI) ne devait pas être en mesure de se regrouper et que les FDS ne devaient pas être détournées de leur rôle de sécurisation des camps abritant les combattants de l'EI.
Le chef de la diplomatie américaine a également dit qu’il s’agissait d’une période offrant "à la fois des opportunités mais aussi de véritables défis" pour la Syrie.
Un haut responsable des Émirats arabes unis s'est dit "inquiet" samedi des affiliations islamistes des groupes rebelles ayant fait chuter le président Bachar el-Assad et qui détiennent désormais le pouvoir en Syrie, dans des propos rapportés par l'AFP.
"Nous entendons des messages raisonnables sur la volonté de ne pas imposer de système aux Syriens, mais d'un autre côté la nature des nouvelles forces (au pouvoir, ndlr), leur affiliation aux Frères musulmans et à Al-Qaïda, sont des indicateurs assez inquiétants", a déclaré Anwar Gargash, conseiller diplomatique du président des Émirats arabes unis, lors d'un discours à la World Policy Conference organisée à Abou Dhabi.
Six bergers syriens ont été tués samedi par des combattants du groupe jihadiste Etat islamique (EI) qui ont volé leur bétail dans le désert de la région centrale de Homs, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Après avoir conquis de vastes zones en Syrie et en Irak voisin en 2014, l'EI a subi des revers successifs jusqu'à être défait en 2019 en Syrie. Les jihadistes repliés dans le désert syrien ont continué cependant de mener des attaques contre des civils, les forces du pouvoir déchu et les forces kurdes.
⚡ Alors que des informations indiquaient qu'ils étaient en train de quitter une base aérienne dans la région de Lattaquié, l'Institute for the Study of War, un think tank américain, a indiqué sur X qu'au moins quatre navires de débarquement et cargos russes seraient en train de quitter les ports russes pour le port de Tartous, probablement pour rapatrier des troupes et du matériel.
Le think tank ajoute que ces navires ne devraient probablement pas atteindre la Syrie avant plusieurs semaines.
Selon notre correspondante dans la Békaa, Sarah Abdallah, des miliciens palestiniens ont évacué la position qu'ils occupaient à la frontière libano-syrienne, à l'extérieur de la ville de Helwé, dans le caza de Rachaya.
Citant des sources diplomatiques, le quotidien Al-Akhbar a rapporté qu'Israël a entamé des discussions avec des interlocuteurs en Syrie et dans d'autres pays pour savoir où se trouve la dépouille de l'espion du Mossad Eli Cohen.
Les propriétaires de quelque 70 camions transportant des marchandises, bloqués dans la ville syrienne de Deraa, ont appelé les autorités libanaises à les aider à faire passer leurs véhicules par le poste-frontière de Masnaa pour rentrer au Liban. Une situation qui pourrait se débloquer dimanche, selon des informations du syndicat des agriculteurs de la Bekaa.
En Jordanie, ministres et responsables américains, européens, arabes et turcs tiennent ce samedi une réunion à Aqaba, sur la mer Rouge, pour discuter du dossier syrien après la chute du régime Assad.
Geir Pedersen, l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, a appelé à œuvrer pour éviter « l'effondrement des institutions syriennes », lors d'une rencontre avec le secrétaire d'État Antony Blinken, avant la rencontre internationale. Il a également plaidé pour un processus politique « crédible et inclusif pour former le prochain gouvernement ».
La monnaie syrienne s'est renforcée et se situe désormais entre 11 500 et 12 500 livres pour un dollar américain, selon les bureaux de change de Damas, rapporte reuters.
Les avions de guerre israéliens ont mené une quarantaine de frappes aériennes au cours de la nuit, ciblant d'anciens postes militaires syriens dans la campagne de Damas, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, cité par les agences de presse.
L'OSDH a précisé que l'armée israélienne avait détruit plusieurs cibles, notamment un centre de recherche situé au nord de Damas.
Parmi les objectifs visés, 28 frappes ont touché la région orientale de Qalamoun, située à environ 90 kilomètres au nord de la capitale. Les avions israéliens ont attaqué et détruit un dépôt d'armes, un aéroport militaire et des tunnels souterrains, a ajouté l'observateur de guerre.
Si elle a permis de renverser en quelques jours le régime de Bachar el-Assad, l'offensive éclair des rebelles syriens était planifiée depuis un an, a affirmé l'un de leurs commandants militaires au Guardian cette semaine.
Toujours sur le plan diplomatique, le secrétaire d'État américain Anthony Blinken a affirmé vendredi qu'il est "impératif" de travailler contre l'EI en Syrie après la chute de Bachar el-Assad, lors d'une visite à Ankara, la capitale turque.
La Syrie est aussi au cœur des discussions entre officiels américains et israéliens à Tel Aviv.
Le nombre de Syriens en Turquie retournant dans leur pays augmentera progressivement à mesure que la Syrie se stabilisera, a déclaré le ministre, alors que des premières vagues de retour depuis la Turquie ont été observées ces derniers jours dans le nord du pays, précise un responsable turc cité par Reuters.
M. Fidan a également ajouté que l'élimination des YPG kurdes était un "objectif stratégique" de la Turquie. Les "Unités de protection du peuple" (YPG) ont été un élément central des forces alliées aux États-Unis dans une coalition contre les membres de l'organisation État islamique (EI). La Turquie considère les YPG comme un groupe terroriste, étroitement lié aux militants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui ont combattu l'État turc pendant 40 ans.
L'autre information importante à suivre aujourd'hui concerne les relations diplomatiques entre la Turquie et le gouvernement des rebelles islamistes qui ont fait chuter le régime de Bachar el-Assad.
L'ambassade de Turquie à Damas reprendra ses activités ce samedi, a déclaré hier le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, ajoutant que la délégation diplomatique se rendait en Syrie.
"Nous voulons une Syrie sans terrorisme, où les minorités ne sont pas maltraitées. Nous voulons un gouvernement inclusif en Syrie", a-t-il déclaré lors d'une interview diffusée en direct sur la chaîne NTV vendredi.
Pour rappel, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a ordonné vendredi à l'armée de "se préparer à rester" tout l'hiver dans la zone tampon entre Israël et la Syrie sur le sommet du plateau du Golan, où se trouve une force de l'ONU.
⚡ De nouvelles frappes israéliennes ont visé tôt samedi des sites militaires à Damas et sa banlieue, près d'une semaine après la prise de la capitale syrienne par une coalition de rebelles, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Depuis la fuite dimanche du président déchu Bachar al-Assad, Israël a lancé des centaines de de frappes contre des sites militaires en Syrie, selon cette ONG basée au Royaume-Uni et disposant d'un vaste réseau de sources à l'intérieur de la Syrie.
"Les frappes israéliennes ont détruit un institut scientifique" et d'autres positions militaires à Barzé, à la limite nord-est de Damas, et visé un "aéroport militaire" dans les alentours de la ville, a ajouté l'OSDH.
Les frappes ont également visé des "entrepôts de missiles balistiques" et des lances-roquettes dans la région du Qalamoun, à la périphérie de Damas, ainsi que des "tunnels" sous les montagnes, précise l'ONG.
L'information principale de ce matin concerne l'armée russe, qui serait en train de se retirer de la base aérienne qu'elle occupait près de la ville côtière de Lattaquié.
Bonjour et bienvenue sur notre couverture en direct des événements en Syrie après la chute du régime de Bachar el-Assad.
Nous suivrons tout au long de la journée les développements dans le pays, les grandes déclarations et la situation à Damas, via nos reporters sur place.
Le paysage régional se transforme.
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"… Nous espérons que le nouveau pouvoir choisira de coopérer avec le Liban …" - À la limite il va coopérer avec les Talibans (et non pas l’État Liban)…
20 h 14, le 14 décembre 2024