À la suite du lourd bilan du bombardement d’une maison à Almate (caza de Jbeil) par l’aviation israélienne hier, comptant 7 enfants, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a indiqué dans un communiqué publié sur X que plus de 200 enfants ont été tués depuis le début de la guerre au Liban. « Les attaques horribles d'aujourd'hui (dimanche 11, ndlr) au Liban ont tué au moins sept autres enfants, portant le bilan à plus de 200 victimes », a écrit l'Unicef sur X. « En vertu du droit international humanitaire, les enfants ne doivent jamais être des cibles. Leur protection est une obligation légale », ajoute l'organisation, qui estime qu'un cessez-le-feu est « impératif pour mettre fin à cette violence dévastatrice ». .
L'Unicef mettait déjà en garde, fin octobre, contre les conséquences « dévastatrices » de la guerre sur la vie des enfants au Liban. « Depuis le 4 octobre de cette année, au moins un enfant est tué chaque jour et dix sont blessés », avait dénoncé la directrice générale de l’organisation internationale, Catherine Russell, observant que « la guerre qui fait rage au Liban bouleverse la vie des enfants, leur infligeant de graves blessures physiques et de profondes séquelles psychologiques ». L’organisation avait alors souligné l’urgence d’un cessez-le-feu permanent et immédiat, s’inquiétant du fait que « les enfants ne pourront pas vraiment guérir tant que les violences se poursuivent ».
Depuis le 23 septembre dernier et le début de la vaste campagne de bombardements du Liban-Sud et de la Békaa par l'armée israélienne, l'Unicef a « fourni des premiers secours psychologiques à plus de 9 600 enfants et personnes qui les ont à charge et un soutien communautaire à près de 10 000 enfants », indiquait-elle il y dix jours dans cette même déclaration.