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Politique - Reportage

« Si Nasrallah est mort, tu peux dire bye bye au Liban »

Une frappe aérienne massive a eu lieu vendredi contre le « quartier général » du parti chiite dans la banlieue sud de Beyrouth, visant le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a revendiqué l’armée israélienne.

« Si Nasrallah est mort, tu peux dire bye bye au Liban »

Scène de chaos, dans le quartier de la banlieue sud de Beyrouth, touchée par une frappe israélienne, le 27 septembre 2024. Photo Ibrahim Amro/AFP

Ce ne sont que des ombres qui vont et viennent sur la place des Martyrs, dans le centre-ville de Beyrouth. Julia et ses deux enfants attendent en silence dans une ambulance. Elle a fui Bourj Brajné, dans la banlieue. À quatre sur une moto, ils ont roulé comme des fous, encore secoués par la frappe massive qui s’est abattue contre la capitale en début de soirée. Des membres d’une association tentent de leur trouver un toit pour le nuit. « Où est l’État ? Ça fait des mois qu’ils sont censés se préparer à l’escalade, peste le responsable. Peu m’importe qui a été tué ce soir, pour moi ce qui compte là maintenant, ce sont ces deux gosses qui n’ont rien demandé. » Vendredi, un peu avant 18h30, l’armée israélienne a mené une frappe massive contre la banlieue sud de Beyrouth, visant le centre de commandement du Hezbollah où se trouvait le secrétaire général du parti Hassan Nasrallah. L’attaque aurait fait plusieurs centaines de morts selon les estimations de l’armée israélienne, mais le sort de Hassan Nasrallah était toujours inconnu plusieurs heures après la frappe.

Dans la demi-heure qui a suivi l’attaque, les rumeurs se sont propagées comme une traînée de poudre. Et si Hassan Nasrallah était mort ? Un peu plus loin, sous le poing de la révolution, symbole de la révolte populaire en octobre 2019 contre la classe dirigeante libanaise, ils sont des dizaines à ne pas savoir où ils passeront la nuit. « Nasrallah n’est pas mort. Si sa mort est confirmée, il n’y aura plus de sécurité au Liban. Tout le pays sera en guerre, pas uniquement les chiites », tente de se convaincre Youssef Ala’eddine, originaire de Majdel Selm (Marjeyoun). À ses côtés, une petite fille se cache les yeux. « Il n’est pas mort, il n’est pas mort », dit-elle. « Si c’est le cas, tu pourras dire bye-bye au Liban... », reprend Youssef. 

Fatmé*, une mère de neuf enfants assise à même le sol, acquiesce. « Les plus grands sont restés à la maison pour ne pas qu’on nous vole. On a juste pris les petits. Le minivan a demandé 100 000 livres libanaises (environ 1 dollar) par personne. Mais nous n’avons plus de quoi payer », raconte-t-elle en pleurant. Puis d’ajouter : « La guerre doit cesser. Ce sont nos enfants qui en paient le prix. »

Des soldats dans les décombres des bâtiments touchés par la frappe israélienne. Photo Ibrahim Amro/AFP

« Le Liban ne sera pas comme Gaza »

À Mar Mikhaël, seules quelques âmes errent dans la rue commerçante. Vendredi soir, les bars sont vides, fermés pour la plupart. Les lumières sont éteintes, les rues plongées dans le noir. « Après le 4-Août, on ne ressent plus rien », dit un musicien passant par là. Devant une buvette, un homme se présente comme un livreur, résidant à Hay el-Solom, dans la banlieue sud de Beyrouth. « Je ne suis pas parti car je n’en ai pas les moyens. Bien sûr que j’ai peur… »

De l’autre côté de la ville, la rue commerçante de Hamra est plutôt animée, mais personne ne se parle. Tout le monde a les yeux rivés sur son téléphone. « Cette frappe m’a complètement effrayé. J’essaie de voir si Hassan Nasrallah est mort ou pas », dit un agent de sécurité. « Cela ne changera rien s’il meurt. Il sera remplacé », estime-t-il toutefois.

Les cafés et les restaurants sont à moitié pleins. Trois femmes, déplacées de la Békaa, mangent du poulet et des frites. « Je n’ai pas eu peur de la frappe aujourd’hui. J’ai vécu pire lundi dans la Békaa », affirme Farah, traductrice de 25 ans, originaire de Taraya (Békaa). « Ce qui nous inquiète, c’est l’état de Hassan Nasrallah. Nous espérons qu’il n’est pas mort… » poursuit-elle. « Le Liban ne sera pas comme Gaza car la résistance est présente. Elle est plus forte que celle du Hamas », estime de son côté son amie.

Sur la route, trois jeunes commis de cuisine marchent avec leur sac à dos. Leur patron leur a dit de rentrer chez eux. Où ? « Au Akkar », disent-ils en chœur.

Six immeubles ont été totalement détruits par cette frappe, la plus violente depuis la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah, selon une source proche du mouvement. Mohamed Azakir/Reuters

« Le sayyed, c’est mon âme »

Dans le lycée libano-français Abdel Kader du quartier al-Zarif, la cour de récréation est noire de monde. Certains fument le narguilé. D’autres se réunissent comme si de rien n’était. Lundi, Imane a fui Kherbet Selem, dans le Liban-Sud. « J’ai mis 14 heures pour arriver jusqu’à Beyrouth. » Mais c’est la frappe de Dahyé qui l’a encore plus secouée. « Ça n’avait rien à voir. C’était encore plus fort, plus dur », assure-t-elle. « Mais peu importe le prix de cette guerre, nous sortirons victorieux. Le sayyed, c’est mon âme. Mais s’il meurt, cent sayyeds viendront à sa place », dit celle dont les trois fils ont été blessés « pour la cause » lors de la guerre de juillet 2006 et de la guerre en Syrie. Près d’elle, Zahra, la soixantaine, a attendu cette nuit pour fuir son appartement dans la banlieue sud de Beyrouth. « Aujourd’hui, c’était trop. Après ça, impossible de rester… J’ai peur que le sayyed soit mort. Il est tout pour nous. Sans lui, nous ne sommes rien. »

Des secouristes évacuent une personne blessée dans la violente frappe qui a touché la banlieue sud de Beyrouth. Photo AFP

Dans une autre salle de classe, une famille de Beit Lif sursaute lorsqu’un gamin ouvre la porte et hurle : « Vous avez entendu ? » « Quoi ? » disent-ils en chœur. « Rien du tout », blague-t-il. Soulagement. « Nous mourrons tous si le sayyed est mort », lâche une mère d'un combattant du Hezbollah, tué un mois plus tôt. Près d’elle, son cousin Ali* roulait dans le quartier lorsque la frappe de 18h30 a eu lieu. Il décrit une scène de panique, des gens qui tentent de sortir de la fumée en courant dans tous les sens. « Nous ne voulons pas de cette guerre. Qu’ils trouvent une solution et que l’on rentre chez nous », dit-il, avant de se ressaisir. « La résistance va être victorieuse. Même si le Liban devient Gaza, on ne rendra pas les armes. »

Peu après 23h, le porte-parole arabophone de l’armée israélienne Avichay Adraee a émis sur X de nouveaux ordres d’évacuation aux habitants de la banlieue sud se trouvant, selon lui, à proximité d’immeubles où le Hezbollah stockerait des missiles. « Pour votre sécurité et celle de vos proches, vous êtes tenus d’évacuer immédiatement ces bâtiments et de vous en éloigner d’au moins 500 mètres », a-t-il indiqué. Environ une heure plus tard, une pluie de bombes déferlait sur la banlieue sud...

* Les prénoms ont été changés.

Ce ne sont que des ombres qui vont et viennent sur la place des Martyrs, dans le centre-ville de Beyrouth. Julia et ses deux enfants attendent en silence dans une ambulance. Elle a fui Bourj Brajné, dans la banlieue. À quatre sur une moto, ils ont roulé comme des fous, encore secoués par la frappe massive qui s’est abattue contre la capitale en début de soirée. Des membres d’une...
commentaires (34)

Bye Bye à ceux qui disent Bye Bye !

PROFIL BAS

13 h 34, le 29 septembre 2024

Tous les commentaires

Commentaires (34)

  • Bye Bye à ceux qui disent Bye Bye !

    PROFIL BAS

    13 h 34, le 29 septembre 2024

  • Bye bye wilayet el fakihin ,bye bye ?

    Wow

    20 h 57, le 28 septembre 2024

  • Personne n'emportera le Liban avec lui.

    Khoueiry Marc

    19 h 54, le 28 septembre 2024

  • On peut se réjouir du fait qu’il n’y a plus qu’un troll parmi les commentateurs qui prend ses fantasmes pour des réalités. Le Liban a été détruit par HN et ses combattants et il vient encenser cette milice qui a saccagé le plus beau pays de la région. HN a dit répété qu’il voulait faire du Liban une république islamique. Si c’est ça le Liban auquel,il rêve, il peut toujours aller chez mollahs , on le troquerait volontiers contre des iraniens qui ne veulent plus vivre sous leur dictature.

    Sissi zayyat

    18 h 59, le 28 septembre 2024

  • Oui on dira bye bye à LEUR liban.Le liban islamiste. Le liban où les leaders politiques, journalistes, députés furent assassinés ou aux 2 personnalités qui ont survécu. Oui ce Liban? Évidemment Bye-bye. Nous voulons un liban fort de son armée. PACIFIÉ et ouvert. Retrouver une crédibilité auprès de nos amis arabes et étrangers. OUI BYE-BYE à VOTRE liban des enturbannés si certains pensent à cette idéologie et identité du LIBAN .Merci de ne pas censurer SVP. Fini l’hypocrisie. Faut dire ce que pensent la majorité des libanais et de vos lecteurs notamment !! RIP aux innocents

    LE FRANCOPHONE

    18 h 11, le 28 septembre 2024

  • Les partisans et les officiels de Hezballah demandent où se trouve l'Etat. Mais ils ont saboté l'Etat et l'ont détruit. Il ne peuvent pas agir durant des années en dehors de toute légalité, faire la guerre, protéger les criminels, pratiquer des actions de voyous dans les quartiers qu'ils n'habitent pas, attaquer ceux qui financent le pays (l'ouest et les pays du golfe) et puis demander à cet Etat qui n'a plus rien, de les aider. Pourquoi ils ne demandent pas à l'Iran?

    Moi

    17 h 06, le 28 septembre 2024

  • Le pays de cèdre existe depuis plusieurs millénaires et il continuera à exister

    William SEMAAN

    16 h 38, le 28 septembre 2024

  • L’interjection bye-bye utilisée en français familier, existe bien dans le dictionnaire Larousse. Nous ne pouvons l ‘admettre dans le quotidien Lorientlejour qui fait la fierté de tous les francophones.

    Linda Bassili

    14 h 36, le 28 septembre 2024

  • Si Nasralla est mort c’est plutot « bye bye le Hizbullastan »

    JPF

    12 h 34, le 28 septembre 2024

  • bye bye raw7a bala raj3a

    Liban Libre

    12 h 21, le 28 septembre 2024

  • BYE BYE

    LA LIBRE EXPRESSION. LA PATRIE EST EN DANGER.

    10 h 59, le 28 septembre 2024

  • Quel mauvais titre… c’est bien le contraire.

    Janane mallat

    10 h 36, le 28 septembre 2024

  • Vous publiez tout et n’importe quoi ! Bye bye certain au journalisme de qualité de l’orient ou du Jour, place aux articles à sensation sans queue ni tête ou aux écrits des adorateurs des milices

    Lecteur excédé par la censure

    10 h 34, le 28 septembre 2024

  • 3EYB CE QUE VOUS FAITES. C,EST SI PETIT ET SI BAS.

    LA LIBRE EXPRESSION. LA PATRIE EST EN DANGER.

    10 h 29, le 28 septembre 2024

  • VOUS N,AVEZ MEME PAS HONTE DE CE QUE VOUS FAITES.

    LA LIBRE EXPRESSION. LA PATRIE EST EN DANGER.

    10 h 21, le 28 septembre 2024

  • QU,ATTENDEZ-VOUS ? CHANGEZ COMME D,HABITUDE L,HEURE DE RECEPTION DE MON MOT ET LE COMMENTAIRE EN PREMIERE SUR L,ECRAN RESTERA A SA PLACE. TANT DE FOIS FAIT... UNE DE PLUS !

    LA LIBRE EXPRESSION. LA PATRIE EST EN DANGER.

    10 h 18, le 28 septembre 2024

  • On peut le regretter, mais c’est un fait incontestable : que ce soit contre l’EI (daesh) il y a 8 ans ou contre ES (Israël), le Hezb est le seul et unique garant et protecteur de la souveraineté libanaise, grâce à HN l’anti-sectaire qui l’a « libanisé » depuis les années 1990. Sans eux le Liban aurait cessé d’exister depuis longtemps, sa population aurait subi, dans toutes ses composantes, le génocide que lui promet les uns comme les autres.

    Jean abou Fayez

    10 h 14, le 28 septembre 2024

  • On peut le regretter, mais c’est un fait incontestable : que ce soit contre l’EI (daesh) il y a 8 ans ou contre ES (Israël), le Hezb est le seul et unique garant et protecteur de la souveraineté libanaise, grâce à HN l’anti-sectaire qui l’a « libanisé » depuis les années 1990. Sans eux le Liban aurait cessé d’exister depuis longtemps, sa population aurait subi, dans toutes ses composantes, le génocide que lui promet les uns comme les autres.

    Jean abou Fayez

    10 h 13, le 28 septembre 2024

  • CRAINTE DE TROUBLES INTERNES. QUI NE PEUT FRAPPER L,ANE FRAPPERA LE HARNAIS.

    LA LIBRE EXPRESSION. LA PATRIE EST EN DANGER.

    10 h 11, le 28 septembre 2024

  • On pourrait dire bye bye à la guerre et au chaos que HN a créé pour détruire notre pays. Le Liban ne serait que plus fort et surtout libre. Ses citoyens pourront choisir sans pression leurs gouvernants et ainsi le Liban renaîtrait de ses cendres. On espère que tous les Libanais sans exceptions auront appris la leçon cette fois-ci et qu’ils choisiront leurs gouvernants pour leur compétence et leur patriotisme et non pour les services qu’ils promettraient de leur rendre. Ils devraient en premier servir leur pays et les citoyens ne porteront que mieux.

    Sissi zayyat

    09 h 53, le 28 septembre 2024

  • « La guerre doit cesser. Ce sont nos enfants qui en paient le prix. » ..... dites cela au barbu et son parti qui ont mené le pays au gouffre.

    hrychsted

    09 h 52, le 28 septembre 2024

  • le choix du titre est pour le moins malvenu...

    Kaldany Antoine

    09 h 47, le 28 septembre 2024

  • Personne ne se réjouit de la mort des civils libanais, même s’ils avaient choisi de mourir pour lui. Mais la moindre décence était de laisser la justice faire son travail après le cataclysme du port. Ça personne n’est prêt à oublier. Mais nous avons toujours cru à la justice divine. Nous n’avons jamais voulu du mal à quiconque, contrairement à ceux qui n’ont eu de cesse de nous menacer et de nous tuer pour nous faire taire afin de nous asservir. Le Liban renaîtra plus fort et sera plus beau qu’avant son usurpation. Les Libanais qui ont été poussés à le quitter reviendront pour le ressusciter

    Sissi zayyat

    09 h 43, le 28 septembre 2024

  • Je suis désolée de dire à ceux qui se demandent “où est l’État”,, que le Hezb n’a pas consulté cet État presque inexistant quand il a pris, en solo, la décision d’entrer en guerre pour soutenir le Hamas.

    Hitti arlette

    09 h 00, le 28 septembre 2024

  • Ne pouvez vous pas dans ce moment de deuil pour tant de familles, mettre la politique et les rancunes de cote, ayez un peu de pudeur et d'humanite, meme envers vos ennemis quand ils souffrent

    Nader

    08 h 53, le 28 septembre 2024

  • Où est l’État ? Ça fait des mois qu’ils sont censés se préparer à l’escalade, peste le responsable d'une association !! Mais l'état n'existe plus même avant le le départ du dernier sinistre président.... Quant aux autres qui déclarent: Nasrallah n’est pas mort. Si sa mort est confirmée, il n’y aura plus de sécurité au Liban, on a de leur demander s'il y avait une once sécurité avec lui . Tout le pays sera en guerre, pas uniquement les chiites, je vous dis tout de suite que ce sera sans moi, j'ai piscine...

    C…

    08 h 41, le 28 septembre 2024

  • Faire la paix avec israhell !! Ho ho reveillez vous et n’ecoutez pas ´l’infirmier ´ quel manque total de nationalisme !! Ceux qui y croient se feront bouffer

    TAMIN FAROUCK

    08 h 25, le 28 septembre 2024

  • A quoi sert encore l'organisation onusienne si elle, et les pays qui en sont membres, se montrent jusqu'ici incapables de faire application le droit international ( et la résolution 1701 en particulier). Dire le droit sans avoir les moyens coercitifs de le mettre en oeuvre est lettre morte. alors, je comprends que "La résistance" prenne le relai: aujourd'hui le Hisbollah, demain tout le peuple libanais avec, j'espère, l'appui de la résistance internationale. Soutenir "Israël" n'est pas la solution mais le problème.

    Edward Wuilquot

    08 h 02, le 28 septembre 2024

  • Ainsi, selon l’usage, le sayyed se cachait sous un immeuble résidentiel. Il semble qu’il en ait réchappé, mais une centaine de civils ont été sacrifiés pour lui. Sa mort aurait été une victoire pour Netanyahu et une source de joie pour beaucoup de libanais, mais, à terme, n’aurait rien résolu. L’hydre a plusieurs têtes qui repoussent toujours. - "Peu m’importe qui a été tué ce soir, pour moi ce qui compte là maintenant, ce sont ces deux gosses qui n’ont rien demandé". Des paroles de simple sagesse. Cette même sagesse que Mikati attribue à Nasrallah alors qu’elle lui fait si cruellement défaut.

    Yves Prevost

    08 h 02, le 28 septembre 2024

  • HN ne représente rien ! C’est cet esprit de déification qui consume le Liban à petits feux ! Quand es ce que nous pourrons enfin construire un Liban pour les Libanais et par les Libanais et non par les zouaamas et pour les zouaamas !

    PROFIL BAS

    07 h 35, le 28 septembre 2024

  • À partir de maintenant, plus les partisans du Hezbollah vont s’entêter dans leur déni, plus le reste des Libanais mais aussi des Syriens des Iraquiens des Iraniens des Yéménites vont les détester. Et plus ils seront détestés plus ils s’entêteront dans leur déni. TOUT COMME UN CERTAIN PEUPLE QUI DEPUIS 2000 ANS VIT DANS LE DÉNI DE SON DÉICIDE et est d’autant plus détesté des autres qu’il s’entête dans son déni.

    MAKE LEBANON GREAT AGAIN

    07 h 33, le 28 septembre 2024

  • Permettez moi de vous dire que vos références sont nulles pour un titre aussi bouleversant!!! Et vous dites que les prénoms sont changés, les libanais ont assez de peur pour leur prédire un avenir aussi sombre...

    Salibi Andree

    07 h 33, le 28 septembre 2024

  • Si ce diable de HN disparait ,ce sera la resurrection du LIBAN. Tout le peuple libanais doit aider ISRAEL pour en finir avec cette plaie qui a détruit le pays depuis 1982. Certes il y a des morts,mais pour la liberté du LIBAN qui peut vivre en paix zt prospérité aux côtés d ISRAEL comme le font tous les pays arabes.

    HABIBI FRANCAIS

    04 h 20, le 28 septembre 2024

  • Les suiveurs opportunistes des mollahs doivent redescendre sur terre et redevenir humbles au lieu de rester dans un déni perpétuel .

    Wow

    02 h 02, le 28 septembre 2024

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