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Au fil de nos 100 ans - ENTRETIEN EXCLUSIF

Ibrahim Maalouf, retour aux sources du trompettiste à l'occasion du centenaire de L'OLJ

Le compositeur franco-libanais nous ouvre les portes de sa maison à Aïn el-Qabou, au cœur de la montagne libanaise. C’est là, entre les pierres centenaires, que repose la mémoire familiale. C’est là aussi qu’il vient se ressourcer plusieurs mois par an, lui qui est né au Liban pendant la guerre « un peu par hasard ». Rencontre un mois avant son concert à l'Hippodrome de Beyrouth, le 28 septembre, à l'occasion du centenaire de L'Orient-Le Jour. 


Depuis le salon de son arrière grand-père, Ibrahim Maalouf se confie à visage découvert au micro d'Anthony Samrani, co-rédacteur en chef de L'OLJ. Le quadragénaire évoque son lien complexe à son père, ce « génie » empli de « mystère » qui plane comme une ombre sur sa vie, explique sa quête de renouvellement permanent, qui l’a si souvent poussé à aller là où on ne l’attend pas.

L’artiste partage également ses souvenirs de jeune musicien aux débuts difficiles, lorsque les maisons de production lui claquaient la porte au nez une à une. D’un refus systématique - « bravo pour ce que tu fais, c’est génial, mais ce n’est pas pour nous » - il fera une marque de fabrique. « Tous ces ‘non’ catégoriques ont été ma chance. J’ai fait abstraction de tout ce que l’industrie aurait voulu que je fasse et je suis devenu indépendant », confie-t-il au micro d’Anthony Samrani, co-rédacteur en chef de L’Orient-Le Jour.

L’occasion aussi de revenir sur les accusations d’agression sexuelle à l’encontre du trompettiste, condamné en première instance en décembre 2018 avant d’être relaxé en appel en juillet 2020. Une affaire qui est revenue au devant de la scène le 25 août, quelques jours après le tournage de cet entretien, après que la directrice du festival du cinéma américain de Deauville, Aude Hes­bert, a pris la décision d’écarter le franco-libanais du jury. Cette dernière avait justifié son choix dans un communiqué en rappelant son « enga­ge­ment pro­fond contre toutes formes de vio­lences sexistes et sexuelles », arguant que « l’indus­trie se devait d’être exem­plaire ».

Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, Ibrahim Maalouf avait alors réagi en affirmant être « victime de harcèlement de la part de certaines personnes qui s’acharnent à vouloir le désigner comme coupable ». Un préjudice « moral et matériel », selon son avocate, qui pousse l’artiste à saisir la justice contre le festival.

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Pour la première fois au Liban, le musicien réalisera son spectacle « The Trumpets of Michel-Ange » à l'Hippodrome de Beyrouth le samedi 28 septembre à l'occasion du centenaire de L'Orient-Le Jour. Billets en vente sur le site de Virgin Ticketing.  

Depuis le salon de son arrière grand-père, Ibrahim Maalouf se confie à visage découvert au micro d'Anthony Samrani, co-rédacteur en chef de L'OLJ. Le quadragénaire évoque son lien complexe à son père, ce « génie » empli de « mystère » qui plane comme une ombre sur sa vie, explique sa quête de renouvellement permanent, qui l’a si souvent poussé à aller là où on ne l’attend...
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On vous souhaite plein succès Joyeux anniversaire à l’orient le jour

Danielle Nasr

20 h 12, le 31 août 2024

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Commentaires (1)

  • On vous souhaite plein succès Joyeux anniversaire à l’orient le jour

    Danielle Nasr

    20 h 12, le 31 août 2024

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