Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, aurait été informé « à l'avance de la nature de la riposte (du Hezbollah à l'assassinat par Israël de son commandant militaire), même s'il n'en connaissait pas nécessairement le timing », a rapporté mardi le journal koweïtien al-Anbaa, citant un haut responsable libanais qui a requis l'anonymat.
Selon le média, le chef du Législatif aurait étudié les répercussions de la riposte pour s'assurer qu'elle n'élargissait pas le front contre le Liban ». Contacté, un porte-parole du bureau de presse de M. Berry a refusé de commenter la question.
Dimanche, le Hezbollah a lancé ses représailles contre Israël en réponse à l'assassinat de l'un des principaux chefs militaires du parti, Fouad Chokor, le 30 juillet, dans la banlieue sud de Beyrouth, lors d'une frappe qui avait également tué trois femmes et deux enfants, et blessé au moins 80 personnes. Israël avait alors affirmé qu'il s'agissait d'une réponse à la frappe ayant tué douze enfants dans le village de Majdel Chams, sur les hauteurs du Golan syrien occupé par Israël, imputée au Hezbollah - une accusation que le parti chiite a fermement démentie.
Éviter de déplacer les habitants du Sud et de Beyrouth
Le haut responsable a également indiqué à al-Anbaa que « les dirigeants du Hezbollah ont pris en compte les intérêts d'une importante tranche des Libanais, en particulier les partisans de la résistance, en évitant de les déplacer de leurs lieux de résidence à Beyrouth et dans la banlieue sud, et en évitant de causer des dommages aux Libanais dans d'autres régions éloignées du Sud ».
Après les représailles de dimanche, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a exhorté les habitants du Sud et de la banlieue sud de Beyrouth qui avaient quitté leur domicile par crainte d'une escalade à « rentrer chez eux ».
Le conflit entre le Hezbollah et Israël dans le sud du Liban, qui a débuté il y a dix mois, a entraîné le déplacement de plus de 110 000 personnes, selon un rapport publié le 13 août par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). L'organisation estime que 110 millions de dollars sont nécessaires pour répondre aux besoins des personnes touchées par la violence actuelle.
Wow quel scoop!!! Et que voulez vous que ça nous fasse qu’il ait été mis au courant ou pas. On s’en fout totalement. Ce personnage n’existe même pas pour nous. Il ne nous représente pas et il n’a aucune légitimité de parler en notre nom tant qu’il n’a pas de Président de la République Maronite au sommet de l’Etat.
10 h 26, le 28 août 2024