Ce texte, tel un navire ballotté cherchant encore son cap dans la tempête financière, serait ensuite soumis au Conseil des ministres, qui, selon les délais constitutionnels, devrait l’approuver et le transmettre au Parlement avant la mi-octobre, comme lors de l’exercice précédent. Cependant, de nombreux écueils parsèment encore ce parcours législatif, à moins que l’exécutif ne se résigne à produire un budget simplifié, avec seules quelques retouches mineures par rapport au précédent.Mais même dans ce cas de figure, le temps ne s’est pas figé et, de la question du taux de change à adopter à celle des fonds à allouer pour la reconstruction du Sud en passant par les serpents de mer de la dette publique, des traitements des agents et des infrastructures, plusieurs obstacles cruciaux restent à surmonter.Le prix du « lollar »S'agissant du taux...