Les citoyens allemands au Liban, dont le nombre est estimé à environ 1 300, sont « invités d'urgence » à quitter le pays tant que cela est encore possible, a déclaré un porte-parole du gouvernement lundi, deux jours après une attaque à la roquette sur le plateau du Golan occupé par Israël qui a tué 12 enfants et adolescents. Tel-Aviv accuse le Hezbollah d'être responsable de cette frappe et a promis une riposte. Le parti chiite a nié toute implication dans cet incident.
« Nous sommes très préoccupés par la situation des Allemands sur le terrain et nous préparons ce qui doit l'être », a ajouté le porte-parole. La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, s'est entretenue avec plusieurs responsables, dont son homologue libanais, afin d'« atténuer la situation et d'éviter qu'elle ne s'aggrave », a aussi déclaré le porte-parole.
Le gouvernement allemand a dans ce contexte appelé toutes les parties au conflit du Moyen-Orient, en particulier l'Iran, à empêcher une escalade. Berlin « estime avec certitude » que l'attaque meurtrière sur un terrain de football dans les hauteurs du Golan a été menée par le Hezbollah basé au Liban et soutenu par l'Iran, a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères lors d'une conférence de presse régulière.
La frappe de samedi fait craindre un conflit plus large dans la région, où les tensions se sont intensifiées en raison de la guerre israélienne à Gaza, qui a débuté il y a plus de neuf mois suite à l'opération « Déluge d'al-Aqsa » lancée par le Hamas contre l'Etat hébreu.
Cet article est une traduction d'un article publié en anglais par Reuters.
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