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Campus - CONCOURS

Yara Mahfouz, de l’USJ, gagnante de la compétition « Ma thèse en 180 secondes »

La jeune lauréate ira défendre les couleurs du Liban lors de la finale internationale prévue le 21 novembre à Abidjan.

Yara Mahfouz, de l’USJ, gagnante de la compétition « Ma thèse en 180 secondes »

Yara Mahfouz a réussi à transmettre l’idée principale de sa recherche, en trois minutes, à travers un récit simple et captivant qui a accroché le public dès les premières secondes et a maintenu son attention tout au long de son exposé. Photo AUF

Exposer son sujet de recherche scientifique en français de façon claire, concise et convaincante en trois minutes, et pas une seconde de plus, tel est le défi qu’ont relevé les douze participants à l’édition 2024 du concours « Ma Thèse en 180 secondes », organisé le mercredi 26 juin dans les locaux du Conseil national de la recherche scientifique du Liban (CNRS-L), à Bir Hassan. Onze femmes et un homme, effectuant des thèses de doctorat dans différentes universités au Liban, notamment l’Université Saint-Joseph (USJ), l’Université Saint-Esprit de Kaslik (USEK) et l’Université libanaise (UL), ont participé à cette finale. La compétition, organisée par l’Agence universitaire de la francophonie au Moyen-Orient (AUF) et le CNRS-L depuis sept ans, a pour principale mission d’apprendre aux doctorants à présenter leurs travaux scientifiques en rendant les sciences accessibles à tous, mais également de développer leurs compétences communicationnelles en valorisant la langue française. Devant un jury composé de Jean-Noël Baléo, directeur régional de l’AUF Moyen-Orient, Tamara Elzein, secrétaire générale du CNRS-L, et Nada Merhi, rédactrice en chef au média francophone en ligne Ici Beyrouth, les 12 jeunes chercheurs, issus de domaines variés tels que la gestion, le droit, la science politique, l’architecture, etc., se sont succédé sur le plateau, essayant de vulgariser leurs problématiques pour les rendre accessibles au public et convaincre le jury.

Simplifier et vulgariser des concepts complexes

« L’évaluation de la durabilité des paysages, nouvel outil envers la durabilité paysagère », « L’efficacité perçue du contrôle interne au sein des PME libanaises », « L’intégration du développement durable dans la stratégie marketing des industries agroalimentaires », « La loi applicable au régime des biens des époux en droit international privé libanais », etc., autant de thématiques complexes qu’il fallait simplifier et expliquer de manière claire et intéressante en un temps très limité.Au terme des présentations, et après délibération du jury, c’est Yara Mahfouz de l’USJ qui a remporté la première place avec sa thèse intitulée « L’évaluation des niveaux de dioxines et de furanes dans les milieux maternels au Liban : facteurs prédictifs et corrélations avec les paramètres anthropométriques des nouveau-nés ». La jeune lauréate, qui vient de soutenir sa thèse de doctorat en science nutritionnelle, a réussi à transmettre l’idée principale de sa recherche à travers un récit simple et captivant qui a accroché le public dès les premières secondes et a maintenu son attention tout au long de son exposé. « Ce problème très complexe et très étendu touche particulièrement le Liban, vu le taux élevé de dioxines qui se dégagent de l’incinération illégale des déchets qui polluent l’atmosphère et affectent les aliments que nous mangeons », explique la gagnante. « Lors du questionnaire que j’ai mené auprès de femmes enceintes, je me suis rendu compte que les femmes qui étaient exposées ou proches des lieux d’incinérations, avaient significativement des taux plus élevés de polluants dans le sang. Il est donc essentiel de poursuivre la recherche pour trouver quels sont les aliments contaminés et trouver des solutions », explique-t-elle encore. Qu’est-ce qui à son avis l’a distinguée des autres candidats et a conquis le jury ? Elle répond : « Ma façon de présenter cette thématique compliquée de manière claire, compréhensible et sous forme d’histoire. » À noter que les participants ont suivi une formation auprès d’Alexandra Kodjabachi, coach en prise de parole en public. « Elle nous a appris à combattre notre peur sur scène. Et surtout, elle nous a conseillé de choisir une manière narrative pour expliquer un problème complexe, ce qui a joué en ma faveur », ajoute-elle. La jeune lauréate ira défendre les couleurs du Liban lors de la finale internationale 2024 prévue le 21 novembre, à Abidjan.Les deuxième et troisième places sont allées respectivement à Carla Dreij de l’UL, qui travaille sur les représentations sociales dans le cinéma contemporain au Liban, et à Yasmina Malek de l’USJ, pour sa recherche sur la loi applicable au régime des biens des époux en droit international privé libanais.

Exposer son sujet de recherche scientifique en français de façon claire, concise et convaincante en trois minutes, et pas une seconde de plus, tel est le défi qu’ont relevé les douze participants à l’édition 2024 du concours « Ma Thèse en 180 secondes », organisé le mercredi 26 juin dans les locaux du Conseil national de la recherche scientifique du Liban (CNRS-L), à Bir Hassan. Onze femmes et un homme, effectuant des thèses de doctorat dans différentes universités au Liban, notamment l’Université Saint-Joseph (USJ), l’Université Saint-Esprit de Kaslik (USEK) et l’Université libanaise (UL), ont participé à cette finale. La compétition, organisée par l’Agence universitaire de la francophonie au Moyen-Orient (AUF) et le CNRS-L depuis sept ans, a pour principale mission d’apprendre aux doctorants...
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