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Économie - Polémique

EDL se défend encore sur les produits dangereux dans le site de la centrale de Jiyé

Répondant aux informatiosn relayées par un site local, le fournisseur fait un parallèle avec la situation à Zouk.

EDL se défend encore sur les produits dangereux dans le site de la centrale de Jiyé

Le siège d'EDL à Beyrouth. Photo P.H.B.

Électricité du Liban (EDL) a répondu jeudi dans un communiqué à un article paru le 15 juin sur le site d’information Grand Liban, se penchant sur les « produits dangereux » stockés sur le site de la centrale de Jiyé, dans le Chouf, un dossier qui n’est pas sans rappeler un autre concernant une autre centrale thermique à l’arrêt à Zouk dans le Kesrouan.

Le site avait notamment rebondi sur un message posté sur X par l’ancien député du courant du Futur, Mohammad Hajjar. « Bien que les produits chimiques périmés utilisés lors du fonctionnement des unités de production thermique de Jiyé aient été détectés depuis longtemps par (l’armée), nous ne savons pas pourquoi l'entreprise sous contrat Tecmo/Combilift n'a pas pu obtenir les autorisations nécessaires pour retirer ces matériaux de l'usine »,  avait lancé le parlementaire.

Citant ses propres sources anonymes, Grand Liban avait émis de nombreuses interrogations sur la dangerosité potentielle des produits, leur conditionnement et les conditions auxquelles ils devaient être évacués.

EDL juge que les informations relayées par le site sont « complètement fausses » et que les produits chimiques entreposés à Jiyé sont « similaires à ceux de Zouk ». Évoquant des produits utilisés pour faire tourner les unités de production – ce qu’a aussi mis en avant Grand Liban - , le fournisseur assure qu’ils ne présentent « aucun risque pour la sécurité publique dans et autour de la centrale » et qu’ils sont « bien conditionnés et inspectés par les services de sécurité et les autorités compétentes ».

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L'armée chargée de transférer les produits chimiques de la centrale de Zouk vers un « lieu sûr »

Fin mai, EDL avait indiqué que les produits à Zouk étaient non inflammables, ne pouvaient pas exploser et « ne présentaient aucun danger pour la sécurité publique ». L’établissement public avait également démenti «les rumeurs» relayées par des médias et réseaux sociaux sur « la présence de nitrate d'ammonium » dans la centrale.

EDL a ajouté que les produits de Jiyé devaient être évacués dans les régles et dans « un seul conteneur » mais que la société sous contrat pour le faire, Tecmo, représentant de l’allemand Combilift, n’avait pas obtenu les autorisations des ministères concernés, notamment celui de l’Environnement. Une situation similaire là aussi à ce qui se passe à Zouk, un parallèle qu’EDL n’a pas manqué de faire. « Un certain nombre de sociétés spécialisées dans ce domaine ont été contactées et cinq d'entre elles ont affirmé être prêtes à faire une offre pour la destruction ou l'enlèvement de ces matériaux », a conclu le fournisseur public, sans plus de détails.

Combilift est la société qui avait été chargée de l’élimination des produits chimiques dans le port de Beyrouth, où s'est produite, le 4 août 2020, une double explosion devastatrice de plusieurs tonnes de nitrate d’ammonium. Elle a aussi inspecté les produits chimiques entreposés dans les installations pétrolières de Tripoli (Liban-Nord) et qui ont également été au centre d’une polémique.

Le gouvernement libanais sortant a demandé, vendredi dernier, à l'armée de procéder « immédiatement » au transfert de produits chimiques stockés dans la centrale électrique de Zouk, et dont la présence suscite la peur des habitants de la région, vers un lieu « inhabité et sûr » en attendant leur évacuation correcte.

Électricité du Liban (EDL) a répondu jeudi dans un communiqué à un article paru le 15 juin sur le site d’information Grand Liban, se penchant sur les « produits dangereux » stockés sur le site de la centrale de Jiyé, dans le Chouf, un dossier qui n’est pas sans rappeler un autre concernant une autre centrale thermique à l’arrêt à Zouk dans le Kesrouan.Le site avait notamment rebondi sur un message posté sur X par l’ancien député du courant du Futur, Mohammad Hajjar. « Bien que les produits chimiques périmés utilisés lors du fonctionnement des unités de production thermique de Jiyé aient été détectés depuis longtemps par (l’armée), nous ne savons pas pourquoi l'entreprise sous contrat Tecmo/Combilift n'a pas pu obtenir les autorisations nécessaires pour retirer ces matériaux de l'usine »,  avait...
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