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Politique - Guerre au Liban-Sud

Proposition française : retour « plutôt favorable » du Liban, la réponse d'Israël se fait attendre

Le chef de la diplomatie française, Stéphane Séjourné, s'est entretenu mercredi avec son homologue libanais Abdallah Bou Habib.

Proposition française :  retour « plutôt favorable » du Liban, la réponse d'Israël se fait attendre

Le président du Parlement, Nabih Berry, montrant au chef de la diplomatie française, Stéphane Séjourné, une carte recensant les dégâts des frappes israéliennes sur le Liban, dimanche 28 avril 2024, à Beyrouth. Photo d'archives/AFP

Christophe Lemoine, porte-parole adjoint du Quai d'Orsay, a indiqué jeudi que le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, s'était entretenu mercredi avec son homologue libanais Abdallah Bou Habib. Le chef de la diplomatie française « a rappelé l'engagement de la France en soutien à la souveraineté et la stabilité du Liban » et « rappelé les efforts menés par la France pour contribuer à la désescalade au Liban-Sud, notamment par le biais de consultations de toutes les parties en faveur d'une solution diplomatique ».  

Ils ont aussi évoqué le déplacement de l'envoyé spécial français, Jean-Yves Le Drian, mardi et mercredi à Beyrouth, alors qu'il y a « urgence à trouver une issue à la crise institutionnelle, à élire un président de la République et à former un gouvernement capable de répondre aux attentes et aux besoins des libanais ». L'ancien ministre des Affaires étrangères et de la Défense, qui a rencontré les principaux acteurs politiques parmi lesquels le Hezbollah, « n'a pas effectué de percée majeure », a indiqué jeudi à l'AFP une source diplomatique française à Beyrouth.  « Chaque partie campe sur ses positions », a poursuivi cette source. Depuis la fin du mandat du président Michel Aoun le 31 octobre 2022, le Parlement est incapable de lui élire un successeur, le Hezbollah comme le camp adverse ne disposant pas de la majorité pour imposer un candidat. Le blocage intervient alors que le pays est plongé dans une profonde crise économique, et que la guerre à Gaza s'y est répercutée, des violences opposant le Hezbollah à l'armée israélienne dans le Sud. Jean-Yves Le Drian a « souligné à ses interlocuteurs les dangers de prolonger le blocage » dans ce contexte régional explosif, selon cette source.

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Interrogé sur les propositions de la France faites à Israël et au Liban pour permettre une désescalade à la frontière, Christophe Lemoine a estimé que le retour a été « plutôt favorable » de la part des libanais mais il a indiqué qu'Israël n'avait toujours pas officiellement répondu à Paris.
La France tente depuis fin janvier de contenir les violences à la frontière entre Israël et le Liban qui menacent de s'étendre, et a soumis aux deux parties une première initiative, amendée début mai à la demande de Beyrouth qui jugeait la première version trop favorable aux thèses israéliennes. Le plan propose notamment un arrêt des violences des deux côtés et le retrait des forces al-Radwane, unité d'élite du Hezbollah, et des autres groupes armés à dix kilomètres de la frontière avec Israël, selon des responsables libanais. Il stipule que la Force intérimaire des Nations Unies (Finul) dispose de l'entière liberté de mouvement dans la région, que l'armée libanaise y joue un rôle accru et que ses effectifs doivent être renforcés.

La mission de Jean-Yves Le Drian au Liban cette semaine visait en outre à « préparer la visite du président américain, Joe Biden, en France, durant laquelle le dossier libanais pourrait être évoqué », selon la source diplomatique. Le locataire de la Maison Blanche est attendu en France le 6 juin à l'occasion des célébrations du 80ème anniversaire du débarquement des troupes alliées en Normandie.

Christophe Lemoine, porte-parole adjoint du Quai d'Orsay, a indiqué jeudi que le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, s'était entretenu mercredi avec son homologue libanais Abdallah Bou Habib. Le chef de la diplomatie française « a rappelé l'engagement de la France en soutien à la souveraineté et la stabilité du Liban » et « rappelé les efforts menés par la France pour contribuer à la désescalade au Liban-Sud, notamment par le biais de consultations de toutes les parties en faveur d'une solution diplomatique ».   Ils ont aussi évoqué le déplacement de l'envoyé spécial français, Jean-Yves Le Drian, mardi et mercredi à Beyrouth, alors qu'il y a « urgence à trouver une issue à la crise institutionnelle, à élire un président de la République et à former un gouvernement...
commentaires (3)

Pourquoi voulez-vous que Berry accepte les propositions pour trouver une solution alors qu’il n’en revient pas du rôle que ces représentants des pays lui confèrent. Ils viennent lui baiser la vague et céder à ses quatre volontés en le prenant pour un patriote qu’il n’a jamais été. Il jubile et n’arrive pas à croire ce qui lui arrive. Lui qui hier encore était menacé de sanctions s’il ne s’exécutait pas pour faciliter les élections, est devenu aujourd’hui le principal interlocuteur des soit disant pays aidants qui n’ont fait que le propulser et sacraliser chef d’état alors qu’il n’est qu’un age

Sissi zayyat

14 h 28, le 31 mai 2024

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Commentaires (3)

  • Pourquoi voulez-vous que Berry accepte les propositions pour trouver une solution alors qu’il n’en revient pas du rôle que ces représentants des pays lui confèrent. Ils viennent lui baiser la vague et céder à ses quatre volontés en le prenant pour un patriote qu’il n’a jamais été. Il jubile et n’arrive pas à croire ce qui lui arrive. Lui qui hier encore était menacé de sanctions s’il ne s’exécutait pas pour faciliter les élections, est devenu aujourd’hui le principal interlocuteur des soit disant pays aidants qui n’ont fait que le propulser et sacraliser chef d’état alors qu’il n’est qu’un age

    Sissi zayyat

    14 h 28, le 31 mai 2024

  • Le plan de partage de 1947 fut accepté par l'entité sioniste uniquement et refuse par les Etats arabes. La guerre de mai 1948 a donné 23% de la Palestine ottomane à l'entité sioniste et 7% à la Jordanie ( Cisjordanie) et à l'Égypte ( Gaza). En juin 67 l'entité reprend les 7% et tout le Sinaï ( plus de deux fois la taille de l'entité) En septembre les 3 non de Khartoum empêche le retour des territoires conquis et la création d'un état palestinien. Depuis l'eau a coulé sous les ponts.

    Dorfler lazare

    12 h 11, le 31 mai 2024

  • Israël pense comme toujours avoir raison tant que la communauté européenne et les USA le soutiennent dans ses projets expansionnistes et coloniaux. Il existe un plan de partage en 1947 qu’Israël et tous les états qui ont élaboré à ce plan doit être respecté et suivi à la lettre. Point barre. Pour le reste, il faut faire condamner Israël pour non respect du plan de partage aussi bien coté Israël - Liban que Israël - Palestine. Je ne voit pas pourquoi discuter pour d’autres alternatives. Il faut rendre à César ce qui appartient à César.

    Mohamed Melhem

    05 h 30, le 31 mai 2024

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