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Moyen-Orient - Éclairage

Mort de Raïssi : une succession compliquée, en attendant celle de Khamenei

Le décès du président iranien dans un accident d’hélicoptère soulève la question de sa succession, mais aussi, et surtout, celle du guide suprême Ali Khamenei.

Mort de Raïssi : une succession compliquée, en attendant celle de Khamenei

Des femmes sont rassemblées à Téhéran après la mort du président iranien Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère, le 20 mai 2024. Majid Asgaripour/WANA (West Asia News Agency)/Reuters

Le gouvernement iranien continuera d’opérer « sans la moindre perturbation ». C’est accompagné de ces mots que le cabinet de la République islamique a annoncé lundi matin la mort du président Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère, ainsi que celle de son ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian et d’autres responsables iraniens. Dans cette même veine, le guide suprême iranien a approuvé lundi la nomination à la tête de l’État du premier vice-président, Mohammad Mokhber, pour assurer l’intérim. Une manière de rassurer sur la continuité des institutions et d’étouffer les rumeurs de luttes internes qui circulent déjà en rapport à la succession du président, mais aussi du guide suprême Ali Khamenei, 85 ans. Le défunt chef d’État figurait en effet parmi les candidats pressentis pour le remplacer. Alors que tout...
Le gouvernement iranien continuera d’opérer « sans la moindre perturbation ». C’est accompagné de ces mots que le cabinet de la République islamique a annoncé lundi matin la mort du président Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère, ainsi que celle de son ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian et d’autres responsables iraniens. Dans cette même veine, le guide suprême iranien a approuvé lundi la nomination à la tête de l’État du premier vice-président, Mohammad Mokhber, pour assurer l’intérim. Une manière de rassurer sur la continuité des institutions et d’étouffer les rumeurs de luttes internes qui circulent déjà en rapport à la succession du président, mais aussi du guide suprême Ali Khamenei, 85 ans. Le défunt chef d’État figurait en effet parmi les candidats...
commentaires (5)

COUP INTERNE DE HAUTE ECHELLE, REFORME EN MARCHE. LES ACCESSOIRES VONT PAYER LE PRIX.

L. L. EXPRESSION : LA PATRIE EST EN PRESSANT PERIL

13 h 37, le 22 mai 2024

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Commentaires (5)

  • COUP INTERNE DE HAUTE ECHELLE, REFORME EN MARCHE. LES ACCESSOIRES VONT PAYER LE PRIX.

    L. L. EXPRESSION : LA PATRIE EST EN PRESSANT PERIL

    13 h 37, le 22 mai 2024

  • Dire ou ne pas dire : exécutions massives, violations des droits humains, impunité , absence de responsabilité , crimes et atrocités, « comité de la mort », exécution de milliers de prisonniers politiques et des membres s’opposant à toute présence étrangère. N’oublions les SANCTIONS. Pour UNE fois merci à ces ONG (de malheur), notamment Amnesty International qui décrit ces atrocités commises par les Anglo-Saxons et copains. VIVEMENT UN PROCÈS ÉQUITABLE. Merci pour des détails de la structure du pouvoir. Chez les Royau-Emiratis ! Cuillère d’OR dans la bouche, Domestiques à ses pieds ! Shou ?

    aliosha

    10 h 26, le 22 mai 2024

  • La mort de Raïssi ne va rien changer à la politique iranienne, puisqu’il n’était que le président de la République, c’est-à-dire, un sous-fifre, un simple exécutant. Toutefois, elle va détourner momentanément les iraniens de la guerre du hijab. Ils vont avoir à choisir – en toute démocratie, bien sûr – entre quelques candidats désignés par les autorités pour un poste sans pouvoir réel. L’impact véritable de cet "accident" (???), se fera sentir quand il faudra assurer la succession de Khamenei - dont Raïssi était le dauphin pressenti - au poste de guide suprême, siège du véritable pouvoir.

    Yves Prevost

    08 h 33, le 21 mai 2024

  • Plus L'iran est occupe dans ses affaires intérieures, plus le monda arabe est en paix. Il est temps que ce pays se retourne vers lui meme et nous fiche la paix.

    hrychsted

    06 h 52, le 21 mai 2024

  • En définitive , rien n'ébranle le régime des Ayatollah ! Ils le savent !

    Chucri Abboud

    03 h 06, le 21 mai 2024

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