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Agenda - Conférence

La réglementation des médias au Liban traitée par des spécialistes à l’USEK

La réglementation des médias au Liban traitée par des spécialistes à l’USEK

Une vue de la rencontre à l’USEK. Photo DR

La faculté des arts et des sciences de l’Université du Saint-Esprit de Kaslik (USEK), département de journalisme, en partenariat avec la faculté de droit et de sciences politiques, a organisé une conférence intitulée « Réglementation des médias au Liban : faits et dimensions ».

La conférence visait à explorer les changements dans le droit des médias et la réglementation des médias numériques, à comparer les pratiques juridiques au Liban avec les normes internationales, à établir un réseau avec des spécialistes dans le domaine et à discuter de la manière de naviguer sur la voie de la transformation que le droit libanais des médias doit suivre.

Rita Khalil al-Khoury, directrice du département de journalisme, a ouvert la séance en affirmant : « Nous avons voulu cette conférence éducative et informative dans sa forme et son contenu. » Elle a précisé que plusieurs amendements ont été proposées par l’Unesco sur la dernière version du projet de loi sur les médias (juillet 2021), dans le cadre d’une coopération avec le Parlement libanais, à la demande du ministre de l’Information, avec le soutien d’experts internationaux et locaux.

Karen Nasr Demirjian, doyenne associée de la faculté des arts et des sciences, représentant le doyen Pascal Demian, a soutenu que le « sujet est d’une grande importance à notre époque, et plus particulièrement au Liban, où les médias et le droit façonnent le tissu social et déterminent son évolution, tout en contribuant à la promotion des droits de l’homme et de la justice (...) En comprenant le cadre juridique de la pratique des médias, il est possible de mettre en évidence leur rôle dans la promotion de la démocratie et des droits de l’homme ».

Quant à Béchara Karam, chargé de cours à la faculté de droit et de sciences politiques, il a pris la parole au nom du doyen de la faculté, le père Wissam Khoury, et a estimé que « la société libanaise a établi des lois relatives aux médias axées sur le principe de liberté, mais qui sont insuffisantes et dépassées. Elles n’ont pas suivi le rythme du développement technologique, ce qui a ouvert la porte à l’utilisation abusive de l’information ».

Par la suite, une session plénière modérée par la journaliste Nidal Ayoub Yacoub, conférencière à l’USEK, s’est tenue avec la participation de Georges Aouad, responsable du programme de communication et d’information au bureau de l’Unesco à Beyrouth, qui a abordé le sujet du soutien technique de l’agence pour le développement de la loi sur les médias au Liban ; Tony Mikhaïl, avocat, qui a parlé de l’Autorité de régulation des médias, de sa structure et de son champ d’action ; Rouba

el-Hélou, secrétaire générale du Centre libanais pour les droits de l’homme, qui s’est exprimée sur l’autorégulation et la corégulation, le cadre juridique et les normes professionnelles dans les médias indépendants, avec des exemples internationaux ; et Pierre el-Khoury, avocat, qui a discuté des défis juridiques auxquels est confrontée la régulation des médias au Liban à l’ère du numérique.

La faculté des arts et des sciences de l’Université du Saint-Esprit de Kaslik (USEK), département de journalisme, en partenariat avec la faculté de droit et de sciences politiques, a organisé une conférence intitulée « Réglementation des médias au Liban : faits et dimensions ». La conférence visait à explorer les changements dans le droit des médias et la...