Depuis le 8 octobre, la guerre fait partie du quotidien des habitants du Liban-Sud et, depuis quelques semaines, de la région de Baalbeck.
Si plusieurs dizaines de milliers d’entre eux ont quitté la région frontalière, ceux qui restent ne sont pas épargnés par les affrontements entre le Hezbollah et l’armée israélienne. Bourdonnement des drones, déplacements, fermeture des écoles et frappes en séries sur les localités sèment la confusion, la peur et le deuil.
Depuis l’entrée en guerre du Hezbollah, en soutien à Gaza, dans le cadre de ce que « l'axe de la résistance » appelle « l'unité des fronts », les morts se comptent en effet par dizaines. Et si ce sont principalement des combattants du parti chiite qui ont été tués par Israël, les bombardements ont également fauché plus de soixante-dix civils, des journalistes en reportage dans le Sud et des secouristes qui, bien qu’ils soient souvent affiliés à des organisations partisanes, restent considérés comme des cibles civiles au regard du droit international. Un policier et un sergent de l’armée libanaise sont également mentionnés dans cette liste, le Liban et sa troupe n’étant pas impliqués dans le conflit.
Ci-dessous, nous leur rendons hommage et mettons un nom et (lorsque c'est possible) un visage sur les victimes d’une guerre qui ne dit pas son nom.
Cet article a été mis à jour le 9 avril afin de refléter de nouvelles informations obtenues par L'Orient-Le Jour
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Tracy Chamoun
23 h 04, le 10 avril 2024