Rechercher
Rechercher

Politique - Présidentielle

Les ambassadeurs du quintette continuent leur tournée chez les leaders politiques libanais

A l'issue d'un entretien avec les diplomates, Samir Geagea a qualifié Nabih Berry de « baby-sitter » du Hezbollah.

Les ambassadeurs du quintette continuent leur tournée chez les leaders politiques libanais

Le président de la Chambre, Nabih Berry (au centre), entouré des ambassadeurs accrédités à Beyrouth des pays membres du quintette lundi 18 février 2024. Photo fournie par Aïn el-Tiné

Les ambassadeurs Lisa Johnson, Hervé Magro, Walid Boukhari, Ala’ Moussa et Saoud ben Abdel Rahman al-Thani, du quintette (États-Unis, France, Arabie saoudite, Égypte et Qatar) poursuivent ce mardi comme prévu leur tournée auprès des responsables politiques libanais en vue débloquer la présidentielle libanaise, vacante depuis presqu’un an et demi.

Les cinq diplomates se sont rendus dans la matinée chez l’ancien président Michel Aoun, fondateur du Courant patriotique libre (CPL) à Rabié (Metn). Ils doivent enchaîner par une visite, en principe à 13h, chez le chef des Forces libanaises Samir Geagea à Meerab (Kesrouan) avant de terminer la journée à Clémenceau (Beyrouth), par une réunion avec Walid Joumblatt, l’ex-président du Parti socialiste progressiste.

« Nous avons écouté les conseils du président et discuté de la vision du quintette, menant à l’élection d'un chef de l'Etat et réalisant une percée dans ce domaine », s’est contenté de déclarer Ala’ Moussa à sa sortie du domicile de Michel Aoun selon un communiqué publié par le bureau de presse de Michel Aoun.

Lire aussi

Le quintette mise sur « la flexibilité » : un nouveau pari risqué

Lundi, le groupe d'ambassadeurs s'était entretenu avec le président du Parlement Nabih Berry et le patriarche maronite, Béchara Raï. Dans son homélie prononcée mardi lors d'une messe au collège de Aïntoura à l'occasion de la fête de la Saint Joseph, le patriarche a indiqué que le quintette l'avait « informé de ses activités, de ses aspirations et de son plan de travail » et qu'il les avait appelés à « travailler sérieusement au salut du Liban ».

« J'ai expliqué aux ambassadeurs que la voie vers une solution est tracée dans la Constitution (libanaise), et que se mettre d'accord sur une personne (...) est contraire à la Constitution, à la démocratie et à la logique, surtout compte tenu de l'atmosphère de division qui prévaut dans le pays » a ajouté Mgr Béchara Raï. « La solution est d'aller au Parlement et d'élire le président conformément à l'article 95 de la Constitution, parmi les personnes dont les noms sont proposés ou d'autres, tous dignes d'intérêt, au cours de sessions successives » a-t-il encore insisté.

Geagea s'en prend à Berry

Les ambassadeurs se sont par la suite entretenus avec le chef des Forces libanaises Samir Geagea à Meerab, qui a salué leurs efforts visant à débloquer la présidentielle. « Nous ne sommes pas prêts à violer la Constitution ni à l'outrepasser pour élire un président affilié au Hezbollah », a-t-il ajouté, estimant que le parti chiite « veut une présidentielle sur mesure, qu'il continuera de bloquer dans le cas contraire », selon des propos rapportés par l'Agence nationale d'information. Il a également lancé une pique à l'adresse du chef du Législatif Nabih Berry, le qualifiant de « baby-sitter » du Hezbollah.

Les diplomates ont été reçus en début de soirée par le leader druze Walid Joumblatt et son fils Taymour, qui dirige le Parti socialiste progressiste.

Les ambassadeurs Lisa Johnson, Hervé Magro, Walid Boukhari, Ala’ Moussa et Saoud ben Abdel Rahman al-Thani, du quintette (États-Unis, France, Arabie saoudite, Égypte et Qatar) poursuivent ce mardi comme prévu leur tournée auprès des responsables politiques libanais en vue débloquer la présidentielle libanaise, vacante depuis presqu’un an et demi.Les cinq diplomates se sont rendus dans...

commentaires (2)

Ils peuvent continuer à tourner tels les darwiche tourneur jusqu’à la transe, rien ne sortira de leurs rencontres tant qu’ils n’ont pas sorti le bâton des sanctions pour vol en réunion, abus de confiance et collaboration avec des organisations terroristes pour les mettre devant leurs responsabilités et les traduire en justice. On ne peut pas négocier avec une mafia qui a sciemment ruiné son pays pour aider des fossoyeurs à l’achever afin qu’ils continuent de s’enrichir sur le dos du peuple sacrifié pour des causes qui ne le concerne aucunement. Vous faites fausse route et il est temps de chang

Sissi zayyat

11 h 20, le 20 mars 2024

Tous les commentaires

Commentaires (2)

  • Ils peuvent continuer à tourner tels les darwiche tourneur jusqu’à la transe, rien ne sortira de leurs rencontres tant qu’ils n’ont pas sorti le bâton des sanctions pour vol en réunion, abus de confiance et collaboration avec des organisations terroristes pour les mettre devant leurs responsabilités et les traduire en justice. On ne peut pas négocier avec une mafia qui a sciemment ruiné son pays pour aider des fossoyeurs à l’achever afin qu’ils continuent de s’enrichir sur le dos du peuple sacrifié pour des causes qui ne le concerne aucunement. Vous faites fausse route et il est temps de chang

    Sissi zayyat

    11 h 20, le 20 mars 2024

  • Ils visitent les élus de la mafia…c’est bien !

    LeRougeEtLeNoir

    09 h 09, le 20 mars 2024

Retour en haut