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Hadi Moustapha, cadre du Hamas tué dans une frappe israélienne, enterré dans le camp de Rachidiyé


Hadi Moustapha, cadre du Hamas tué dans une frappe israélienne, enterré dans le camp de Rachidiyé

Cortège funèbre de Hadi Moustapha, membre du Hamas tué par une frappe israélienne, dans le camp de réfugiés palestiniens de Rachidiyé à Tyr (Liban-Sud), le 14 mars 2024. Photo Mountasser Abdallah

Des dizaines de personnes ont assisté jeudi aux funérailles de Hadi Moustapha, membre du Hamas tué la veille dans une frappe de drone israélienne qui a visé sa voiture au sud de Tyr (Liban-Sud). Les funérailles ont eu lieu dans le camp de réfugiés palestiniens de Rachidiyé, où la victime vivait et qui est situé à côté du lieu de la frappe, rapporte notre correspondant dans la région Mountasser Abdallah.

Dans un message enregistré, l'ancien dirigeant du Hamas Khaled Mechaal a souligné « « l'importance historique des camps de réfugiés palestiniens en tant que témoins de la résistance et de la révolution », soulignant la « résilience du peuple palestinien face aux politiques d'occupation ». Selon l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), le camp de Rachidiyé est le deuxième camp de réfugiés palestiniens le plus peuplé au Liban.

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Lorsque la procession funéraire s'est achevée, les personnes présentes, parmi lesquelles des cheikhs, des représentants de factions palestiniennes, des groupes politiques, des militants civils et des réfugiés palestiniens, ont  présenté leurs condoléances à la famille de la victime. Son corps a ensuite été transporté à la mosquée Farouq, où des prières funéraires ont été récitées avant son enterrement. Des chants appelant à « la résistance, la vengeance du sang des martyrs et l'unité derrière le fusil de la résistance » ont été scandés, ajoute notre correspondant. Les participants ont également scandé avec colère des slogans condamnant les actions d'Israël contre les Palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, appelant à « l'escalade de la résistance et à l'unité contre de telles injustices ».

Selon le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, la victime était un « membre central » du Hamas qui « dirigeait des cellules de sabotage et des opérations sur le terrain dans plusieurs pays ». Il était également un membre clé du « département de construction » du Hamas, dirigé par Samir Fandi, un proche associé de Saleh al-Arouri, ancien numéro deux du Hamas tué dans une frappe de drone israélien en janvier dernier dans la banlieue sud de Beyrouth. Contacté par L'Orient Today, le Hamas n'a pas communiqué de détails sur le rôle joué par Hadi Moustapha au sein de l'organisation.

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