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Politique - Liban

Présidentielle : les FL accusent Berry de jouer le "tuteur" auprès des parlementaires

Présidentielle : les FL accusent Berry de jouer le

Un drapeau affichant le logo des Forces libanaises. Photo ANI

Les Forces libanaises (FL) ont critiqué lundi les prises de position du chef du Législatif, Nabih Berry, qui a fait savoir qu'il était prêt à présider « en personne et sans conditions préalables » toute session de dialogue visant à débloquer la présidentielle, dans des propos accordés au quotidien panarabe al-Chark al-Awsat.

« Nous ne demandons qu'une chose, c'est d'organiser une session électorale ouverte avec des tours de vote successifs, jusqu'à élire un président », ont déclaré les FL dans un communiqué, accusant par ailleurs le chef du Parlement de chercher à jouer le rôle de « tuteur » auprès des députés.

Les FL ont par ailleurs estimé que la proposition de Nabih Berry « signifie que toutes les échéances constitutionnelles, de la présidentielle à la désignation d'un Premier ministre, en passant par la formation d'un gouvernement, passeront par la table (de dialogue) de M. Berry, ce qui est contraire à la Constitution et au pacte national et ce que personne n'acceptera ».

« La proposition de M. Berry implique que les blocs parlementaires n'ont pas la liberté de se réunir entre eux », ont encore dénoncé les FL, dans une critique aux propos du chef du Parlement.

 Relancer les discussions autour de la présidentielle

« Le secrétariat général du Parlement est l'instance qui lance les invitations aux groupes parlementaires participant au dialogue que je présiderai moi-même et sans aucune condition préalable », avait fait savoir M. Berry à al-Chark al-Awsat, qui s'exprimait à l'issue d'une rencontre avec le groupe parlementaire de la Modération nationale (majoritairement des sunnites ex-haririens), qui entreprend depuis quelques jours une tournée des forces politiques du pays, dans l'espoir de relancer les discussions autour de la présidentielle. « En espérant que la rencontre autour d'une table de dialogue permettra de se mettre d'accord sur un candidat. Les conditions exceptionnelles que traverse le Liban nous appellent à mettre fin à la vacance présidentielle au plus tôt », avait-il ajouté. 

Le Liban est sans chef de l’État depuis octobre 2022, date de la fin du mandat de Michel Aoun. Depuis, 12 sessions parlementaires servant à élire un successeur se sont toutes soldées par un échec, faute de consensus politique. Les opposants au tandem chiite dénoncent la volonté du chef du Législatif et du Hezbollah d'imposer un dialogue national préalable à l'élection d'un président.

« Les discussions sérieuses se font dans les coulisses et ne se sont jamais arrêtées, mais elles n'ont pas eu de succès à cause de l'insistance de la moumanaa (nom donné aux partisans du duopole chiite) sur cette table de dialogue (berryste) anticonstitutionnelle », ont encore dit les FL. Ils ont par ailleurs estimé que la démarche du chef du Parlement « met en péril l'initiative de la Modération nationale ».

Les Forces libanaises (FL) ont critiqué lundi les prises de position du chef du Législatif, Nabih Berry, qui a fait savoir qu'il était prêt à présider « en personne et sans conditions préalables » toute session de dialogue visant à débloquer la présidentielle, dans des propos accordés au quotidien panarabe al-Chark al-Awsat.« Nous ne demandons qu'une chose, c'est d'organiser une...

commentaires (5)

IL S,EST DEJA DECLARE L,UNIQUE PRESIDENT AU LIBAN. FAISEUR DE CHEFS D,ETAT. GENERAL AUPRES DU GENERALISSIME SUPER STRATEGE BARBU ENTURBANNE AU Q.G. A DIX ETAGES SOUS TERRE. ANTRE DES LIONS QUI CRAIGNENT LES TEMPETES. NAYACHINE BEL JEMLEH...

LA LIBRE EXPRESSION

14 h 04, le 12 mars 2024

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Commentaires (5)

  • IL S,EST DEJA DECLARE L,UNIQUE PRESIDENT AU LIBAN. FAISEUR DE CHEFS D,ETAT. GENERAL AUPRES DU GENERALISSIME SUPER STRATEGE BARBU ENTURBANNE AU Q.G. A DIX ETAGES SOUS TERRE. ANTRE DES LIONS QUI CRAIGNENT LES TEMPETES. NAYACHINE BEL JEMLEH...

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 04, le 12 mars 2024

  • Vous n'avez qu'a forcer la porte du parlement et à y pénétrer. Si, comme vous le prétendez, vous représentez la volonté du peuple et la majorité des libanais, allez-y. Pour une seule fois.montrez vous DIGNES et assumez !

    Tabet Karim

    08 h 39, le 12 mars 2024

  • Ces "séances de dialogue" ne sont pas prévues par la Constitution. Elles sont informelles et Berry n’a donc pas à les présider. Que les députés présents choisissent eux-mêmes le président de séance. Berry n’a aucun droit de s’imposer. " la démarche du chef du Parlement met en péril l'initiative de la Modération nationale". Bien sûr et c’est bien le but recherché! Il ne faudrait surtout pas que les députés aient l’outrecuidance d’élire un président qui n’ait pas sa bénédiction.

    Yves Prevost

    07 h 15, le 12 mars 2024

  • Il se prend pour Dieu sur terre

    Eleni Caridopoulou

    00 h 41, le 12 mars 2024

  • Il propose et vous disposez. A quand une position ferme et courageuse face à cet individu qui se prend pour le propriétaire de notre pays parce qu’il fait partie des meubles. Il serait temps de changer de décor et de le remettre à sa place. Arrêtez de vous plaindre sans jamais passer à l’action pour stopper ses ardeurs.

    Sissi zayyat

    20 h 42, le 11 mars 2024

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