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Monde - Journée internationale des droits des femmes - ÉDITO

L’égalité femmes-hommes, une responsabilité qui nous engage toutes et tous

Près de neuf personnes sur dix nourrissent au moins un préjugé envers les femmes. Cette estimation, issue d’une étude internationale menée par le Programme des Nations unies pour le développement, a à peine changé en une décennie.

Les biais sexistes ont tendance à s’infiltrer dans tous les interstices de nos vies, qu’il s’agisse de choses en apparence sans importance, telles que nos choix vestimentaires et le choix de nos mots, ou de questions plus importantes, comme celle de savoir qui peut se hisser aux plus hautes fonctions d’un État, ou même qui mérite d’avoir accès aux droits humains les plus fondamentaux. Ces préjugés sont si enracinés qu’il peut être difficile de les reconnaître en nous-mêmes et autour de nous. Et quand on y parvient, les dénoncer mène souvent à des différends, voire des conflits, ce qui ne fait qu’aggraver les clivages. On le voit au quotidien sur les réseaux sociaux. Mais alors, comment combler cet écart qui persiste entre femmes et hommes ?

Les médias peuvent jouer un rôle important. Sans surprise, les biais de genre sont tout aussi présents dans le journalisme que dans d’autres sphères. Ils influencent les sujets qui font l’actualité, et la façon avec laquelle on les raconte. Un changement ne peut évidemment pas s’opérer du jour au lendemain, mais il est essentiel de prendre en compte l’impact de ces œillères sur la couverture médiatique et d’essayer d’aller à l’encontre des idées reçues et des généralisations simplistes.

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, L’Orient-Le Jour s’est associé à Sparknews et 16 médias basés dans différentes régions du monde pour vous proposer un regard international sur la situation des filles et des femmes en 2024.

Grâce à cette collaboration, nous souhaitons mettre en relief certains des obstacles qui entravent encore le chemin vers l’égalité femmes-hommes, mais aussi mettre en avant les femmes, les hommes, les associations, les mouvements citoyens et les politiques qui font avancer les choses à leur niveau.

En tissant des liens entre ces différentes perspectives partagées par des médias venus d’Afghanistan, d’Allemagne, d’Argentine, du Brésil, d’Espagne, des États-Unis, de France, du Japon, du Kenya, du Liban, du Maroc, du Nigeria et de Suisse, nous espérons donner à voir une image plus globale de ce qui se joue aujourd’hui. L’égalité femmes-hommes ne devrait pas seulement reposer sur les femmes, c’est une priorité pour chacune et chacun de nous, à l’échelle mondiale. Si on veut construire un monde meilleur, on ne peut le faire de façon biaisée.

Près de neuf personnes sur dix nourrissent au moins un préjugé envers les femmes. Cette estimation, issue d’une étude internationale menée par le Programme des Nations unies pour le développement, a à peine changé en une décennie.Les biais sexistes ont tendance à s’infiltrer dans tous les interstices de nos vies, qu’il s’agisse de choses en apparence sans importance,...

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EQUITE OBLIGE : CE N,EST PAS UNE FETE A CELEBRER AU LIBAN MALHEUREUSEMENT. LES MENTALITES SONT DU MOYEN AGE. IL Y MANQUE LA CEINTURE DE VIRGINITE.

LA LIBRE EXPRESSION

11 h 40, le 06 mars 2024

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Commentaires (2)

  • EQUITE OBLIGE : CE N,EST PAS UNE FETE A CELEBRER AU LIBAN MALHEUREUSEMENT. LES MENTALITES SONT DU MOYEN AGE. IL Y MANQUE LA CEINTURE DE VIRGINITE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    11 h 40, le 06 mars 2024

  • "Près de neuf personnes sur dix nourrissent au moins un préjugé envers les femmes ". Cette affirmation est assez étrange. Les femmes étant bel et bien des "personnes", il faut donc les inclure dans ces 9/10. Par ailleurs combien de personnes nourrissent-elles au moins un préjugé envers les hommes?

    Yves Prevost

    08 h 10, le 06 mars 2024

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