Trois miliciens du Hezbollah ont été tués dans une frappe de drone israélienne qui a touché de plein fouet une voiture samedi matin sur la route côtière reliant le village de Naqoura à la ville de Tyr au Liban-Sud, selon des sources de sécurité relayées par notre correspondant Mountasser Abdallah.
L'attaque s'est produite sur une route de transit principale pour la Force de maintien de la paix de l'ONU au Liban-Sud. Le porte-parole adjoint de la Finul, Kandice Ardiel, a affirmé à L'Orient Today que la route visée « est fréquemment empruntée par les forces de maintien de la paix, militaires et civiles ».
De son côté, le Hezbollah a annoncé la mort de trois de ses combattants dans la frappe : Farouk Harb originaire du village de Halloussiyé, Abbas Khalil de Sammahiyé et Hussein Badoui du village de Deir Kanoun al-Aïn.
L'armée israélienne a confirmé sur le réseau X qu'elle avait « frappé un véhicule dans le sud du Liban » dans lequel se trouvaient des combattants du Hezbollah qui avaient « lancé des roquettes sur le territoire israélien ». Elle a indiqué que les victimes opéraient avec la division Imam Hussein, qui est « affiliée à l'Iran et opère pour le Hezbollah ».
Qu'est-ce que la division Imam Hussein ?
Citant des officiers de renseignement israéliens, le quotidien panarabe al-Chark al-Awsat a rapporté en septembre 2023 que la division Imam Hussein, composée de sous-unités opérant en Syrie, est une branche du Hezbollah comptant un millier de membres.
Le site américain Newsweek affirme que cette division est liée aux forces al-Qods du Corps des gardiens de la révolution iranienne. Un document partagé avec Newsweek par un membre d'une agence de renseignement d'un pays allié des États-Unis, laisse entendre que la division « a lancé contre Israël une attaque de missiles en janvier 2019, une attaque de roquettes en juin 2019 et une tentative d'attaque de drone en août 2019 qui aurait été interceptée » par l'armée israélienne.
Le document ajoute que la division Imam Hussein a été fondée par le commandant de la force al-Qods, le général de division Kassem Soleimani, en 2016. Ce dernier a été tué lors d'une frappe américaine en Irak en janvier 2020. Le texte suggère que cette formation d'élite et secrète a joué « un rôle majeur » en soutenant le gouvernement du président syrien Bachar el-Assad contre les rebelles et le groupe État islamique durant la guerre civile en Syrie.
24 heures meurtrières pour le Hezbollah
Le bilan continue de s'alourdir pour le Hezbollah au Liban-Sud, où il est engagé depuis le 8 octobre dans des combats quotidiens avec l'État hébreu. Samedi, la, formation chiite a annoncé dans un communiqué la mort de quatre combattants, trois tués samedi et un vendredi soir. Au total, 229 miliciens du Hezbollah ont été tués au Liban et en Syrie depuis le début de la guerre de Gaza.
commentaires (6)
On aurait mieux fait de chercher à nous developper avec les capitaux du Golfe et en vingt cinq ans avec le dynamisme du peuple Libanais nous serions déjà loin de tout cela! Mais Non il faut libérer Jérusalem ! Libérez déjà Chebaa des Syriens après on discutera pour Israël
PROFIL BAS
13 h 51, le 03 mars 2024