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Politique - Présidentielle au Liban

Les partis libanais sont « engagés et désireux » d'élire un président, affirme l'ambassadeur égyptien à Mikati

« Ce qui se passe à Gaza devrait inciter davantage le Liban à achever le processus d'élection d'un président », ajoute le représentant du Caire à Beyrouth.

Les partis libanais sont « engagés et désireux » d'élire un président, affirme l'ambassadeur égyptien à Mikati

Le Premier ministre libanais sortant, Nagib Mikati, recevant les ambassadeurs des pays du quintette au Grand Sérail à Beyrouth, le 1er mars 2024. Photo Mohammad Yassine

Les forces politiques du Liban sont « engagées et désireuses » d'élire un président de la République, a affirmé vendredi l'ambassadeur d'Égypte au Liban Alaa Moussa après une réunion entre le Premier ministre sortant Nagib Mikati et les ambassadeurs des pays impliqués dans le dossier libanais (France, Arabie saoudite, Qatar, États-Unis, Égypte) au Grand Sérail de Beyrouth.

Le quintette était représenté par les ambassadeurs Hervé Magro (France), Walid Boukhari (Arabie saoudite), Saoud ben Abdel Rahman al-Thani (Qatar), Alaa Moussa (Égypte) et Liza Johnson (États-Unis). Au cours de la réunion, M. Mikati a salué « les efforts » des cinq pays et les a encouragés à poursuivre leur action en faveur de l'élection d'un nouveau président, alors que le Liban est sans chef d'État depuis octobre 2022.

Un processus complexe

Selon Alaa Moussa cité dans un communiqué du Grand Sérail, la réunion a été « positive et importante ». Il a affirmé que le quintette avait constaté « ces derniers temps » que les forces politiques libanaises étaient « engagées et désireuses » d'élire un président. Toutefois, il a ajouté que le processus « n'est pas facile mais plutôt complexe » et qu'il est soumis aux « circonstances qui l'entourent ».

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« Ce qui se passe à Gaza devrait inciter davantage le Liban à achever le processus d'élection d'un président », a-t-il dit. « Les défis auxquels la région sera confrontée exigent que le Liban ait un président qui parle en son nom, c'est extrêmement important », a poursuivi M. Moussa.

Les dernières rencontres du groupe des Cinq visent à réaffirmer leur détermination à « faciliter et encourager l’élection d’un président » au Liban, comme cela avait été mentionné dans un communiqué publié à l'issue d'une de leurs réunions à l'ambassade de France, il y a une semaine. Une source diplomatique avait indiqué à L'Orient-Le Jour que le quintette veut à cet effet « établir une feuille de route basée sur une vision unifiée et tenter d’accélérer le processus avant le début du ramadan, prévu pour la première quinzaine de mars ».

Répondant à une question posée par un journaliste, Alaa Moussa a souligné que « la position du quintette est la même, ils parlent la même langue et il n'y a pas de différences entre ses membres ». Récemment, des informations ont circulé faisant état de désaccords, notamment la France et les États-Unis.

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« La prochaine fois, nous vous inviterons à assister aux délibérations du quintette, afin que vous sachiez à quel point l'harmonie et la coordination existent entre ses membres », a-t-il déclaré aux journalistes. Enfin, le diplomate a précisé que « le quintette ne discute pas des noms [pour la présidence] ; c'est un droit exclusif du Liban et des forces politiques libanaises ».

Cette réunion intervient alors que le groupe parlementaire de la Modération nationale (composé principalement d'anciens membres du Courant du Futur) a lancé une initiative, qui bénéficie du soutien du quintette. La Modération nationale propose de tenir des concertations parlementaires au sein de l'hémicycle, qui devraient déboucher sur un appel à la tenue de séances électorales ouvertes.

Les forces politiques du Liban sont « engagées et désireuses » d'élire un président de la République, a affirmé vendredi l'ambassadeur d'Égypte au Liban Alaa Moussa après une réunion entre le Premier ministre sortant Nagib Mikati et les ambassadeurs des pays impliqués dans le dossier libanais (France, Arabie saoudite, Qatar, États-Unis, Égypte) au Grand Sérail de Beyrouth.Le...

commentaires (4)

Tout le monde serait d’accords? J’en doute. Il y a ceux qui sont sûrs que leur bluff finirait par payer et les autres qui s’opposent à l’usurpation sous peine de tout perdre y compris notre pays. Alors comment trouver une solution à ce problème qui ne cesse de détruire notre démocratie sans laisser les plumes? En refusant de céder aux caprices des vendus ils usurpent le pouvoir, et en acceptant d’élire leur polichinelle ils deviennent les propriétaires de ce pays martyrisé par leurs soins. Alors où est la solution et qui peut prétendre la trouver tant que ce parti vendu détient ses armes?

Sissi zayyat

11 h 22, le 02 mars 2024

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Commentaires (4)

  • Tout le monde serait d’accords? J’en doute. Il y a ceux qui sont sûrs que leur bluff finirait par payer et les autres qui s’opposent à l’usurpation sous peine de tout perdre y compris notre pays. Alors comment trouver une solution à ce problème qui ne cesse de détruire notre démocratie sans laisser les plumes? En refusant de céder aux caprices des vendus ils usurpent le pouvoir, et en acceptant d’élire leur polichinelle ils deviennent les propriétaires de ce pays martyrisé par leurs soins. Alors où est la solution et qui peut prétendre la trouver tant que ce parti vendu détient ses armes?

    Sissi zayyat

    11 h 22, le 02 mars 2024

  • Ceux qui s'opposent toujours à l'élection présidentielle en refusant tout dialogue jouent avec le feu. L'après Gaza le prouvera..

    Raed Habib

    10 h 11, le 02 mars 2024

  • Encore des blagues. Ce n'est us rigolo. C'est meme lassant a la fin.

    Michel Trad

    22 h 37, le 01 mars 2024

  • Les partis libanais sont « engagés et désireux » d'élire un président, affirme l'ambassadeur égyptien à Mikati................... - BEN, OUI ! MAIS IL N,Y A PAS DEUX QUI LE VOIENT DE LA MEME FACON. ENTRE SOUVERAINISTES ET VENDUS L,ABYSSE EST ENORME. UNE PARTIE, PAS UN PARTI, A DES ARSENAUX D,ARMES SOPHISTIQUEES POINTEES SUR LES TEMPES DES AUTRES PARTIES. ENGAGEMENT ET DESIR, AVEC LES ARMES POINTEES, NE VEULENT RIEN DIRE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    19 h 55, le 01 mars 2024

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