John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, a précisé que les avions américains impliqués dans l'opération, qui a visé au total 85 cibles sur sept sites différents (trois en Irak et quatre en Syrie), avaient tiré "plus de 125 munitions de précision en trente minutes environ".
"Nous ne voulons plus voir une attaque de plus contre des positions ou des militaires américains dans la région", a-t-il ajouté.
Depuis la mi-octobre, plus de 165 frappes de drones et tirs de roquettes ont visé les soldats américains déployés avec une coalition internationale antijihadiste en Irak et en Syrie. Dimanche dernier, une frappe de drone attribuée par Washington à des combattants pro-Iran a tué trois militaires américains en Jordanie, près de la frontière syrienne, et les Etats-Unis avaient promis de répliquer.
John Kirby a toutefois assuré qu'il n'y avait pas de lien entre le moment choisi pour mener les frappes, qui dépendait entre autres des conditions météo, et la tenue vendredi d'une cérémonie pour le retour des corps de ces trois militaires, en présence du président Joe Biden. Le porte-parole a assuré que le gouvernement irakien, qui a fustigé une "violation de sa souveraineté", avait été prévenu à l'avance des frappes.
Il a en revanche assuré qu'il n'y avait eu "aucune communication" même informelle et indirecte avec l'Iran depuis l'attaque mortelle de dimanche dernier. Les Etats-Unis ne veulent pas d'une "guerre" avec l'Iran, a répété John Kirby.
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