Le Conseil constitutionnel (CC) s’est réuni mercredi pour examiner le recours en invalidation présenté, début janvier, par le Courant patriotique libre (CPL), de la loi votée au Parlement le 15 décembre 2023, pour proroger d’un an le mandat du commandant de l’armée, Joseph Aoun, et du reste des chefs d’appareils sécuritaires.
Les débats ont débouché sur une non-décision, aucun scénario n’ayant obtenu la majorité requise de sept voix sur dix. De ce fait, la loi faisant l’objet du recours demeure en vigueur, et le numéro un de l’institution militaire est maintenu à son poste contrairement à la volonté du courant aouniste.
Réuni le 15 décembre 2023, grâce à un feu vert de plusieurs protagonistes, notamment les Forces libanaises de Samir Geagea, le Parlement avait prorogé le mandat de tous les chefs d’appareils sécuritaires, contre la volonté du CPL et de son chef Gebran Bassil, dont le chef de la troupe (perçu comme un sérieux candidat à la présidence de la République) est la bête noire. En décembre dernier, M. Bassil avait même accusé Joseph Aoun de « corruption » et de « trahison ».
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Ça n’est pas grâce au patriotisme des intervenants libanais que notre armée échappe aux griffes des traîtres. C’est uniquement grâce aux interventions des pays amis qui ont forcé les libanais vendus à le faire malgré leur volonté de saquer leur pays. N’en déplaise à certains, les américains agissent pour maintenir un semblant d’autorité libanaise sur notre sol, contrairement aux fossoyeurs que certains préfèrent voir usurper notre pays pour en faire une porcherie à leur image. Nous préférons les bottes des civilisés plutôt que celles des barbares obscurantistes qui ont déjà fait leur preuve.
Sissi zayyat
12 h 58, le 01 février 2024