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Nos Lecteurs ont la Parole

Netanyahu-Hezbollah : deux faces opposées d’une même médaille ?

Dans le contexte complexe du Moyen-Orient, une dynamique dialectique se déploie entre Benjamin Netanyahu, Premier ministre d’Israël, et le Hezbollah, un acteur-clé au Liban. Cette interaction délicate se révèle être un jeu stratégique où chaque partie cherche à sauvegarder ses intérêts, souvent au détriment de la stabilité régionale.

D’une part, Netanyahu semble vouloir consolider sa position politique en adoptant une approche axée sur la confrontation avec divers acteurs régionaux tels que le Hamas, le Hezbollah, les houthis et l’Iran. La guerre, ou du moins la menace de la guerre, devient un moyen pour lui de renforcer son leadership en présentant un front fort contre les prétendus ennemis d’Israël. Cependant, derrière cette rhétorique se cache une réalité où la justification de l’action militaire est également cruciale pour son maintien au pouvoir.

D’autre part, le Hezbollah, organisation paramilitaire libanaise, trouve un intérêt stratégique dans le maintien d’une tension régionale. En maintenant une atmosphère de conflit, le Hezbollah justifie son existence aux yeux de la population libanaise, en présentant sa présence comme une nécessité face à la menace israélienne. De plus, la tension perpétuelle sert à affaiblir l’État libanais et à discréditer ses politiciens, renforçant ainsi l’influence du Hezbollah dans la région.

Les deux acteurs, bien que s’opposant ouvertement, partagent donc un intérêt commun dans le maintien de la tension et, si nécessaire, du conflit armé. La paix, aussi paradoxale qu’elle puisse paraître, représente une menace pour la légitimité de Netanyahu et du Hezbollah. En cas de résolution pacifique des conflits, ces acteurs politiques perdent leur principal outil de justification et de légitimation, ce qui pourrait conduire à un affaiblissement de leur influence respective.

Cette dualité expose les dynamiques complexes et parfois cyniques qui sous-tendent les relations politiques au Moyen-Orient. Alors que la rhétorique officielle peut être axée sur la sécurité nationale et la protection des intérêts, il est essentiel de comprendre que les motivations des acteurs régionaux peuvent également être profondément enracinées dans la nécessité de maintenir le pouvoir et la légitimité aux yeux de leurs populations respectives.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « Courrier » n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, « L’Orient-Le Jour » offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes.

Dans le contexte complexe du Moyen-Orient, une dynamique dialectique se déploie entre Benjamin Netanyahu, Premier ministre d’Israël, et le Hezbollah, un acteur-clé au Liban. Cette interaction délicate se révèle être un jeu stratégique où chaque partie cherche à sauvegarder ses intérêts, souvent au détriment de la stabilité régionale.D’une part, Netanyahu semble...

commentaires (1)

Je me demande s’ils ne sont pas complices …

Eleni Caridopoulou

17 h 53, le 25 janvier 2024

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Commentaires (1)

  • Je me demande s’ils ne sont pas complices …

    Eleni Caridopoulou

    17 h 53, le 25 janvier 2024

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