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Société - Liban

Les enseignants du privé en grève, au Liban, à partir du 23 janvier

Un accord de principe avait été trouvé mardi, mais il semble que les institutions scolaires aient fait marche arrière.

Les enseignants du privé en grève, au Liban, à partir du 23 janvier

Réunion chez le ministre de l’Éducation Abbas Halabi, en présence du président du syndicat des enseignants Nehmé Mahfoud et du secrétaire général des écoles catholiques, le père Youssef Nasr, ainsi que des représentants des comités de parents d’élèves, le 16 janvier 2023. Photo fournie par le ministère de l'Éducation.

Le syndicat des enseignants des écoles privées au Liban a annoncé, jeudi, qu'une grève sera observée à partir du mardi 23 janvier dans toutes les écoles privées au Liban. Les revendications minimales des enseignants reposent sur le financement de la caisse des retraites par les établissements scolaires, de sorte que chaque retraité puisse voir sa mensualité multipliée par sept.

Avec cette grève, le syndicat « proteste contre les institutions qui continuent de priver plus de 4.000 enseignants retraités de leur gagne-pain, les laissant à leur sort avec un salaire de trois millions de livres libanaises par mois, après 40 ans de service dévoué à l'éducation », peut-on lire dans le communiqué publié par le syndicat après une réunion. « Nous avons accordé suffisamment de temps pour résoudre ce problème, mais personne n'a agi », est-il ajouté.

« Malgré notre coopération avec l'initiative du ministre sortant de l'Éducation Abbas Halabi, et notre participation à la réunion tenue dans son bureau mardi, qui a abouti à un accord (...) malgré l'atmosphère positive et l'espoir qu'ont eu les enseignants retraités de recevoir des salaires leur assurant une vie au minimum décente (...) nous avons été surpris aujourd'hui par le ministère de l'Éducation, qui a informé le syndicat que les institutions scolaires n'allaient pas venir à la réunion prévue », ajoute le communiqué. Cela signifie, selon le syndicat, que ces institutions ont décidé de ne pas répondre à sa demande selon laquelle elles assureront des fonds pour que chaque enseignant retraité puisse voir sa pension de retraite multipliée par sept.

Mardi, un accord de principe avait été trouvé à l'issue d'une réunion chez le ministre Halabi, en présence du président du syndicat des enseignants Nehmé Mahfoud et du secrétaire général des écoles catholiques, le père Youssef Nasr, ainsi que des représentants des comités de parents d’élèves. Le syndicat des enseignants du privé avait donc décidé de ne pas faire grève. « Il n'y aura pas de grève demain, mais une journée d'enseignement normale, avait alors déclaré M. Mahfoud à l'issue de la réunion. Si nous signons l'accord dans les 48 heures, il n'y aura plus de problème, sinon nous retournerons aux assemblées générales (réunissant les enseignants) ».

La rencontre avait pour objectif de rapprocher des points de vue diamétralement opposés. D’une part, celui des écoles privées, qui ont formellement rejeté la loi sur la revalorisation des retraites des enseignants et l’obligation d’alimenter la caisse des retraites en dollars. D’autre part, celui des enseignants, qui réclament que le sort des 5.000 retraités de l’enseignement privé soit amélioré, car leurs mensualités ne valent plus rien depuis l’effondrement de la livre libanaise. Leurs mensualités oscillent entre un million et demi et trois millions de livres libanaises, soit entre 17 et 33 dollars au taux du marché.

Le syndicat des enseignants des écoles privées au Liban a annoncé, jeudi, qu'une grève sera observée à partir du mardi 23 janvier dans toutes les écoles privées au Liban. Les revendications minimales des enseignants reposent sur le financement de la caisse des retraites par les établissements scolaires, de sorte que chaque retraité puisse voir sa mensualité multipliée par sept.Avec...

commentaires (1)

Tous ces gars assis autour de la table ...Il n'y a qu'une seule femme?? Heureusement d'ailleurs. Comme si les institutrices n'existent pas?

LE FRANCOPHONE

23 h 28, le 18 janvier 2024

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Commentaires (1)

  • Tous ces gars assis autour de la table ...Il n'y a qu'une seule femme?? Heureusement d'ailleurs. Comme si les institutrices n'existent pas?

    LE FRANCOPHONE

    23 h 28, le 18 janvier 2024

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