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Économie - Economie

EDL somme encore les déplacés syriens de payer leurs factures

Un camp de réfugiés syriens à Ersal. Photo d'archives João Sousa

Electricité du Liban (EDL) a réitéré, dans un communiqué publié mardi, l’obligation pour « tous » les déplacés syriens de « régler les montants échus et à échoir » de leur facture, en contrepartie de leur consommation du courant électrique.

Le communiqué fait suite à un autre publié par l’office autonome, le 30 novembre dernier, dans lequel il avait annoncé avoir entamé le recouvrement des factures d’électricité dans les camps des déplacés syriens, et ce « dans le cadre d’un plan national d’urgence, sur base des données de 900 compteurs électroniques, installés il y a un an ». « Jusque-là, 110 procès-verbaux ont été délivrés dans nombre de camps », avait ajouté le texte.

EDL a mis en garde contre une utilisation « illégale » du courant électrique et « le non-paiement » des échéances », rappelant que « le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) avait décrit de tels actes comme « des infractions à la loi, génératrices de sanctions pour leurs auteurs », telles « la coupure du courant ou le paiement de pénalités ».

Le HCR avait en effet adressé le 29 août dernier des directives aux déplacés syriens, déclarant qu’il leur incombe de payer l’électricité qu’ils consomment, « comme toute autre personne vivant au Liban ». « Le HCR ne paie pas l’électricité ou l’installation de compteurs par Électricité du Liban au nom des réfugiés », avait précisé l’agence onusienne, recommandant aux déplacés de payer les factures « afin d’éviter toute interruption des services d’électricité ». « Se brancher illégalement au réseau électrique est une violation de la loi et peut entraîner des amendes et des poursuites judiciaires », avait en outre averti l’agence, soulignant que « lorsque les réseaux électriques sont surchargés, les risques d’incendie ou d’électrocution augmentent ».

D’un autre côté, EDL s’est félicitée dans son communiqué de mardi d’avoir recouvré les montants de factures lors de tournées dans les camps de déplacés syriens installés dans plusieurs régions libanaises. Le fournisseur public a salué « le climat positif » rencontré « pendant la quête des sommes dues par les camps des déplacés syriens situés dans diverses régions, notamment à Jeb Jennine (Békaa) et Marjeyoun (Liban-Sud) ». « Nombre de factures ont été réglées, tandis que d’autres sont sur la voie », a indiqué le communiqué, souhaitant que l’engagement à payer les sommes dues pour la consommation du courant électrique puisse se refléter dans tous les camps. « La collecte doit pouvoir être faite à travers tout le Liban », a insisté EDL, exhortant tous les déplacés syriens » à coopérer pleinement avec les équipes chargées de ce dossier en s’acquittant des montants dus ».

Electricité du Liban (EDL) a réitéré, dans un communiqué publié mardi, l’obligation pour « tous » les déplacés syriens de « régler les montants échus et à échoir » de leur facture, en contrepartie de leur consommation du courant électrique. Le communiqué fait suite à un autre publié par l’office autonome, le 30 novembre dernier, dans lequel il avait annoncé avoir entamé...

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