L’affaire Joseph Aoun n’en finit pas de secouer le Courant patriotique libre, et Nabil Nicolas semble le premier à en payer le prix. Ou du moins c'est ainsi que cet ancien député aouniste du Metn interprète une mesure prise à son encontre par le parti. « J’ai été contacté il y a quelques jours par des responsables au sein du CPL, m’appelant à me retirer (volontairement) du groupe WhatsApp du conseil politique du parti », raconte M. Nicolas à L’Orient-Le Jour. Et de poursuivre : « Dans un premier temps, j’ai cru que c’était une plaisanterie. Mais, par la suite, j’ai compris le message. Il s’agit d’un pas sur la voie de ma radiation », dit-il. D’autant que certains responsables au sein de la formation aouniste lui ont confié qu’il « allait trop loin » dans ses déclarations à la presse.
L’ancien député du Metn reconnaît qu'il est en désaccord avec le CPL sur plusieurs gros dossiers, devenus des chevaux de bataille du courant aouniste. « J’étais pour la prorogation du mandat de Joseph Aoun, non pas parce qu’il a préservé la stabilité de l’institution militaire, mais surtout parce que le président de la République n’a toujours pas été élu », dit-il, rappelant que – contrairement à ce qu'on le lui reproche – « ce n’était pas au commandant de l’armée de mater la contestation d’octobre 2019. Au lieu de s’en prendre à Joseph Aoun, il aurait suffi que le pouvoir politique prenne une décision qu’il aurait pu imposer à l’institution militaire, comme au reste des appareils de l’État ».
Autre pomme de discorde entre Nabil Nicolas et sa formation : la présidence de la République. « Ce n’est pas la bonne façon de gérer un tel dossier. Ils auraient dû s’accrocher à un candidat bien déterminé pour faire progresser les choses », estime M. Nicolas qui boycotte les réunions du conseil politique du CPL depuis 2020, dans la foulée du 4 août. « À la suite de la double explosion au port de Beyrouth, le CPL n’a rien fait pour faciliter la tâche au juge Tarek Bitar chargé de l’enquête », explique l’ex-parlementaire.
De l’autre côté de la barrière, le directoire du CPL réduit l’affaire à sa dimension la plus simple. Contacté par L’OLJ, Ghassan Khoury, vice-président du parti pour les affaires administratives, assure que Nabil Nicolas n’a pas été radié du parti à la faveur d’une décision prise par le tribunal partisan. « Nous lui avons simplement demandé de se retirer du groupe WhatsApp du conseil politique. Puis, nous l’avons supprimé », précise-t-il sans pour autant en préciser les raisons. « C’est une question strictement interne », se contente-t-il de dire, assurant que Nabil Nicolas fait toujours partie du CPL et que sa carte ne lui a pas été retirée.
Avis au CPL Fates une alliance avec le FL et vous serez le premier et plus grand parti du Liban, si évidemment Samir Geagea accepte. Que Samir Geagea propose dix amendements, et si le CPL accepte sept ou plus des amendements, même en y amenant ges rectifications mineures et que Samir Geagea accepte ces rectifications ou en rediscutant avec le CPL et que finalement, tout est résolu, alors l’attire l’affaire sera entériné..
19 h 56, le 16 janvier 2024