Le ministère libanais de la Santé a publié mardi son dernier bilan en date des affrontements au Liban-Sud entre le Hezbollah et Israël. Se basant sur les données des hôpitaux, il dénombre, jusqu’au 9 janvier 2024 inclus, 612 victimes en tout, dont 135 morts et 109 cas ayant requis une hospitalisation.
Sur le total des victimes répertoriées (incluant les décès et les blessés), 92 % sont des hommes, 96 % des ressortissants libanais, dont 62 % âgés entre 22 et 44 ans. Les blessures répertoriées par le ministère sont dues pour 44% d'entre elles à des lésions contondantes consécutives aux bombardements israéliens, pour 33% d'entre elles à une exposition aux déflagrations, et enfin pour 18% d'entre elles, à une contamination par des agents chimiques.
Le communiqué du ministère dresse également le bilan du nombre de déplacés dans le sud depuis le 8 octobre 2023, date du début des hostilités entre le Hezbollah et Israël. Jusqu’au 4 janvier 2024, 76.018 personnes ont été déplacées du Liban-sud. Le rapport cite pour référence l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Le document ajoute que le centre d’appel pour urgences médicales relatives aux maladies transmissibles et aux déplacés, sur le numéro vert 1787, a déjà reçu 461,171 appels en tout, dont 400 venant de personnes déplacées (deux durant la semaine écoulée).
Ces bilans réguliers publiés par le ministère de la Santé se basent exclusivement sur les chiffres émanant des hôpitaux, alors que d’autres données sont rendues publiques par d’autres sources. Ainsi, selon un décompte de L’Orient-Le Jour mardi, le nombre des seuls tués parmi les combattants du Hezbollah (au Liban et en Syrie), serait déjà de 157.
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