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Politique - ANALYSE

Le Hezbollah achève sa « libanisation », mais ce n’est pas qu’une bonne nouvelle

Non seulement ces trois derniers mois n’ont pas conduit le parti chiite à remettre en question la trajectoire qu’il a prise depuis 2006, mais ils sont en train d’accélérer sa mutation.

Le Hezbollah achève sa « libanisation », mais ce n’est pas qu’une bonne nouvelle

Des habitants du camp palestinien de Bourj Brajné, dans la banlieue sud de Beyrouth, suivent le discours de Hassan Nasrallah, le vendredi 5 janvier 2024, tout en jouant aux cartes. Photo Mohammad Yassine / L'Orient-Le Jour

Le Hezbollah a une identité multiple, qui s’est complexifiée au fil des décennies à mesure que le parti a diversifié ses activités. Depuis sa création par les gardiens de la révolution iranienne au début des années 1980, il a été un mouvement de résistance, un parti-milice, une organisation sociale, une mafia internationale ou encore une force d’intervention régionale. Il peut se permettre de revêtir, selon les circonstances, une ou plusieurs de ses identités sans jamais totalement renoncer aux autres. C’est sa principale force, ce qui le rend à la fois si difficile à appréhender et à combattre.

Mais plus il grandit, plus il s’enracine au Liban, plus il y joue un rôle de premier plan et plus il prend une trajectoire qui, presque naturellement, le conduit à mettre en veilleuse une partie de son identité au profit d’une autre. Plutôt que de le conforter dans son rêve de « libérer la Palestine », sa « victoire divine » de 2006 l’a au contraire encouragé à concentrer l’essentiel de son effort au renforcement de sa position sur la scène libanaise, jusqu’à en devenir, dix ans plus tard, le proto-Léviathan.

Plutôt que de fragiliser sa nouvelle position, ses interventions en Syrie, en Irak et au Yémen au cours de la décennie 2010 lui ont donné le sentiment, parfois réel, qu’il pouvait jouer ce rôle à l’échelle régionale, endossant plus que jamais le costume de grand exécutant de la politique iranienne au Moyen-Orient. En à peine quinze ans, le Hezbollah est ainsi devenu le maître du jeu – qui demeure toutefois contesté – au Liban et un acteur de poids sur la scène régionale.

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Mais ce nouveau statut a été acquis au prix d’une mise en sourdine de sa volonté d’en découdre avec son ennemi originel. La frontière libano-israélienne est restée calme pendant 17 ans et la milice chiite est allée jusqu’à donner son feu vert à la signature d’un accord sur la délimitation de la frontière maritime avec l’État hébreu en 2022. Le parti a expliqué à l’époque que cet accord n’était en aucun cas une forme de normalisation et se limitait à des questions techniques. Mais personne n’était dupe : le Hezbollah montrait ainsi non pas qu’il renonçait à la « résistance », mais qu’il avait désormais d’autres priorités, à commencer par la stabilisation de ses acquis au Liban et dans le monde arabe.

Plus le même qu'en 2006
L’attaque surprise et sanglante du Hamas le 7 octobre dernier a bouleversé dans un premier temps toute cette équation. Le Hezbollah a-t-il, à l’instar du Hamas, caché son jeu pendant des années afin de préparer une attaque de grande envergure ? Ou a-t-il été pris de court par celle-ci comme il le prétend ? Trois mois après, une grande part de mystère entoure encore cette question. Ce qui ne fait pas de doute, en revanche, c’est que depuis le 8 octobre, date du début des hostilités avec Israël, le parti chiite fait tout, dans les limites de sa logique, pour éviter l’ouverture d’une guerre totale. Israël franchit les lignes rouges, frappe en profondeur le territoire libanais, y tue des civils, assassine le numéro deux du Hamas en pleine banlieue sud, a déjà éliminé 158 combattants du Hezbollah, et ce dernier poursuit le combat en respectant les règles d’engagement.

La présence des porte-avions américains dans la région, qui sont venus expressément pour dissuader le Hezbollah, a certainement eu l’effet escompté. La formation pro-iranienne sait que le rapport de force lui serait très défavorable et qu’une guerre ouverte contre Israël pourrait aboutir à son affaiblissement voire à son élimination. Il ne peut pas prendre ce risque, sauf si l’enjeu est d’ordre existentiel pour lui ou pour son parrain. Sa priorité est de maintenir sa domination au Liban et l’influence de l’Iran dans la région et non de « libérer la Palestine ».

Le Hezbollah n’est plus le même qu’en 2006 parce qu’il a désormais beaucoup plus à perdre qu’à l’époque. Il est devenu le principal actionnaire de l’État libanais et doit agir en tant que tel. Il est prêt à entrer en guerre pour sauver le régime de Bachar el-Assad ; il est prêt à tout pour éviter que la justice fasse son travail dans l’affaire de l’assassinat de Rafic Hariri ou dans celle de la double explosion au port de Beyrouth ; il fait pour la première fois référence à ses « 100 000 combattants » après les incidents de Tayouné, en 2021 ; mais il ne veut pas se lancer dans une nouvelle aventure belliqueuse contre Israël.

Pour mémoire

Hassan Nasrallah, un mythe façonné par les guerres

Son comportement durant la séquence actuelle est révélatrice de son évolution. Non seulement ces trois derniers mois ne l’ont pas conduit à remettre en question la trajectoire qu’il a prise depuis 2006, mais ils sont en train d’accélérer sa mutation. Au point que Hassan Nasrallah se dit désormais ouvert à des pourparlers avec son ennemi sur l’après-guerre. Le fait que le Hezbollah accepte de négocier le retrait israélien des territoires occupés, qui sont au cœur de sa rhétorique pour justifier son refus d’abandonner les armes, est ainsi sans précédent. Cela implique qu’il reconnaît d’une certaine manière l’existence d’Israël, qu’il n’a plus l’intention de combattre son ennemi depuis le front sud et qu’il n’a plus besoin de cette excuse pour justifier son statut spécial sur la scène libanaise.

Il ne veut pas la paix et va continuer d’entretenir sa rhétorique sur la « résistance ». Mais il est clairement prêt à geler indéfiniment ce conflit, comme Hafez el-Assad l’a fait concernant le Golan au milieu des années 1970. L’accord de désengagement de 1974, négocié par Kissinger, a permis à l’ancien président syrien de ne plus être « encombré » par cette guerre qu’il ne pouvait pas gagner, sans pour autant faire la paix, et de pouvoir ainsi se concentrer sur le renforcement de son assise en Syrie puis au Liban.

Le Hezbollah s’est libanisé depuis 2006. Pas dans le sens où il agit désormais dans l’intérêt du Liban et non de l’Iran, mais dans celui que le destin du Liban est intrinsèquement lié au sien. D’un côté, c’est une bonne nouvelle, puisqu’il est davantage contraint de prendre en compte la réalité libanaise dans ses décisions. Mais de l’autre, cela veut dire qu’il va tout faire pour adapter encore plus cette réalité à son bon vouloir. L’État, c’est désormais lui... Et il souhaiterait que ce ne soit que lui.

Le Hezbollah a une identité multiple, qui s’est complexifiée au fil des décennies à mesure que le parti a diversifié ses activités. Depuis sa création par les gardiens de la révolution iranienne au début des années 1980, il a été un mouvement de résistance, un parti-milice, une organisation sociale, une mafia internationale ou encore une force d’intervention...

commentaires (33)

Parlons faits! L’afflux de milliers de réfugiés palestiniens comme syriens ne sont pas le résultat des seuls faits israéliens mais essentiellement des mauvaises décisions des dirigeants des pays du Moyen Orient. Ce sont les Palestiniens qui ont refusé TOUS les traités proposés depuis 1948. La défaite de l'OLP au Liban les a conduit a Oslo 2 mais l'assassinat de Rabin et les attaques du Hamas ont tout foutu en l'air. Le Hezbollah et ses alliés ont fait exactement la même chose, en 82, après l'assassinat de Bachir et répètent cette tactique depuis. Le Liban ne fait qu'en payer les frais ...

Pierre Christo Hadjigeorgiou

09 h 02, le 11 janvier 2024

Tous les commentaires

Commentaires (33)

  • Parlons faits! L’afflux de milliers de réfugiés palestiniens comme syriens ne sont pas le résultat des seuls faits israéliens mais essentiellement des mauvaises décisions des dirigeants des pays du Moyen Orient. Ce sont les Palestiniens qui ont refusé TOUS les traités proposés depuis 1948. La défaite de l'OLP au Liban les a conduit a Oslo 2 mais l'assassinat de Rabin et les attaques du Hamas ont tout foutu en l'air. Le Hezbollah et ses alliés ont fait exactement la même chose, en 82, après l'assassinat de Bachir et répètent cette tactique depuis. Le Liban ne fait qu'en payer les frais ...

    Pierre Christo Hadjigeorgiou

    09 h 02, le 11 janvier 2024

  • Article tout a fait au point. Vous avez exprimé la realité telle qu'elle est. Sans drama. Sans fioritures. Sans sentiments partisans mal placés.

    ..... No comment

    22 h 43, le 10 janvier 2024

  • Tres bonne analyse de M. Jacques Saleh

    nabil samir

    16 h 01, le 10 janvier 2024

  • Bonne analyse

    Kgz

    15 h 55, le 10 janvier 2024

  • Avec les millions de refugies syriens et palestiniens qui ont envahi et occupent le Liban, avec la demographie galopante de ces refugies et des souches libanaises demunies qui devorent l'espace vital pour la survie ecologique voire existentielle du Liban, la libanisation du Hezbollah devra etre notre dernier souci, car elle se produirait sur les lambeaux d'un pays en chute libre,  qui etouffe et s'enterre dans sa tombe en beton.

    Jacques Saleh, PhD

    15 h 33, le 10 janvier 2024

  • Israéliens, iraniens, yankees, français et autres UEins, palestiniens, syriens, ottomanoturks, hezbiotes, moumanaaotesdetoutbords, fédéralistes acharnés, arabiotes convaincus, 18 sectes diverses dont on se vante follement, wa halouma jarrote ...... !!! Le Bon Dieu nous a fichu une sacré blague une sacré baffe, et l'on ne sait plus qui en ricanne.... aaaaaakh ya baladna

    Wlek Sanferlou

    13 h 27, le 10 janvier 2024

  • Le Hezb est le resultat de l'occupation et de la repression au sud liban par Israel pendant pres d'un quart de siecle . Les jeunes agriculteurs chiites etaient poussés malgrés eux a quitter le sud occupé vers le sud de Beyrouth en attendant la fin de l'occupation. Resultat , au fil des années une banlieue misereuse et pauvre s'est formé ce qui finira par donner l'ossature du hezb . Le hezb est le resultat des politiques agressives israeliennes tout comme le Hamas l'est . Quand on veut regler un probleme on commence par la source .

    nabil samir

    10 h 52, le 10 janvier 2024

  • La paix négociée entre le hezbollah et Israël aura certainement un prix lors des négociations. Celle de reconnaître la main-mise du hezb sur le Liban en conservant ses armes. Et cela sera adoubé par l occident. Un peu comme l accord tacite entre Assad et Israël. Contrairement aux apparences Ça ne sera pas une bonne nouvelle pour les libanais, mais comme d habitude ça sera très malin de la part du hezbollah. Reste à savoir comment convaincre la rue chiite de ce revirement, mais cela ne devrait pas poser beaucoup de problème pour une milice bien armée ....Sihimir

    Nassif Salim

    10 h 07, le 10 janvier 2024

  • Il serait souhaitable que les analystes de l’olj se concentrent sur la menace existentielle pour le liban que represente pas moins de 2 millions de refugiés palestiniens et syriens. Etes vous aveugle a ce point pour ne pas voir cette menace existentielle creer par la strategie israelienne de demembrement de tout le moyen orient .

    nabil samir

    09 h 40, le 10 janvier 2024

  • Le Hizb, (à travers le discours de H. Nasrallah, à été faussement interprete'. Il a bien dit que le moment est propice pour reprendre Shabaa, (sous entendu par la force). Quant à sa part de popularité au Liban, on peut constater ( faute de l'accepter), que le Hizb représente une partie significative des Libanais. Ce qui lui donne une légitimité ( contestée par ses opposents bien sûr). A fin de régler ce " problème ", l'idée d'un referendum national sur les armes du Hizb me paraît être un indicateur fiable une fois pour toute. Une question existentielle de cette ampleur mérite qu'on en parle.

    Raed Habib

    09 h 05, le 10 janvier 2024

  • Une fois que le peuple aura compris la vraie nature de l’occupation du Liban par le Hezbollah, il comprendra comment elle s’est imposée, et verra naturellement comment y faire face. Elle s’est imposée avant tout par l’interdiction de toute présence étatique dans son fief, elle ne peut donc se combattre que par un état libanais qui IMPOSE sa souveraineté qui par définition ne se négocie pas. Ce qui ne veut dire autre chose que un gouvernement qui gouverne, c’est à dire très concrètement qui ne comprenne aucun partisan des armes illégales, et une révolution populaire pour imposer ceci.

    Citoyen libanais

    07 h 39, le 10 janvier 2024

  • Hezbollah: des facettes innombrables mais une seule vraie nature: armée d’occupation iranienne (néo-safavide) du Liban. Tout le monde le sait, et personne ne sait comment y faire face car cela implique d’admettre qu’en 2005 on a libéré le Liban de rien du tout. L’occupation néo-safavide du Liban a commencé bien avant le Hezbollah, dès l’avènement du régime des Assad en 70 puisque c’est ce même régime qui a donné le Sud-Liban en fief au Hezb en interdisant à l’armée libanaise de s’y déployer. L’armée des Assad était la dent de lait de l’occupation, le Hezb en est la dent définitive.

    Citoyen libanais

    07 h 22, le 10 janvier 2024

  • Il y a dans le contexte des discussions pour la “démocratie “ et le vote une confusion qui n’a jamais été élucidée. Est-ce que marier les filles à 12 ans et leur faire avoir 10 enfants est une responsabilité personnelle ou celle de l’état et de tous les autres citoyens quitte à ce qu’ils perdent une partie de leurs droits?

    Vincent Makhlouf / ENHANCED FORM

    06 h 55, le 10 janvier 2024

  • Toute organisation soit économique, politique, sportive a besoin de nouvelles recrues pour survivre. Parler des pseudo acquis du passé n’engendre pas de nouvelles recrues. Quel va être son slogan pour captiver les jeunes? Rafistoler des armes et cannons vieillissant, la dictature ne vont pas être suffisants. C’est la que la société peux faire une différence.

    Vincent Makhlouf / ENHANCED FORM

    06 h 47, le 10 janvier 2024

  • Le Hezbollah est absolument fini dans sa posture anti-israélienne à partir du Liban. Il va concentrer son dard et son poison sur l'intérieur, c'est évident.

    M.E

    06 h 16, le 10 janvier 2024

  • Alexandra m'a devancé. C'est plutôt le Liban qui s'est iranisé (tyrannisé?)...

    Gros Gnon

    05 h 40, le 10 janvier 2024

  • Excellent…

    Tony Nakhle

    04 h 28, le 10 janvier 2024

  • Avec les millions de refugies syriens et palestiniens qui ont envahi et occupent le Liban, avec la demographie galopante de ces refugies et des souches libanaises demunies qui devorent l'espace vital pour la survie ecologique voire existentielle du Liban, la libanisation du Hezbollah devra etre notre dernier souci, car elle se produirait sur les lambeaux d'un pays en chute libre, qui etouffe et s'enterre dans sa tombe en beton.

    Jacques Saleh, PhD

    01 h 17, le 10 janvier 2024

  • Pauvre Liban …

    Eleni Caridopoulou

    20 h 58, le 09 janvier 2024

  • Le hezb deposera les armes le jour ou l’armee libanaise prouvera sa capacité a defendre le territoire libanais. A ce jour rien n’est moins sur et les usa ne le souhaitent pas non plus . Et que dites vous aux chites libanais qui demandent un etat democratique laic avec un president elu au suffrage universel afin que tous les citoyens soient egaux en droit et en devoir ?

    nabil samir

    20 h 43, le 09 janvier 2024

  • - LIBANISATION ? MUTATION - PROMPTE VERS LA LIBANITE ? - BOBARD ! SINON, RAPIDE ACTION, - QU,ON LIVRE A LA LEGALITE, - L,ILLICITE ARSENAL PERSAN. - QU,ON LE JURE PAR SON TURBAN. - IL FAUT ETRE NAIF POUR CROIRE, - A CETTE BIEN BIZARRE HISTOIRE. - CA COPIE LA FABLE D,ANTAN, - DU LOUP HABILLE EN MOUTON.

    LA LIBRE EXPRESSION

    19 h 35, le 09 janvier 2024

  • Bravo pour la politiquement positive analyse du hezb, monsieur Trad. Non, malheureusement, ce parti ne se souciant aucunement de NOTRE Liban, a simplement peur d'etre aneanti par les massives consequences d'une aventure qui lui couterait son existence!!! Ce parti de malheur s'en fiche eperdument de nous faire massacrer !!! Il est simplement au service de leur maitre iranien: mafia armee et dirigee par l'iranien qui tuent et enfreignent toutes les lois a leur profit. N'allez surtout pas coire une seconde qu'ils se "libanisent" Ce serait top beau.

    RAYMOND SAIDAH

    19 h 10, le 09 janvier 2024

  • Si le liban devra lui ressembler ou le Liban ce sera lui ? en d'autres termes et à long terme, ce sera un pays plus proche d'iran : En islamisant le pays dans le sens "intégriste" où nous verrons des interdictions d'alcool, de bikini, des boites de nuits, des pub ( où déjà l'un des leurs a bien critiqué fortement le style de débauche des discothèques de Gemmayzé à Jounieh ) .Le temps de faire sauter les verrous par la suppression confessionnelle des postes clés de la république, pour ensuite instaurer la loi du plus fort "numériquement" et de celui qui détiendra le pouvoir et les armes

    LE FRANCOPHONE

    19 h 02, le 09 janvier 2024

  • La Libanisation du Hezb ? C'est l'image idyllique qu'il voudrait donner, certes. Mais, ni le combat pour la Palestine, ni le Liban et, eventuellement, sa communaute Chite, ne sont parmi ses priorites. Ses priorites sont avant tout la defense des interets strategiques de la Republique Islamique d'Iran. Selon l'aveu meme de M. Nasrohllalla. En deuxieme position, la defense du regime allie du boucher de Damas. Rien de bien Libanais dans tout cela, n'est-ce-pas ?

    Michel Trad

    17 h 23, le 09 janvier 2024

  • Le Hezbollah ne mettra jamais la main sur le pays. Contrairement a votre logique, s'il négocie aujourd'hui avec Israël ce n'est que parce qu'il perd sur le terrain interne voyant ses propres ouailles le trahir constatant les frappes cliniques Israéliennes. Alors il essaye de sauver les meubles en se servant d’élucubrations politiques que seul un imbéciles heureux peut encore croire. En effet, le Hezbollah a sous estimé la force de la volonté du peuple Libanais, il a donc perdu la partie. 60% de la jeunesse Libanaise soutiennent les positions des FL souverainistes. La messe est dite!

    Pierre Christo Hadjigeorgiou

    17 h 12, le 09 janvier 2024

  • Erratum: Le Liban s'est iranisé depuis 2006. phagocytose oblige!

    Alexandra

    16 h 46, le 09 janvier 2024

  • Mais oui c'est une résistance !Résistance à la démocratie.Résistance à la Justice.Résistance à l'indépendance du LibanRésistance à la souveraineté du LibanRésistance à la critique par emprisonnement et accusation falsifiée. Ou par assassinations Résistance à la liberté de la presse.La,Résistance d'avoir juste une armée !Résistance de prioriser le drapeau du Liban!...

    Marwan Takchi

    16 h 45, le 09 janvier 2024

  • Tant que le Hezb ne depose pas les armes il ne sera pas “libanisé”. On peut attendre!!

    Allam Charles K

    16 h 35, le 09 janvier 2024

  • Le grand Béchir Gemayel , qui était mon camarade de Faculté , me dit un jour " Lorsque l'on sous-estime la force que l'on est censé combattre , on a déjà perdu !" Ne sous-estimons pas la force du Hezb , il faudra faire avec pendant longtemps . Et pour commencer , le Hezb a déjà exigé (entre autres) pour ses négotiations avec l'ennemi , l'élection d'un Président de la République á sa guise , voire á son goût . Pas de lamentations svp !

    Chucri Abboud

    16 h 26, le 09 janvier 2024

  • LA REALITE: VOYONS LES AFFAIRES DANS LEUR REALITE: NASRALLAH A SOUTENU AOUN POUR LE PRESIDENCE CAR IL SAVAIT PARFAITEMENT QUE CE GENERAL CHASSE PAR LES SYRIENS A L'EPOQUE MAIS AVIDE DE POUVOIR LUI OBEIRA .AVEC HARRIRI ET GEAGEA. IL A ENCAISSE LE JACKPOT EN DONNANT A HARRIRI L'ACCORD DE RESTER PENDANT LES 6 ANNEES PREMIER MINISTRE ET A GEAGEA EN LUI FAISANT MIRROITE LA DIVISION A PART EGALE ENTRE BASSIL ET LUI DE TOUTES LES NOMINATIONS GOUVERNEMENTAL ET AUTRES, LA VERITE: HARRIRI ET GEAGEA SONT TOMBE DANS LE PANNEAU ET HN A EU LES COUDEES LIBRES POUR S'EMPARER DU LIBAN NI PLUS NI MOINS

    LA VERITE

    16 h 21, le 09 janvier 2024

  • HN et HB ne sont pas armés pour défendre la Palestine ni combattre Israël. C’est ce qu’on répète depuis des années à qui veut l’entendre. Il veut régner sur le Liban en premier lieu afin de dominer avec ses fournisseurs d’armes les iraniens toute la région par la terreur. Bon courage à ceux qui misent un pécule sur sa parole donnée ou ses promesses de se tenir tranquille.

    Sissi zayyat

    15 h 53, le 09 janvier 2024

  • C'était là sa volonté depuis 2000. Lentement mais sûrement en s'appuyant sur une rhétorique que seuls les simples d'esprit, malheureusement une grande majorité d'entre nous, pouvaient croire, il a deployé ses ailes tel un cancer à l'intérieur de l'état libanais. Son ambition a toujours été de mettre sous sa coupe toutes les communautés et de conquérir le Liban. Quant aux raisons de ne pas s'attaquer à Israël, il ne faut pas négliger non plus que malgré toutes ses fanfaronnades et ses multiples obus, le Hezbollah connaît ses limites réelles. Et soit dit en passant, un grand merci à Gebran.

    Jules Lola

    15 h 27, le 09 janvier 2024

  • Ce n'est plus une mauvaise nouvelle car en tant que Libanais nous le savions depuis longtemps. L'état c'est lui et cela grâce à son alliée indéfectible, le parti orange.

    Zeidan

    15 h 25, le 09 janvier 2024

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