Deux morts et un blessé dans une frappe israélienne contre une voiture au Liban-Sud : jour 81 de la guerre Hamas-Israël

Merci d'avoir suivi notre couverture en direct de la guerre à Gaza et au Liban-Sud. Nous reprendrons notre couverture des événements dès demain matin.

Le Hezbollah a annoncé la mort d'un de ses combattants, Ahmed Hassan el-Dirani, originaire de la ville de Qsarnaba dans la Békaa.

Sa mort porte à 128 le nombre total de membres du Hezbollah tués depuis le 8 octobre, selon notre décompte. C'est la deuxième annonce du Hezbollah aujourd'hui concernant la mort d'un combattant.

Un peu plus tôt, deux personnes avaient été tuées dans une frappe israélienne contre un véhicule à Qlaylé, dans le caza de Tyr. Il n'est pas clair s'il s'agit de ces combattants.

Les houthis ont affirmé mardi avoir lancé un missile sur un navire en mer Rouge et mené une attaque de drone en direction d'Israël, rapporte l'AFP.

Les rebelles, qui se disent solidaires du Hamas dans sa guerre contre Israël dans la bande de Gaza, ont assuré dans un communiqué avoir "mené une opération ciblée contre un navire commercial" identifié comme étant le MSC UNITED, et avoir lancé des "drones contre des cibles militaires" dans le sud d'Israël.

Conformément à la résolution 2720 (2023) du Conseil de sécurité, le secrétaire général des Nations unies António Guterres a annoncé mardi la nomination de la ministre néerlandaise sortante Sigrid Kaag au poste de Coordonnatrice principale de l'action humanitaire et de la reconstruction pour Gaza.

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(Photo d'archives AFP)

Des tirs d'artillerie israéliens ont visé la périphérie du village de Aïta el-Chaab (caza de Bint Jbeil), ont indiqué des habitants à notre correspondant.

Environ 200 personnes se sont rassemblées mardi sur la place des Martyrs à Beyrouth, principalement des mères et des enfants, pour témoigner de leur solidarité avec les enfants de Gaza, au lendemain de Noël.

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(Photo João Sousa/L'Orient-Le Jour)

Le Hezbollah a annoncé la mort de l'un de ses combattants, Hadi Hassan Awala, originaire de Ghobeiry, dans la banlieue sud de Beyrouth. Le communiqué indique qu'il a été tué "sur le chemin de Jérusalem", sans fournir d'autres informations. Le nombre total de combattants du Hezbollah tués depuis le 8 octobre est désormais de 127, selon notre décompte.

Les corps de 80 Palestiniens tués lors de la guerre dans la bande de Gaza ont été restitués par Israël, via la Croix-Rouge, aux autorités locales qui les ont enterrés dans une fosse commune, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Selon des sources au ministère de la Santé du Hamas, ces corps avaient été récupérés ces derniers jours par l'armée israélienne dans des morgues d'hôpitaux et des tombes collectives et emmenés en Israël.

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⚡️ URGENT : Deux personnes ont été tuées, tandis qu'une troisième est grièvement blessée, suite à une frappe israélienne au Liban-Sud, ont indiqué des sources médicales à notre correspondant.

Les personnes ont été visées par un avion israélien alors qu'elles circulaient en voiture près de la localité de Qlaylé, dans le caza de Tyr. Elles ont été immédiatement touchées par un missile qui a détruit la voiture après avoir pris feu, ont indiqué des sources de sécurité à notre correspondant.

Il n'est pas clair si les victimes sont des civils ou des militants libanais ou palestiniens.

Le chef d'état-major de l'armée israélienne, Herzi Halevi, a affirmé que la guerre dans la bande de Gaza "durera encore de nombreux mois", rapporte l'AFP.

"Les objectifs de cette guerre ne sont pas faciles à atteindre. La guerre durera encore de nombreux mois", a assuré le chef d'Etat major lors d'une conférence de presse, après avoir rencontré des soldats dans la bande de Gaza.

L'armée israélienne a annoncé que neuf de ses soldats ainsi qu'un civil avaient été blessés par des tirs de missile du Hezbollah dont un a touché une église dans un village arabe qu'Israël avait détruit en 1951.

"Le Hezbollah a attaqué l'église orthodoxe grecque de Sainte-Marie d'Iqrit, dans le nord d'Israël", a affirmé l'armée dans un communiqué rapporté par l'AFP.

Pour plus de détails, c'est ici.

(Photo AFP)

Sept obus israéliens sont tombés sur les abords de Tayr Harfa et Meïs el-Jabal au Liban-Sud. D'autres bombardements ont visé les abords de Dhaïra et Alma el-Chaab, rapporte une source de sécurité citée par notre correspondant.

Deux drones israéliens ont pris pour cible les plaines de la localité de Qlaylé, dans le caza de Tyr au Liban-Sud, ont indiqué des sources de sécurité à notre correspondant.

Les deux frappes ont été suivies d'un bombardement aérien israélien.

La route principale traversant les villages de Qaaqaaiyit el-Jisr, Wadi al-Hojeir, Bint Jbeil et Marjayoun a été fermée par l'armée libanaise après la découverte d'un missile non explosé, rapporte notre correspondant, citant des sources de sécurité.

Les avions de guerre israéliens ont également effectué une frappe aérienne ciblant les plaines de Maaliyeh près de Qlaylé suite à trois raids menés par des drones dans la zone et sur Wadi el-Azziyé, également dans le caza de Tyr.

Le Hezbollah a annoncé avoir pris pour cible un "centre de commandement (israélien) nouvellement établi" à la périphérie de la ville israélienne de Kiryat Shmona à 15h30.

Des tirs d'artillerie israéliens ont visé la périphérie de Naqoura (caza de Tyr), ont indiqué des habitants de la région à notre correspondant.

⚡️ URGENT : Les autorités israéliennes coopèrent avec leurs homologues indiens pour enquêter sur les causes d'une explosion survenue près de l'ambassade d'Israël à New Delhi, a déclaré mardi le ministère israélien des affaires étrangères, selon Reuters.

Le ministère a déclaré que tous les membres du personnel étaient sains et saufs à la suite de l'explosion.

Un avion de guerre israélien a effectué un raid contre le village de Meïs el-Jabal (caza de Marjeyoun), alors qu'une attaque de drone avait déjà visé le secteur de Kanissé, au sud-ouest de la localité, et la zone de Kroum el-Marah, au nord-est du billage avec deux missiles, ont indiqué des habitants à notre correspondant.

Le Hezbollah a annoncé avoir visé le site militaire israélien de Baghdadi à 15h30, à la frontière avec le Liban-Sud.

Un obus israélien est tombé entre le village de Qaaqaaiyat el-Jisr et Wadi el-Houjeir, ont déclaré des habitants de la localité de Kfar Sir (caza de Nabatieh) à notre correspondant.

En outre, un drone israélien a tiré un missile sur une maison dans la zone de Tal el-Baraka dans le centre du village de Meïs el-Jabal (caza de Marjeyoun), ont déclaré des habitants à notre publication. Un avion de guerre israélien a ensuite effectué une frappe aérienne sur la même zone.

La compagnie palestinienne des télécommunications, Paltel, a annoncé mardi une nouvelle coupure des télécommunications dans la bande de Gaza, la quatrième depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre, rapporte l'AFP.

"Nous regrettons d'annoncer une interruption totale des services de télécommunications fixes et d'internet (..) dans la bande de Gaza en raison de la poursuite de l'agression", a indiqué la compagnie dans un communiqué, ajoutant que ses équipes techniques "travaillent pour rétablir les services malgré la dangerosité des conditions sur le terrain".

L'armée israélienne a déclaré mardi que 874 soldats avaient été blessés depuis le début de l'opération terrestre dans la bande de Gaza, soit une augmentation de 40 soldats blessés depuis lundi.

Selon l'armée israélienne, cinq soldats sont dans un état grave et sept ont été légèrement blessés au cours des dernières 24 heures.

Le Hezbollah a annoncé avoir ciblé la caserne israélienne de Zebdine, située dans les fermes libanaises occupées de Chebaa, à 14h50. Il s'agit de la deuxième attaque du parti chiite contre cette caserne aujourd'hui.

Des avions de guerre israéliens ont frappé à deux reprises la périphérie du village de Marwahine (caza de Tyr) au Liban-Sud, ont indiqué des témoins oculaires à notre correspondant.

L'ONU s'est dite mardi "profondément inquiète" de la poursuite des bombardements israéliens sur le centre de la bande de Gaza et a exhorté les forces israéliennes à prendre toutes les mesures possibles pour protéger les civils, rapporte l'AFP.

"Nous sommes profondément inquiets des bombardements continus sur le centre de Gaza par les forces israéliennes. (...) Toutes les attaques doivent strictement respecter les principes du droit humanitaire international, notamment la distinction (entre civils et militaires, NDLR), la proportionnalité et la précaution", a déclaré le porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme, Seif Magango, dans un communiqué.

Une roquette lancée un peu plus tôt par un drone israélien sur le village de Touline est tombée devant la coopérative du village, blessant légèrement deux civils, ont indiqué des habitants à notre correspondant au Liban-Sud.

Trois roquettes sont par ailleurs tombées sur les abords de Rachaya (caza de Hasbaya).

Le Hezbollah a annoncé avoir pris pour cible, à 13h45, des soldats israéliens rassemblés au niveau du site israélien de Raheb (en face de Aïta el-Chaab, dans le caza de Bint Jbeil), faisant « des morts et des blessés ». Il a également affirmé avoir attaqué, à la même heure, le commandement de la 91e division dans la caserne de Pranit (en face de Rmeich et Aïta el-Chaab).

Une source sécuritaire a par ailleurs déclaré à notre correspondant au Liban-Sud que deux missiles ont été lancés depuis le sud en direction de positions israéliennes. Elle a également indiqué que trois obus israéliens sont tombés dans la périphérie de Naqoura (caza de Tyr).

L'agence de sécurité maritime britannique UKMTO a annoncé sur X avoir reçu un nouveau rapport d'incident à environ 60 milles nautiques de Hodeida, au Yémen. Une explosion a été entendue et des missiles ont été aperçus à 4 milles nautiques de la position.

L'agence a déclaré que le navire et l'équipage étaient sains et saufs.

Un drone israélien a mené un raid sur la localité de Tamiriyé, située entre les villages de Majdel et de Touline (dans le caza de Marjeyoun), ont indiqué des habitants de la région à notre correspondant au Liban-Sud.

Deux personnes ont été légèrement blessées. Elles ont été transférées vers un hôpital de la région par une équipe de secouristes affiliés au mouvement Amal (les Scouts al-Rissala).

20.915 personnes ont été tuées à Gaza et 54.918 autres blessées dans des frappes israéliennes depuis le 7 octobre, a annoncé le ministère de la Santé de Gaza, selon Reuters.

« Il n'est ni possible ni acceptable que les forces politiques continuent de nier la guerre en cours à notre frontière sud », a déploré le député libanais Melhem Khalaf depuis le Parlement, selon des propos rapportés par l'Agence nationale d'information.

M. Khalaf, qui a effectué une tournée dans plusieurs villages frontaliers, a dénoncé le fait que « quarante-quatre de ces localités vivent la guerre dans tous les sens du terme : des victimes, des martyrs, des commerces fermés, une vie quotidienne paralysée, de l'inquiétude, de la peur, de la destruction ».

« Il n'y a pas de président de la République, le gouvernement est impuissant, le Parlement n'a accordé aucune priorité à cette souffrance », a regretté M. Khalaf, réitérant son appel à élire un chef de l'État « avant qu'il ne soit trop tard », le Liban étant en proie à une vacance à la magistrature suprême depuis plus d'un an.

Le Hezbollah a annoncé avoir pris pour cible, à 12h10, un rassemblement de soldats israéliens près de la caserne de Dovev, située face aux localités libanaises de Rmeich et Yaroun (caza de Nabatiyé), faisant « des morts et des blessés ».

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré lors d'une audition de la commission des Affaires étrangères et de la Défense qu'Israël se trouvait « dans une guerre multi-arènes », selon le Haaretz.

« Dès le début (du conflit), nous avons été attaqués sur sept fronts : Gaza, le Liban, la Syrie, Israël, l'Irak, le Yémen et l'Iran. Nous avons déjà réagi et agi sur six de ces fronts, et je le dis ici de la manière la plus explicite : quiconque agit contre nous est une cible potentielle, il n'y a d'immunité pour personne », a-t-il ajouté.

M. Gallant a indiqué que la guerre à Gaza est « plus justifiable que jamais ». « Nous avons été attaqués de manière brutale et barbare pour qu'on soit découragé de vivre ici. (...) Quiconque entreprend une telle action est condamné. Que cela prenne des mois ou des années, il faut en finir avec cette affaire », a-t-il conclu.

Les bombardements israéliens continuent sans relâche sur Gaza. Trente corps de victimes ont été transportés ces dernières 24 heures à l'hôpital Nasser de Khan Younès (sud), selon le ministère de la Santé du Hamas cité par l'AFP.

L'armée israéliennes a annoncé avoir frappé ces dernières 24h plus de cent cibles du Hamas, dont des entrées de tunnels et des sites militaires, notamment à Jabaliya (nord) et à Khan Younès.

La députée palestinienne Khalida Jarrar, l'une des figures du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) a été arrêtée mardi par l'armée israélienne à Ramallah en Cisjordanie occupée, a indiqué son mari, cité par l'AFP.

L'armée israélienne a multiplié les campagnes d'arrestations en Cisjordanie depuis le 7 octobre et le début de la guerre dans la bande de Gaza.

Retrouvez ici plus de détails sur cette arrestation. 

Le Hezbollah a a également annoncé dans un communiqué avoir pris pour cible, à midi, une "salle de contrôle" de l'armée israélienne située près de la caserne de Shomera, face au village libanais de Marwahine dans le caza de Tyr, « faisant des morts et des blessés » parmi les personnes qui s'y trouvaient.

Plusieurs tirs d'artillerie sont tombés entre les localités de Jebchit et Choukine (caza de Nabatiyé), ont rapporté des habitants à notre correspondant. Le même lieu a également été visé par une frappe aérienne, selon la même source. 

Le site visé par ces frappes se situe à une trentaine de kilomètres de la frontière et plus au nord que la grande majorité des bombardements israéliens sur le Liban-Sud, généralement concentrés sur les villages frontaliers. 

Le Hezbollah a annoncé dans un communiqué avoir frappé un déploiement de soldats israéliens à proximité du site de Ramiyé, à 11h40. 

Au Liban-Sud, les environs de Aïta el-Chaab et Beit Lif (caza de Bint Jbeil) sont bombardés par des tirs d'artillerie  israéliens, rapportent des habitants à notre correspondant. 

L'armée israélienne a indiqué avoir attaqué des cibles du Hezbollah au Liban en réponse à des tirs sur la région de "Har Dov" (le nom en hébreu des fermes de Chebaa occupées) et Shomera, dans le nord d'Israël, selon un communiqué publié sur X.

Mardi matin, un avion de chasse israélien a touché une infrastructure du Hezbollah et un char d'assaut a tiré « sur une cible pour éliminer une menace en provenance du Liban », a ajouté l'armée, sans préciser où ces frappes avaient eu lieu.

L'armée israélienne a également indiqué qu'un missile sol-air avait été lancé, un peu plus tôt, depuis le territoire libanais en direction d'un avion israélien opérant dans la région. L'avion n'a pas été touché et a accompli sa mission avec succès, a ajouté l'armée.

Deux Palestiniens ont été tués par des tirs de l'armée israélienne lors d'une incursion dans un camp de réfugiés de la région de Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée, a indiqué le ministère palestinien de la Santé cité par l'AFP.

Les deux Palestiniens, âgés respectivement de 17 et 31 ans, ont été tués par des tirs de soldats israéliens lors d'une opération militaire dans le camp de réfugiés de Fawwar au sud de Hébron.

L'agence de sécurité maritime britannique UKMTO a reçu deux rapports faisant état d'observations de drones suivies de deux explosions à proximité d'un navire à environ 50 milles nautiques à l'ouest du port de Hodeida au Yémen, rapporte Reuters.

UKMTO a indiqué que le navire était en communication avec les forces de la coalition opérant dans la zone et qu'il s'était déclaré sain et sauf, ainsi que son équipage.

L'agence a précisé, dans un avis ultérieur, avoir reçu confirmation de la part du navire qu'il poursuivait son voyage.

Les attaques visant des navires commerciaux depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre se multiplient. Les houthis, qui contrôlent des pans entiers du territoire yéménite dont la capitale Sanaa, répètent qu'ils continueront leurs attaques tant que la nourriture et les médicaments ne rentreront pas en quantité suffisante dans la bande de Gaza assiégée et bombardée par Israël.

En image

Une fillette palestinienne regarde les décombres d'un bâtiment détruit après un bombardement israélien à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

(Crédit Saïd KHATIB / AFP)

La marine indienne a annoncé le déploiement de trois navires de guerre et d'un avion de reconnaissance dans la mer d'Arabie pour "maintenir une présence de dissuasion", après une série d'attaques ayant visé des navires de commerce. Trois destroyers ainsi qu'un avion P8I de patrouille maritime ont été envoyés sur zone en réaction à la "vague récente d'attaques dans la mer d'Arabie", a précisé le communiqué diffusé dans la nuit de lundi à mardi et rapporté par l'AFP.

Un chimiquier a été touché samedi au large de l'Inde par un drone, tiré depuis l'Iran selon les Etats-Unis. Téhéran a nié toute implication.

Cet mesure a été prise suite à une série d'attaques de drones et de missiles menées ces dernières semaines en mer Rouge par les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l'Iran, sur fond de guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.

Plus de 200 personnes ont manifesté à l'intersection d'Ami'ad, dans la région de Haute Galilée dans le nord d'Israël, pour protester contre le « mauvais traitement par le gouvernement des résidents » de cette région qui borde le Liban, rapporte le Haaretz.

« Celui qui a abandonné le Sud ne sauvera pas le Nord » ; « Le gouvernement a perdu le Nord » ; « Nous sommes tous des réfugiés », pouvait-on lire sur des pancartes brandies par les manifestants, dont nombre d'entre eux ont été évacués de leur village dans le nord avec le début des hostilités avec le Hezbollah.

« Nous pensons qu'il y a une crise de confiance entre le gouvernement et la population, tant au nord qu'au sud », a déclaré Adir Koren, déplacé du village de Sasa

Cette protestation intervient alors que les Arabes israéliens du nord d'Israël ont affirmé être confrontés à un manque d'aide du gouvernement israélien pour assurer leur sécurité.

Des obus israéliens sont tombés sur la zone de Wata el-Khiam, dans le caza de Marjeyoun ont indiqué des habitants à notre correspondant au Liban-Sud.

Le Hezbollah a annoncé, dans un communiqué, avoir visé à 9h45 le site israélien de Zebdine, dans le secteur occupé des fermes de Chebaa.

Trois roquettes israéliennes ont visé les abords du village de Aïtaroun (caza de Bint Jbeil), rapporte notre correspondant au Liban-Sud, citant des habitants de la région.

Des bombardements de l'artillerie israélienne ont également ciblé la périphérie sud-est de Meis el-Jabal (caza de Marjeyoun), également selon des locaux.

Le gouvernement japonais va geler les avoirs de trois membres hauts-placés du Hamas et imposer des sanctions sur tout paiement et transfert de capitaux effectués par ces trois personnes, a déclaré le secrétaire général du cabinet, Yoshimasa Hayashi, selon Reuters.

Les trois membres du Hamas visés, qui n'ont pas été nommés, seraient impliquées dans l'attaque du 7 octobre menée par le Hamas contre Israël, a déclaré le principal porte-parole du gouvernement japonais.

Des bombardements de l'artillerie israélienne ont visé les abords de Meis el-Jabal (caza de Marjeyoun), au niveau de la zone de Tarach, ont indiqué des habitants de la localité à notre correspondant.

Au Liban-Sud, à Aïn Ebel, une fête de Noël a été organisée pour les enfants, au collège Saint-Joseph des Sœurs des Saints-Coeurs, grâce au contingent français de la Finul. 

Nos journalistes Caroline Hayek et Matthieu Karam y étaient. Découvrez ici leur reportage. 

(Crédit : Matthieu Karam)

Les Arabes israéliens du nord d'Israël affirment être confrontés à un manque d'aide du gouvernement israélien pour assurer leur sécurité et qu'ils « regardent constamment le ciel avec effroi », alors que les échanges de tirs se poursuivent entre le Hezbollah et l'armée israélienne, rapporte le Haaretz.

Le Comité national des autorités locales arabes estime que 40 à 50 % des habitants des localités arabes d'Israël n'ont pas accès à des espaces protégés. Dans le village chrétien de Fassuta, situé à 3,5 kilomètres de la frontière libanaise, la vie continue au ralenti, selon le journal israélien. « Nous sommes paralysés en ce moment : pas d'école, pas de travail, des tirs quotidiens », a indiqué Khalil Basal, un ingénieur dans le village.

Dans le village avoisinant de Deir el-Assad, qui comprend 3.500 habitants, certains craignent de revivre le traumatisme de 2006, lorsqu'une mère et son fils de 5 ans ont été tués par une roquette Katioucha dans la cour de leur domicile. « Une situation similaire pourrait se produire aujourd'hui, et les morts pourraient se compter par milliers », a précisé le président du Conseil municipal du village, Kassem Assadi. « La technologie des roquettes du Hezbollah s'est améliorée, mais rien n'a changé dans le village » en termes de protection, a-t-il ajouté.

Depuis le début des hostilités entre le Hezbollah et Israël en octobre dernier, le quartier général de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), à Naqoura, a été touché à plusieurs reprises par des obus.

Quel est le rôle de la Finul face à cette escalade au Liban-Sud ?

👉 Plus de détails dans ce reportage vidéo de Lucile Wassermann.

Le point sur la situation au Liban-Sud mardi matin :

- L'aviation israélienne a visé à deux reprises le village de Meis el-Jabal lundi à 7h, ont indiqué des habitants de la région à notre correspondant.

Selon des témoins oculaires, une roquette a été lancée avant 7h en direction d'un drone qui survolait les villages de Srifa, Arzoun et Froun, situés à l'est de Tyr.

-Plusieurs attaques israéliennes ont été signalées lundi soir au Liban-Sud, ont indiqué des sources sécuritaires à notre correspondant dans le Sud.

Un missile intercepteur lancé par le Dôme de fer a explosé peu après 21h au-dessus de Labbouné, au sud de Naqoura (caza de Tyr). Après 21h30, des roquettes israéliennes ont visé à plusieurs reprises les abords de Labbouné, Tayr Harfa et Jibbein. Des bombes éclairantes ont été lancées entre Aïta el-Chaab et Rmeich (caza de Bint Jbeil).

- Selon notre correspondant, les attaques israéliennes ont touché lundi 25 cibles au Liban-Sud. De son côté, le Hezbollah a mené huit opérations contre Israël. Il a notamment touché le site d'Avivim et des immeubles à Meskav en réponse à des frappes israéliennes contre des habitations et des civils au Liban-Sud.

- Enfin, le Hezbollah a déploré dans un communiqué la mort de Razi Moussavi, l'un des conseillers les plus expérimentés des gardiens de la révolution, tué lundi dans une attaque israélienne menée en Syrie.

L'agence de sécurité maritime britannique UKMTO a reçu un rapport d'incident à environ 50 milles nautiques à l'ouest du port de Hodeida au Yémen, selon une note d'information publiée mardi et rapportée par Reuters. 

Les attaques visant des navires commerciaux se multiplient en mer Rouge depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre et ont incité les grandes compagnies maritimes à réorienter leurs navires vers la pointe sud de l'Afrique, malgré les coûts de carburant plus élevés pour des voyages beaucoup plus longs.

Les houthis, qui contrôlent des pans entiers du territoire yéménite dont la capitale Sanaa, répètent qu'ils continueront leurs attaques tant que la nourriture et les médicaments ne rentreront pas en quantité suffisante dans la bande de Gaza assiégée et bombardée par Israël. Les houthis font "partie de l'axe de la résistance" contre Israël, qui compte d'autres groupes soutenus par l'Iran, comme le Hamas ou le Hezbollah.

L'armée israélienne a annoncé mardi matin la mort de deux nouveaux soldats israéliens. Elle a perdu 158 militaires tués au combat depuis le début de son offensive terrestre à Gaza le 27 octobre, une vingtaine de jours après les premiers bombardements.

L'aide humanitaire n'a pas augmenté de manière significative à Gaza, malgré le vote vendredi par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution réclamant son acheminement "immédiat" et "à grande échelle".

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'est rendue à l'hôpital al-Aqsa de Deir el-Balah et a entendu des "récits déchirants" de familles entières tuées, a expliqué lundi sur X son directeur, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

"Cette dernière frappe sur une communauté de Gaza montre bien pourquoi il faut un cessez-le-feu tout de suite", a-t-il insisté.

WHO today visited Al-Aqsa Hospital, where scores of injured people were taken overnight following strikes in central #Gaza, including in the vicinity of the Maghazi refugee camp.

Palestinian health authorities reported that 70 people were killed, while Al-Aqsa Hospital staff… pic.twitter.com/B5503C82CT

— Tedros Adhanom Ghebreyesus (@DrTedros) December 25, 2023

"Ils nous disent d'aller au sud, au nord, au centre : ce ne sont que des mensonges et des tromperies, il n'y a pas de zone sûre dans la bande de Gaza", s'est indigné auprès de l'AFP Abou Rami Abou Al-Ais, un habitant du camp d'al-Maghazi. "Les enfants sont réduits à l'état de restes. Quelle est la faute de ces enfants innocents ?"

A l'hôpital voisin de Deir el-Balah, des dizaines de corps ont été enveloppés dans des sacs mortuaires après la frappe, a constaté l'AFP.

(Photo : Un Palestinien pleure sur les dépouilles de ses proches tués dans le camp d'al-Maghazi, lors de funérailles collectives à l'hôpital al-Aqsa de Deir el-Balah, le 25 décembre 2023. Crédit Mahmud HAMS / AFP)

Une frappe survenue dimanche soir a tué au moins 70 personnes dans le camp de réfugiés d'al-Maghazi (centre), selon le ministère de la Santé du Hamas.

L'armée israélienne, qui a assure faire son maximum pour épargner les civils, a dit "vérifier l'incident".

Selon un dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas, 20.674 personnes - en majorité des femmes et des enfants - ont été tuées dans les opérations militaires israéliennes sur Gaza, qui ont aussi fait près de 55.000 blessés.

Le Hamas a réagi aux déclarations du Premier ministre israélien en dénonçant un "projet absurde".

Les Palestiniens "refusent d'être déportés et déplacés. Il ne peut y avoir d'exil et il n'y a pas d'autre choix que de rester sur notre terre", s'est-il indigné dans un communiqué.

Dans les colonnes du Wall Street Journal, Benjamin Netanyahu a également posé trois "pré-requis" pour parvenir à la paix. "Le Hamas doit être détruit, Gaza doit être démilitarisée et la société palestinienne doit être déradicalisée", a-t-il détaillé dans sa tribune. Empêcher la contrebande d'armes "nécessitera d'établir une zone de sécurité temporaire sur le périmètre de Gaza", a encore estimé M. Netanyahu, qui exclut de confier l'administration future de ce territoire à l'Autorité palestinienne, qu'il accuse de "financer et glorifier le terrorisme" en Cisjordanie. "Dans un avenir proche, Israël devra conserver la responsabilité principale de la sécurité à Gaza", d'où il s'était retiré unilatéralement en 2005 après 38 ans d'occupation, a-t-il répété.

Selon le quotidien israélien Haaretz, M. Netanyahu s'est également déclaré prêt à encourager la migration volontaire des Palestiniens hors de Gaza. "Notre problème n'est pas de savoir s'il faut autoriser une sortie, mais s'il y aura des pays qui seront prêts à absorber une sortie", a-t-il déclaré devant les élus du Likoud, son parti, selon Haaretz.

Après s'être rendu à Gaza, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a estimé lundi que la paix ne sera obtenue que si Gaza est "démilitarisée" et "déradicalisée", après avoir annoncé une intensification des combats contre le Hamas dans le territoire palestinien.

"Nous n'arrêtons pas, (...) nous intensifions les combats dans les jours à venir. Ca sera une longue guerre", a-t-il martelé, selon des propos cités par l'AFP.

Bonjour chers lecteurs, nous espérons que vous avez passé un bon week-end festif.

En ce 81e jour de la guerre entre le Hamas et Israël, nous reprenons après une brève pause, notre couverture en direct du conflit et de ses répercussions.