La guerre entre Israël et le Hamas, entrée lundi dans son 73e jour, a été déclenchée par une attaque sanglante et inédite perpétrée par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre sur le sol israélien à partir de la bande de Gaza.
Environ 1.140 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans cette attaque, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir des derniers chiffres officiels israéliens disponibles et quelque 250 enlevées et emmenées à Gaza. Il reste 129 otages à Gaza, y compris des corps, d'après l'armée. Une centaine de personnes ont été libérées dans le cadre d'une trêve fin novembre en échange de 240 prisonniers palestiniens incarcérés par Israël.
Après l'attaque du 7 octobre, Israël a juré d'"anéantir" le Hamas, pilonnant le territoire palestinien, l'assiégeant, et menant une vaste opération terrestre depuis le 27 octobre. Le ministère de la Santé du Hamas a fait état vendredi de 18.800 morts dans les bombardements israéliens, majoritairement des femmes, des enfants et des adolescents.
Voici les derniers développements:
Nouvelles frappes meurtrières
Lundi, le ministère de la Santé du Hamas a annoncé que 110 personnes avaient été tuées depuis dimanche dans des bombardements israéliens à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, dont 50 sont morts dans des frappes "sur des maisons".
Dans le sud, des nuages de fumée s'élevaient au-dessus de la grande ville de Khan Younès (sud), après des bombardements, selon des images de l'AFP.
La Famine comme "technique de guerre"
L'ONG Human Rights Watch (HRW) a accusé le gouvernement israélien d'affamer délibérément des civils palestiniens dans la bande de Gaza dans le cadre de sa stratégie de guerre contre le Hamas, ce qui "constitue un crime de guerre".
Le gouvernement israélien a réagi en qualifiant HRW "d'organisation antisémite et anti-israélienne".
Poursuite des négociations
"Nous sentons un désir de chaque partie d'atteindre un cessez-le-feu, d'échanger des prisonniers et détenus (...) et arrêter la guerre", a déclaré à l'AFP une source des services de sécurité égyptienne, Le Caire étant un médiateur-clé dans la guerre entre Israël et le Hamas.
Selon une source arabe au fait des négociations, dans lesquelles le Qatar joue également un rôle central, "le Hamas veut un cessez-le-feu puis discuter d'un échange de prisonniers" et "Israël veut rétablir le mécanisme précédent, une trêve journalière liée à de l'aide humanitaire".
Conseil de sécurité de l'ONU
Dix jours après un veto américain, le Conseil de sécurité de l'ONU doit se prononcer lundi sur un nouveau texte appelant à une "cessation urgente et durable des hostilités" à Gaza, au moment où Washington montre des signes d'impatience face à son allié israélien.
Ce texte exige en particulier que les parties au conflit facilitent l'entrée et la distribution de l'aide humanitaire dans toute la bande de Gaza.
Pressions
Depuis l'annonce de la mort de trois otages israéliens tués par erreur par l'armée dans la ville de Gaza, la pression des proches d'otages appelant à la reprise des négociations avec le Hamas s'intensifie.
Face à la colère des Israéliens, l'armée n'a cessé de communiquer, affirmant en avoir "tiré les leçons". Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a promis aux familles des otages de se battre "jusqu'au bout" pour obtenir leur libération.
Colonna au Liban
Prévenir une escalade entre Israël et le Hezbollah libanais soutenant le Hamas est au coeur des entretiens de la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, lundi à Beyrouth, au lendemain de sa visite en Israël et en Cisjordanie occupée.
La guerre entre Israël et le Hamas, entrée lundi dans son 73e jour, a été déclenchée par une attaque sanglante et inédite perpétrée par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre sur le sol israélien à partir de la bande de Gaza.
Environ 1.140 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans cette attaque, selon un décompte de...
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