Rechercher
Rechercher

Campus - FORMATION

L’Executive MBA de l’ESA : un passeport professionnel pour les cadres et dirigeants d’entreprises

Créé en 1996 en partenariat avec l’ESCP Business School, l’Executive MBA de l’École supérieure des affaires de Beyrouth (ESA) tient toujours le haut du pavé.

L’Executive MBA de l’ESA : un passeport professionnel pour les cadres et dirigeants d’entreprises

La promotion 2023 de l’Executive MBA à l’ESA. Photo ESA

Sur le marché de l’Executive Education, l’Executive MBA (EMBA) proposé par l’ESA constitue une valeur indéniable. Accrédité par l’AMBA (Association of Masters of Business Administration) et BGA (Business Graduates Association), ce programme permet aux cadres et dirigeants d’entreprises de bénéficier d’une formation internationale tout en restant dans leur propre pays et de décrocher au terme de leurs parcours un double diplôme : Executive MBA de l’ESA Business School et Executive MBA d’ESCP Business School. C’est un véritable passeport professionnel pour les managers ayant déjà une expérience managériale d’au moins cinq ans, avec un âge moyen de 38 ans, comme l’explique Nancy Jabbour Abdelahad, directrice déléguée MBA et EMBA.Dispensé en anglais par des professeurs et des experts internationaux en provenance d’ESCP, notamment de Paris, de Londres, de Madrid, de Turin et de Berlin, le cursus se démarque par son format constamment mis à jour : contenu immersif, cours électifs spécialisés et parcours personnalisés. Il se distingue aussi par sa formule souple et assez flexible conçue pour attirer aussi bien des étudiants du Liban que des pays du Golfe. Étalé sur 18 mois, il est structuré autour de neuf cours fondamentaux, à raison d’un cours par mois réparti sur trois jours, les jeudis, vendredis et samedis. Ces enseignements de base portent, entre autres, sur des cours de stratégie, de marketing ou encore de finance. À cela s’ajoutent huit cours électifs à choisir parmi un portefeuille de 17 cours qui, d’après la directrice du programme, « permettent aux candidats de personnaliser leurs cursus en fonction de leurs besoins ». Bien plus, ils auront la possibilité de participer à des séminaires internationaux et électifs à l’ESCP.Lors de cette formation, censée se terminer par un projet final en groupe, cinq séminaires sont orchestrés, dont un à l’international que l’ESA organise depuis déjà six ans à Singapour. « C’est là toute la valeur ajoutée du programme », souligne Nancy Jabbour Abdelahad, avant d’ajouter : « Durant cinq jours, les étudiants sont exposés à un pays, un peu à l’image du Liban, qui n’a pas de ressources naturelles, mais qui est en plein essor économique et qui a réussi à se transformer en hub maritime, technologique et financier. Ils vont côtoyer des hommes d’affaires bien établis là-bas et visiter des entreprises. Ils prennent en exemple la réussite de Singapour pour justement pouvoir reproduire des « business models » évoqués lors de leurs discussions, au sein de leurs entreprises. »

Nancy Jabbour Abdelahad, directrice déléguée MBA et EMBA à l’ESA. Photo ESA

Nouvelles perspectives et opportunités de progression de carrière

Axé beaucoup plus sur l’aspect pratique, l’enseignement de l’EMBA ne se résume pas aux aspects techniques du management. Le temps de leur formation, les étudiants vont travailler bien évidemment sur des cas, des discussions et des présentations. Ce faisant, ils vont néanmoins prendre le temps de mûrir leurs compétences, de réfléchir sur leurs pratiques tout comme sur leur développement personnel, leur leadership et leur capacité à résoudre les conflits. Ils seront interpellés sur leurs valeurs, leurs attentes et le sens qu’ils souhaitent donner à leur vie professionnelle. « Il s’agit de personnes qui occupent des postes à responsabilités et qui sont amenées des fois à changer la stratégie de leur entreprise ou sa vision, ou encore à prendre des décisions dans un monde qui devient de plus en plus complexe », avance Mme Abdelahad, avant de rappeler que certains veulent souvent avancer dans leur carrière, accélérer leur ascension, monter dans la hiérarchie et accéder à des postes-clés alors que d’autres souhaitent explorer d’autres horizons ou opportunités, voire créer leur propre société ou encore devenir consultants.Cela dit, l’effet d’entraînement joue à plein, car les postulants à ce programme sont sélectionnés sur des critères spécifiques, et ce à l’issue d’un entretien avec un jury. La diversité des profils des participants, leurs objectifs, leur contribution et leur expérience sont déterminants. Ils pèsent lourd dans la balance d’autant que dans ce type de formation, on apprend autant des enseignants que de ses pairs. « On mise sur la diversité des profils professionnels lorsqu’on cherche à bâtir une classe Executive MBA, car c’est là où réside toute la richesse d’une classe », précise Mme Abdelahad. « Chaque étudiant va être là pour apporter et partager son expérience avec les autres dans le cadre de ce programme », indique-t-elle, soulignant au passage que l’école demeure sensible « à la qualité des échanges et à l’interaction que les étudiants peuvent avoir dans une classe EMBA, que ce soit entre eux ou avec le professeur », beaucoup plus qu’au nombre des candidats d’une classe qui vont de 35 à 45 étudiants par promotion. Cet Executive MBA ouvre par ailleurs de belles perspectives et des opportunités de progression de carrière. Il permet surtout le réseautage ainsi que le développement de ses relations et de son carnet d’adresses. En effet, suivre cette formation à l’ESA offre l’opportunité à tous les candidats de rejoindre non seulement la communauté des 1 500 diplômés de ce parcours, mais aussi d’intégrer le réseau des anciens de l’ESA tous programmes confondus, ainsi que celui des alumni de l’ESCP. Autant de contacts potentiels pour enrichir et élargir son cercle de connaissances. Mais vous l’aurez compris, tout cela a un prix. L’EMBA de l’ESA coûte 38 500 dollars, y compris les frais du séminaire de Singapour. Toutefois pour aider autant que possible dans ce contexte fort difficile, l’école de commerce a étalé les frais de scolarité sur 25 versements. « Il s’agit là, bien entendu, d’un coût non négligeable, mais particulièrement compétitif au regard de la qualité du programme. Rappelons que l’Executive MBA de notre partenaire ESCP est classé au 3e rang mondial par le Financial Times ». Par ailleurs, « la particularité de l’ESA réside dans le fait que nous sommes très proches de nos étudiants », confie encore la directrice. Et de conclure : « Nous les connaissons un par un et nous sommes toujours à leur écoute, toujours là pour subvenir à leurs besoins. Et c’est cette proximité et cette relation d’entraide et d’écoute qui font que les étudiants se sentent comme faisant partie d’une famille à l’ESA. »

Sur le marché de l’Executive Education, l’Executive MBA (EMBA) proposé par l’ESA constitue une valeur indéniable. Accrédité par l’AMBA (Association of Masters of Business Administration) et BGA (Business Graduates Association), ce programme permet aux cadres et dirigeants d’entreprises de bénéficier d’une formation internationale tout en restant dans leur propre pays et de...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut