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Fusillade à Tripoli : un ancien cadre de la Jamaa islamiya pris pour cible

Fusillade à Tripoli : un ancien cadre de la Jamaa islamiya pris pour cible

Des impacts de balles sur la voiture d'un ancien responsable de la Jamaa islamiya à Tripoli. Photo envoyée par notre correspondant Michel Hallak.

Message musclé ou vendetta personnelle ? Mardi, des personnes non identifiées ont ouvert le feu avec une arme de guerre sur le domicile et la voiture d’Ihab Nafeh, ancien chef politique de la Jamaa islamiya au Liban-Nord. Un incident qui intervient alors que ce groupe sunnite est impliqué via son bras armé, les Forces de l’aube, aux côtés du Hezbollah dans les combats à la frontière sud du Liban avec Israël, depuis le 8 octobre, au lendemain du début de la guerre entre l’État hébreu et le Hamas palestinien.

Cette attaque a eu lieu mardi matin, dans le quartier d’Abou Samra à Tripoli, près de l’hôpital al-Zahra’, selon des sources concordantes, des services de sécurité et des habitants, cités par notre correspondant Michel Hallak, sans faire de blessés. Des experts médico-légaux et les forces de sécurité se sont rendus sur les lieux et une enquête a été ouverte. Des recherches sont en cours pour retrouver les tireurs qui ont fui vers une destination inconnue. Les causes de l’incident restent pour l’instant inconnues.

Contacté par L’Orient-Le Jour, Saïd Ouaïk, prédécesseur de M. Nafeh, a affirmé que « l’attaque pourrait être un message politique à l’adresse de la Jamaa ». « Nous sommes actuellement en guerre, et avons donc naturellement des ennemis qui pourraient vouloir nous faire passer un avertissement », ajoute-t-il. Selon lui, M. Nafeh n’est impliqué dans « aucune dispute personnelle ou familiale ». Toutefois, il affirme vouloir attendre les résultats de l’enquête en cours avant de trancher. « Il faut dire aussi qu’Ihab Nafeh est un ancien responsable du parti. Bien qu’il soit toujours membre et qu’il continue d’apporter une aide précieuse, on voit mal pourquoi c’est lui qui a été pris pour cible et pas un responsable actuel. » Dans un communiqué, le parti a dénoncé « les mains perfides qui s’activent en silence pour nuire au calme et à la sécurité de Tripoli » et appelé les forces de l’ordre à conclure leur enquête rapidement.

Message musclé ou vendetta personnelle ? Mardi, des personnes non identifiées ont ouvert le feu avec une arme de guerre sur le domicile et la voiture d’Ihab Nafeh, ancien chef politique de la Jamaa islamiya au Liban-Nord. Un incident qui intervient alors que ce groupe sunnite est impliqué via son bras armé, les Forces de l’aube, aux côtés du Hezbollah dans les combats à la frontière...