
Photo d'illustration : Un char israélien circulant dans le nord de la bande de Gaza, le 8 novembre 2023. Archives AFP
Dans le cadre de notre couverture de la guerre de Gaza et de ses enjeux, « L'OLJ » a proposé à Karim Bitar, professeur de relations internationales affilié à plusieurs universités et laboratoires d'idées, de mener une série d'entretiens avec des spécialistes sur cette reconfiguration régionale. Premier épisode avec Joseph Maïla, professeur de relations internationales à l’Essec (Paris), ancien recteur de l’Université catholique de Paris et ancien vice-doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines de l’USJ.
OLJ / Propos recueillis par Karim Bitar , le 12 novembre 2023 à 18h21
Photo d'illustration : Un char israélien circulant dans le nord de la bande de Gaza, le 8 novembre 2023. Archives AFP
l’OLJ Bonjour, comment se fait il qu’on n’arrive pas à finir notre commentaire de quelques phrases?
L’idée folle d’une hégémonie institutionnelle par l’un des pouvoirs ne peut qu’affaiblir l’ensemble de l’édifice constitutionnel. Et voilà nous y sommes. Tous les dirigeants de notre pays ont et depuis des décennies monnayée notre démocratie contre des dollars et un titre pompeux de marionette au service de nos fossoyeurs. Ils nous ont mené à une dictature dont la terreur fait loi et la mort une finalité. Le peuple est seul à pouvoir mettre fin à cette mascarade sans guerre ni sang, il faut impérativement déclarer une désobéissance civile pour leur signifier que notre pays ne leur appartient p
Une analyse percutante. Cela dit, jusqu’à quand les américains laisseront l’Iran mener le monde par le bout du nez en le terrorisant avec ses groupuscules implantés dans le monde. Pourquoi attendre toujours le point de rupture ou de non retour pour agir alors que tous les feux sont au rouge et que l’équilibre du monde se retrouve menacé par leur bombe nucléaire en préparation qui ne cesse d’évoluer en risquant de voir le monde basculé dans un chaos inextricable. Churchill a dit: vous aviez à choisir entre la guerre et le déshonneur, vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre.
Ne jamais considérer Gaza comme un état. Ne jamais considérer le Hamas comme un peuple. Le Hamas palestinien est un parti extra majoritaire à Gaza un fief de la région palestinienne. Des partisans du Hamas se trouve non seulement en majorité à Gaza, mais en Cisjordanie, à Jérusalem, en Irak, en Syrie, au Yémen, au Liban, et assurément en Arabie Saoudite, au Qatar, aux USA, dans presque tous les pays d’Europe, dans presque toute l’Afrique et en Asie. Donc on ne peut éradiquer totalement le Hamas, ce serait transborder la guerre dans le monde entier ou faire des assassinats ciblés.
commentaires (4)
l’OLJ Bonjour, comment se fait il qu’on n’arrive pas à finir notre commentaire de quelques phrases?
Sissi zayyat
17 h 35, le 13 novembre 2023