Palestine, ton nom m’est tristement familier.
Que de guerres et souffrances tu as pu traverser.
On te dit belliqueuse mais je sais ta soif de paix,
Tes enfants, je les connais, les aime et les ai pleurés.
Deux peuples en une seule terre avaient cru au partage.
Un jour, la solution fut proche mais par dommage,
Cette paix, ce rêve fou devinrent un frêle mirage
Bien vite anéanti par la haine et la rage.
Aujourd’hui, la douleur est devenue naufrage,
La barbarie emporte Gaza dans son sillage,
Des morts amoncelés, des blessés, des otages,
Festin des extrémistes de tous les rivages.
Palestine voisine, concubine, sœur de lait,
Ce soir dans mon miroir il y a le reflet
D’un ami fidèle qui te ressemble dans ses traits.
Tu hantes son cœur, il saigne à tes côtés
Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « Courrier » n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, « L’Orient-Le Jour » offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes.