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Le 29 novembre 1947

Ce jour-là, l’Assemblée générale de l’ONU vote à la majorité des 2/3 et le soutien des grandes puissances (États-Unis, URSS, France) une résolution sur le partage de la Palestine. Le plan prévoit deux États, un juif et un arabe (Jérusalem devenant une zone internationale). Le territoire israélien proposé par l’ONU couvre 55 % de la Palestine mandataire alors que les migrants juifs ne représentent que 37 % de la population totale de la Palestine (Ils sont 11% en 1922 !). À l’époque du vote, 7 % du territoire de la Palestine avait déjà été acquis en propriété foncière par des organisations juives grâce au financement par des mécènes et aux collectes de fonds. Lors du vote, les Britanniques s’abstiennent. L’Agence juive soutient le plan, alors que la droite nationaliste sioniste le rejette. Les pays arabes votent contre le plan et quittent la salle du vote après celui-ci. Toutes les organisations politiques palestiniennes s’opposent au plan, à l’exception du parti communiste, qui s’aligne sur Moscou. La partie arabe critique le tracé de la frontière et, surtout, la création d’un État pour des « colons étrangers ». Dès lors, les affrontements entre les deux communautés prennent de l’ampleur, plongeant la région dans des cycles de violence qui se poursuivent jusqu’à aujourd’hui.