Nous vous remercions de nous avoir accompagné, tout au long de cette journée. Nous allons maintenant suspendre la couverture en direct des événements pour la reprendre demain matin.
En image : Des Palestiniens recherchent des survivants dans les décombres d'un immeuble détruit après des frappes israéliennes dans le camp de Nuseirat, dans la bande de Gaza, le 31 octobre 2023. Photo Mahmud HAMS / AFP
Le passage de Rafah sera ouvert mercredi pour permettre à un groupe de Gazaouis de terminer leur traitement médical dans des hôpitaux égyptiens, rapporte Reuters en citant des sources palestiniennes et égyptiennes.
Les factions palestiniennes au Liban ont appelé à observer mercredi "une journée de colère".
Des marches et des rassemblements seront organisés dans tous les camps palestiniens en signe de "protestation contre l'agression sioniste dans la bande de Gaza", affirment les dirigeants des factions palestiniennes, ainsi que des forces nationales et islamiques au Liban, dans un communiqué. Ils dénoncent notamment le bombardement contre le camp de réfugiés de Jabaliya mardi, à Gaza.
Plus tôt, le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas avait annoncé qu'au moins 50 personnes avaient été tuées dans un bombardement israélien dans ce camp du nord de la bande de Gaza.
La Maison Blanche a indiqué que 66 camions d'aide humanitaire étaient entrés dans la bande de Gaza au cours des dernières 24 heures et que des dizaines d'autres camions devraient être autorisés à effectuer leurs livraisons.
Le porte-parole de la Maison Blanche pour la sécurité nationale, John Kirby, a déclaré aux journalistes que le président Joe Biden s'entretiendrait plus tard avec le roi Abdallah II de Jordanie au sujet de la bande de Gaza.
L'armée israélienne a confirmé avoir bombardé le camp de réfugiés de Jabaliya dans la bande de Gaza mardi, affirmant y avoir tué un commandant du Hamas qui était, selon elle, un des responsables de l'attaque lancée en Israël par le mouvement palestinien le 7 octobre, rapporte l’AFP.
"Son élimination a eu lieu dans le cadre d'une vaste opération de lutte contre les terroristes et les infrastructures terroristes appartenant au bataillon central de Jabaliya, qui avait pris le contrôle de bâtiments civils dans la bande de Gaza", a dit l'armée.
Deux enfants français ont été tués dans la bande de Gaza, leur mère et son troisième enfant ayant vraisemblablement été blessés, a annoncé mardi le ministère français des Affaires étrangères.
"La France a appris avec tristesse le décès de deux enfants de nationalité française se trouvant dans le nord de la Bande de Gaza avec leur mère française qui aurait elle-même été blessée, de même que son troisième enfant", a fait savoir le Quai d'Orsay dans un communiqué, qui ne précise pas les circonstances des décès.
Trois cents soldats américains supplémentaires sont en route vers le Moyen-Orient, mais pas en Israël, a annoncé un porte-parole du Pentagone, selon Reuters.
De nouvelles frappes israéliennes ont provoqué des incendies importants au niveau de la localité de Labouné, au sud de Naqoura, indique un porte-parole de la Défense civile à L'Orient-Le Jour. La chaîne du Hezbollah Al-Manar avait également rapporté cette information.
Le responsable de la Défense civile ajoute que des feux avaient été éteints vers 16h à cet endroit, "mais ils sont repartis de plus belle après de nouvelles frappes", selon ses propos.
(Photo envoyée à L'Orient-Le Jour par la Défense civile)
"Nous avons informé les médiateurs que nous allons libérer certains otages étrangers dans les prochains jours", a annoncé Abou Obeida, le porte-parole de la branche armée du mouvement palestinien dans une vidéo diffusée par les médias du Hamas.
Le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell a "fermement" condamné mardi les attaques commises "par des colons israéliens contre des Palestiniens" en Cisjordanie occupée, faisant part de sa "vive inquiétude" à ce sujet, rapporte l'AFP.
Lors d'échanges avec les ministres des Affaires étrangères d'Arabie saoudite, d'Égypte et de Jordanie, ainsi qu'avec le secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), M. Borrell a également abordé "la nécessité urgente de restaurer l'horizon politique et de relancer le processus de paix, ainsi que de parvenir à un règlement permanent et durable de ce conflit, fondé sur la solution à deux États", selon un communiqué.
L’armée israélienne a attaqué mardi une "unité terroriste” qui tentait de lancer des missiles antichars depuis le territoire libanais en direction d'Israël, rapporte le Haaretz en citant un communiqué de l’armée israélienne. Selon le texte, les membres de l'unité ont été tués dans l'attaque. En outre, ajoute le Haaretz, l’armée israélienne a attaqué des cibles militaires du Hezbollah en riposte à des tirs effectués plus tôt dans la journée de mardi depuis le Liban.
Le Haut Commissaire de l'ONU pour les réfugiés a imploré mardi le Conseil de sécurité de "surmonter" ses fractures afin d'"exiger" un cessez-le-feu à Gaza et mettre ainsi fin à "l'engrenage mortel" de la guerre entre Israël et le Hamas, rapporte l’AFP.
"Un cessez-le-feu humanitaire (...) peut au moins arrêter l'engrenage mortel et j'espère que vous surmonterez vos divisions et exercerez votre autorité en en exigeant un -- le monde attend que vous le fassiez", a exhorté Filippo Grandi devant les 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies, incapables depuis trois semaines de voter une résolution contre le conflit.
Témoignage de Gaza : "Je ne suis pas en sécurité. Personne ne l'est. L'armée israélienne a réussi à atteindre le nord-ouest de Gaza dans la zone d'Al-Karama et se dirige vers le cœur de la ville de Gaza, où je vis", confie Noor, 25 ans, à notre journaliste Noura Doukhi. "Ils avancent très vite. Nous sommes littéralement terrifiés. Je crains qu'ils n'atteignent déjà le cœur de la ville et ne l'occupent totalement. Ils tueraient certainement chacun d'entre nous", poursuit-elle.
"Ils ont également annoncé que le nord de Gaza était une zone complètement séparée du sud. Plus personne ne peut se rendre à Khan Younès", cette localité du sud de la bande de Gaza.
"Le statu quo est terrible. Il me semble que la fin est proche", s'inquiète Noor. "Aucun pays au monde ne peut forcer Israël à arrêter ce génocide. Le monde entier est complice de ce crime, il paiera le prix de son allégeance aveugle à Israël."
(Photo REUTERS/Ahmed Zakot)
Le secrétaire général de l'ONU s'est dit "profondément inquiet" de "l'intensification du conflit" entre Israël et le Hamas à Gaza, mettant en garde contre le risque d'une "dangereuse escalade au-delà de Gaza", rapporte l'AFP.
"Je suis profondément inquiet de l'intensification du conflit entre Israël et le Hamas et d'autres groupes armés palestiniens à Gaza. Cela inclut l'extension des opérations au sol des forces de défense israélienne accompagnées par des frappes aériennes intenses, ainsi que la poursuite des tirs de roquettes depuis Gaza vers Israël", a déclaré Antonio Guterres dans un communiqué.
Le Liban portera plainte auprès du Conseil de sécurité de l'ONU contre Israël pour son utilisation du phosphore blanc "dans les agressions répétées contre le Liban", et dans sa volonté délibérée "de brûler les forêts libanaises", annonce le ministre sortant des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib. L'annonce a été publiée par le palais Bustros dans un communiqué.
L'armée israélienne a annoncé mardi que deux de ses soldats avaient été tués dans des combats dans le nord de la bande de Gaza, rapporte l'AFP.
Les deux militaires "sont tombés dans les combats dans le nord de la bande de Gaza", a indiqué l'armée dans un communiqué, quelques heures après avoir fait état de "combats féroces" avec le Hamas dans ce secteur.
Des obus ont ciblé la périphérie nord de la ville de Aïtaroun, au Liban-Sud, a déclaré une source de sécurité à notre correspondant dans la région, Mountasser Abdallah. Elle a précisé que c'est la deuxième fois que cette localité est visée. L'artillerie israélienne a tiré des obus incendiaires sur la zone de Wadi al-Alik, située entre Boustane et de Marwahine, a également signalé la source.
La bande de Gaza est devenue "un cimetière pour des milliers d'enfants", ont déclaré mardi les Nations unies, qui craignent que d'autres ne meurent de déshydratation. "Les chiffres sont effroyables : plus de 3.450 enfants auraient été tués, et il est stupéfiant de constater que ce chiffre augmente chaque jour", a déclaré déclaré James Elder, porte-parole de l'Unicef, dans un communiqué. Gaza est devenu un cimetière pour des milliers d'enfants".
En image : Des Palestiniens cherchent des survivants dans un cratère après une frappe israélienne dans le camp de réfugiés de Jabalia, dans le sud de la bande de Gaza, le 31 octobre 2023. Photo Fadi Alwhidi / AFP
Une position de l'armée libanaise a été visée par six obus tirés par l'armée israélienne à Wadi Honein, au Liban-Sud, sans faire de blessés, indique à L'Orient-Le Jour une source au sein de la troupe. Une information également relayée par l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).
Par ailleurs, une source sécuritaire indique à notre correspondant Mountasser Abdallah que Wadi el-Fallahine, zone située entre les localités de Boustane et Yarine a été frappée par des tirs d'artillerie israéliens. L'Ani a également fait état de cette information. Un peu plus tôt, les environs de Boustane avaient déjà été ciblés par des projectiles au phosphore.
"À 16 heures, les combattants de la Résistance islamique ont tiré des obus d'artillerie sur une unité d'infanterie israélienne près de la localité de Jardah, faisant des victimes", a annoncé le Hezbollah dans un communiqué.
Israël adopte une posture défensive sur le front libanais afin d'éviter de disperser ses forces, se concentrant ainsi sur la guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza, a déclaré Tzachi Hanegbi, conseiller à la sécurité nationale israélien, lors d'un briefing mardi. "Après le Hamas", Israël appliquerait "les leçons apprises" contre le Hezbollah au Liban, a ajouté le conseiller, cité par Reuters. Il a précisé que cela aurait des aspects opérationnels, sans donner plus de détails.
"Nous avons été clairs : si les attaques contre le personnel américain au Moyen-Orient ne s'arrêtent pas, nous répondrons", lance le Secrétaire à la Défense des États-Unis Lloyd Austin, cité par Reuters.
L'armée israélienne a annoncé que des obus de mortier ont été tirés depuis le Liban en direction du village bédouin arabe de Aramcha, rapporte le Haaretz. Ils ont été détectés dans des zones non habitées, et aucun blessé n'a été signalé. L'armée israélienne a riposté en tirant de l'artillerie en direction du site de lancement, toujours selon le Haaretz.
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé mardi qu'au moins 50 personnes avaient été tuées dans un bombardement israélien dans un camp de réfugiés du nord de la bande de Gaza.
Le bombardement, dont le bilan final pourrait être considérablement plus lourd selon ce même ministère, a détruit « au moins 20 bâtiments », dans le camp de réfugiés de Jabaliya. Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat.
La localité de Bustan au Liban-sud (caza de Tyr) a été violemment ciblée par des projectiles au phosphore au cours des dernières heures, a confirmé le président du conseil municipal du village, Adnan Ahmad, à L'Orient Today. Il a ajouté que les obus atterrissent entre les maisons et dans la vallée.
Simultanément, l'Agence nationale d’information (Ani, officielle) a rapporté que Wadi Al-Aleq, situé entre les villes de Marwahine et Bustan, est bombardé de phosphore et d'obus incendiaires. La même source a affirmé que des obus incendiaires ont également explosé près de Alma al-Shaab.
L’Ani a de plus signalé qu'Israël avait tiré quatre missiles sur un espace vert de la ville de Maroun al-Ras (caza de Bint Jbeil).
Par ailleurs, la localité israélienne de "Marj", face au village de Markaba (caza de Marjeyoun), a été ciblée par des missiles guidés, a annoncé le Hezbollah dans un communiqué. L’ANI a rapporté que l'artillerie israélienne bombarde la périphérie orientale de la ville de Markaba et le lieu dit "al-Raheb", face au village de Aïta el-Chaab (caza de Bint Jbeil).
Le Premier ministre égyptien Moustafa al-Madbouly a déclaré mardi, lors d'une visite au point de passage de Rafah entre l'Égypte et la bande de Gaza, que l'Égypte s'engageait à tous les niveaux pour résoudre la "crise humanitaire sans précédent" à Gaza, rapporte Reuters.
"L'Égypte s'engage à tous les niveaux, du président Abdel Fattah el-Sissi jusqu'à toutes les agences de l'État qui travaillent à résoudre cette crise humanitaire sans précédent à laquelle les résidents innocents de la bande de Gaza sont actuellement confrontés", a déclaré M. al-Madbouly. Il a également souligné que la solution des deux États était la réponse globale qui garantirait la paix dans la région.
Depuis le 7 octobre et l'offensive du Hamas contre Israël, l'État hébreu bombarde sans relâche la bande de Gaza.
En sus du bilan humain extrêmement lourd, les dégâts matériels causés par les raids aériens sont colossaux. Retrouvez ici notre vidéo montrant des images satellites de certaines parties de l'enclave, avant et après les attaques israéliennes.
En image : Une fillette devant les décombres après des frappes israéliennes à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 31 octobre 2023. Photo MOHAMMED ABED / AFP
Le chef de la diplomatie iranienne a prévenu mardi que les groupes pro-iraniens dans la région ne pouvaient pas rester "silencieux" face à la guerre entre Israël et le Hamas, en soulignant l'urgence de mettre fin à la guerre, selon l'AFP.
"Il est normal que les groupes et les mouvements de la résistance ne restent pas silencieux face aux crimes" commis dans le territoire palestinien de la bande de Gaza, a affirmé Hossein Amir-Abdollahian, lors d'une visite au Qatar.
La réponse d'Israël aux attaques du Hamas doit respecter le droit international, a déclaré Jens Stoltenberg, le Secrétaire général de l'OTAN. Il a également souligné l'importance de prévenir une escalade du conflit à Gaza, rapporte Reuters.
Le Hezbollah affirme avoir visé et "détruit" à 14h30 un char israélien Merkava avec des "missiles guidés" alors qu'il se déplaçait à proximité de la caserne de Pranit. Selon le communiqué, plusieurs personnes qui se trouvaient dans le char ont été tuées et blessées.
Le correspondant de la chaîne al-Jazeera, Wael al-Dahdouh, rapporte que des dizaines de personnes viennent d'être tuées dans des frappes israéliennes sur le camp de Jabaliya, dans la bande de Gaza.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hussein-Amir Abdollahian, effectuera une visite officielle à Ankara mercredi pour discuter du conflit entre Israël et les Palestiniens, a déclaré mardi le ministère turc des Affaires étrangères, rapporte Reuters. Les ministres des Affaires étrangères de la Turquie et de l'Iran évoqueront également les relations entre leurs pays et d'autres questions régionales, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Au moins 31 journalistes ont été tués depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre sur le sol israélien, parmi lesquels 26 Palestiniens, quatre Israéliens et un Libanais, rapporte le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), basé aux Etats-Unis, rapporte l'AFP.
Pour retrouver notre point de 14h30 sur tous les développements de l'actualité liée à la guerre entre Israël et le Hamas, aujourd'hui, ainsi qu'à ses débordements régionaux, c'est par ici
Amnesty International a également accusé l'armée israélienne d'avoir utilisé du phosphore blanc dans les villages frontaliers d'Aïta el-Chaab et d'al-Mari, au Liban-Sud.
« Deux vidéos vérifiées par le "Laboratoire de preuves de crise" (Crisis Evidence Lab ) d’Amnesty International, filmées le 10 octobre autour d'al-Mari, montrent des coins de feutre enflammés descendant vers le sol et déclenchant des incendies généralisés, ce qui indique presque certainement l'utilisation de phosphore blanc », a déclaré l'organisation dans un communiqué sur son site web.
« Amnesty International a également vérifié une vidéo et cinq photos du bombardement d'Aïta el-Chaab, le 15 octobre, qui montrent très probablement l'utilisation d'un mélange de cartouches de phosphore blanc et de projectiles d'artillerie », a-t-elle ajouté.
La déclaration d'Amnesty International fait suite à la découverte exclusive par L’Orient-Le Jour de preuves de l'utilisation de phosphore blanc à Dhayra. Lucile Wasserman et Lyana Alameddine ont parlé à plusieurs sources qui ont confirmé son utilisation.
Urgent: L'utilisation du phosphore par Israël dans une attaque contre la ville de Dhayra, dans le Liban-Sud, doit faire l'objet d'une enquête en tant que "crime de guerre", a déclaré mardi l'organisation de défense des droits de l'homme, Amnesty International.
Dans un rapport publié sur son site web, l'organisation affirme que l'armée israélienne a tiré « illégalement » des obus contenant du phosphore blanc, lors d'une « attaque aveugle » qui a blessé au moins neuf civils et « endommagé des biens civils » dans la ville de Dhayra, le 16 octobre.
« Que l'armée israélienne ait utilisé du phosphore blanc de manière aveugle en violation du droit humanitaire international va au-delà de l’horreur. L'utilisation illégale de phosphore blanc (...) a sérieusement mis en danger la vie des civils, dont beaucoup ont été hospitalisés et déplacés, et dont les maisons et voitures ont pris feu », a déclaré Aya Majzoub, directrice régionale adjointe pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord chez Amnesty International.
Le Hezbollah a revendiqué dans un communiqué les tirs de missiles guidés ayant ciblé les alentours du site israélien Al-Assi, en face de la localité libanaise de Mays el-Jabal, à 12h22. Les tirs ont blessé et/ou tué toutes les personnes présentes sur place.
La chaîne Al-Manar du Hezbollah a rapporté que le site israélien de Bayad Blida avait été pris pour cible, sans désigner explicitement les auteurs de cette attaque, et que l’armée israélienne bombardait la localité de Blida (Marjayoun), au Liban-Sud.
L'Orient Today a contacté le chef de la municipalité de Blida, qui n’était pas immédiatement joignable.
Au même moment, le Haaretz a rapporté que les sirènes avaient retenti dans la localité israélienne de Metula, qui se situe à quelques km de Blida.
Le nouveau bilan du ministère de la Santé à Gaza fait état de 8.525 morts, dont 3.542 enfants. Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël, essentiellement des civils lors de l'attaque du 7 octobre, selon Israël.
En images, les dégâts matériels provoqués par les bombardements massifs israéliens à Gaza
L'armée israélienne a démoli à l'explosif, mardi à l'aube en Cisjordanie occupée, la maison vide du numéro deux du Hamas palestinien, Saleh al-Arouri, en exil depuis plusieurs années, selon des témoins.
La démolition du domicile de Saleh al-Arouri, dans le village d'Aroura, à 20 km au nord de Ramallah, survient à l'heure où la guerre fait rage dans la bande de Gaza entre le Hamas, au pouvoir dans ce territoire, et Israël, après une sanglante attaque menée par le mouvement islamiste en territoire israélien le 7 octobre.
Une "importante force" israélienne est entrée à Aroura, où elle a démoli à l’explosif la maison de deux étages de Saleh al-Arouri, qui vit en exil au Liban, ont rapporté des habitants du village.
Photo : Zain Jaafar/AFP
Neuf cent quarante enfants sont portés disparus à Gaza, depuis le début de l’offensive « Déluge d’Al Aqsa », selon l’agence Reuters.
Un porte-parole de l’Unicef assure pour sa part que les décès d’enfants causés par la déshydratation sont en augmentation à Gaza, la distribution d’eau ne représentant que 5 % du niveau habituel, rapporte Reuters.
Les rebelles Houthis au Yémen ont affirmé mardi avoir lancé des drones en direction d'Israël, en réponse à la guerre menée par ce pays contre le Hamas palestinien, selon l'AFP.
L'armée israélienne a affirmé, de son côté, avoir intercepté un missile tiré depuis la région de la mer Rouge. « Un missile sol-sol a été tiré vers le territoire israélien depuis la zone de la mer Rouge et a été intercepté avec succès par le système de défense aérienne », a déclaré l'armée dans un communiqué. Plus de détails ici
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que la situation dans la bande de Gaza constituait une "catastrophe imminente pour la santé publique" en raison de la surpopulation, des déplacements massifs de population et des dommages causés aux infrastructures d'approvisionnement en eau et d'assainissement, selon l'agence Reuters. L’enclave a été lourdement bombardée par l’armée israélienne depuis le début de la guerre qui l’oppose au Hamas.
Les Brigades Ezzeddine al-Kassam ont annoncé avoir bombardé les localités israéliennes de Nirim et Al Aïn al Thalitha, par le biais d'obus de type Hawn, dans un message publié sur la chaîne Telegram du mouvement.
A 11h45, les manifestants se dispersent, place du musée non loin de l’ambassade de France. La manifestation vient de prendre fin, selon notre journaliste sur place, Matthieu Karam.
Le Hamas, le PSNS (Parti syrien national social), le Baas, les Mourabitoun, les factions palestiniennes sont bien représentées dans la manifestation qu’ils ont organisée devant l'ambassade de France à Beyrouth.
Si le Hezbollah a également appelé à participer à ce rassemblement, il a cependant insisté pour que celui-ci ne se fasse pas "en son nom", ce qui explique l’absence de drapeau du parti chiite dans la foule, rapporte notre journaliste sur place, Matthieu Karam.
Ali, Libano-palestinien de 42 ans, du Fateh, réclame que "l’ambassadeur (de France) soit chassé". "Qu’est-ce qu’on attend? Nous ne pouvons rien faire ici, l’État libanais nous accueille. Mais qu’on nous ouvre donc les frontières pour que nous allions en Palestine", lance-t-il, alors que les manifestants scandent des slogans contre la France: "Macron, agent", "Mort à la France". "Nous sommes là pour condamner Macron qui interdit les manifestations pro-palestiniennes en France", hurle un homme sur son mégaphone.
Nayla, Palestinienne de Bourj el Barajneh résident au Damenark dit être de passage au Liban. "Personne ne nous soutient. La population libanaise est celle qui nous soutient le plus. Les pays européens et islamiques doivent aussi soutenir la cause palestinienne (...) Nous devons faire entendre notre voix", insiste-t-elle, reprenant ce qu’elle décrit comme un dicton arabe, "la balle qui ne tue pas, assourdit".
Photo : Matthieu KARAM
Devant l'ambassade de France, où une manifestation a démarré à partir de 11h, à l’appel du Hezbollah et des factions pro-palestiniennes, le dispositif sécuritaire est important, selon notre journaliste sur place, Matthieu Karam.
Trois cents manifestants sont regroupés pour le moment à proximité du Musée national de Beyrouth, et les rues menant à l’ambassade sont bloquées. Les manifestants brandissent des drapeaux palestiniens et du Parti syrien national social (PSNS). Pas de drapeau du Hezbollah en vue pour l’heure.
"Mort à Israël, mort aux États-Unis” ; “Honte aux dirigeants arabes”, peut-on entendre, ou encore “Les militaires répriment les révolutionnaires” et “Palestine, nous sommes avec toi jusqu’à la mort”.
"La Palestine reste. Israël et ceux qui la soutiennent en voie de disparition", peut-on lire sur une banderole brandie par les manifestants.
Aucun débordement n’est à signaler pour le moment, rapporte notre journaliste.
Photo Matthieu Karam
Le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr bin Hamad al-Busaidi, a appelé la communauté internationale à « mener une enquête indépendante sur l'agression israélienne et à poursuivre (Israël) en justice, pour avoir délibérément pris pour cible les civils de la bande de Gaza et leurs installations, en les privant de leurs besoins humanitaires, en les affamant et en les soumettant à un châtiment collectif », rapporte l’Agence nationale d’information (ANI, officielle).
Les localités de Ramia et Aïta el-Chaab, au Liban-Sud, ont été victimes mardi matin de bombes à phosphore blanc tirées par l’armée israélienne, selon l’Agence nationale d’information (ANI, officielle).
Dans la nuit de lundi, l’État hébreu a par ailleurs bombardé les localités de Naqoura, Alma el-Chaab, Rmeich, Dheira, Chihine, Yater, Zebkine et Jibel el-Botom, toujours selon l’ANI. Les obus ont atterri près des habitations et une maison a été endommagée à Braachite.
Des villages situés le long de la ligne bleue ont également été ciblés lundi soir, ainsi qu’une région proche d’une base de l’armée libanaise à Ras Naqoura, poursuit l’ANI.
L’armée israélienne a également lancé des bombes éclairantes ainsi que des bombes à phosphore pour incendier les bois près de la ligne bleue, poussant la Finul à déclencher les sirènes à plusieurs reprises.
Les Brigades Ezzeddine Al-Kassam, la branche armée du Hamas, ont indiqué être "engagées dans une confrontation", mardi matin, avec l'armée israélienne "dans le nord-ouest de Gaza", dans un message publié sur la chaîne Telegram de la formation islamiste.
Le groupe a confirmé avoir "pris pour cible deux véhicules à l’aide de roquettes de type Yasin 105".
Le prince héritier koweitien, Mishal Al-Ahmad Al-Jaber, a appelé à ouvrir « les points de passage » reliant Gaza à l’extérieur et à faire entre des aides humanitaires à Gaza, selon plusieurs médias arabophones. Le prince héritier a également condamné les bombardements israéliens.
La bande de Gaza est reliée au reste du monde par le biais de 8 points de passage, dont six relient cette enclave aux territoires occupés par Israël depuis 1948. Ces passages, dont quatre sont complètement fermés, sont contrôlés par l’Etat hébreu. Deux d’entre eux, le passage de Beit Hanoun et celui de Kerem Shalom, sont ouverts de temps à autre.
L'Égypte, située à la périphérie de la bande de Gaza, contrôle pour sa part les points de passage de Rafah et Salah el-Din.
Depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël, seul le passage de Rafah a été ouvert à plusieurs reprises ces dix derniers jours, mais à chaque fois pendant des laps de temps assez courts, notamment pour faire passer plus d'une centaine de camions d'aide humanitaire à destination de l'enclave. La population de la bande de Gaza compte 2,4 millions d'habitants, dont plus de 1,4 million de déplacés qui ont fuit les bombardements.
Un jeune homme marche au milieu des décombres d'un bâtiment effondré suite à un bombardement israélien à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 31 octobre 2023.
Photo SAID KHATIB/AFP
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L’armée israélienne a affirmé avoir frappé 300 cibles du Hamas pendant la nuit de lundi à mardi, selon le Haaretz. Les cibles incluraient des « sites de lancement de roquettes et de missiles anti-char » et des « tunnels. »
Deux drones ont attaqué la base aérienne d'Aïn al-Asad, en Irak, abritant des forces américaines, sans causer ni victimes ni dégâts, a rapporté l’agence Reuters citant une source de sécuritaire et une source gouvernementale mardi.
Aïn al-Asad se situe à environ 200 km de la frontière entre l'Irak et la Syrie.
Et voici, aussi, notre récapitulatif du matin : tout ce qu'il faut savoir pour commencer la journée
L'armée israélienne a affirmé mardi avoir mené des frappes aériennes au Liban visant le Hezbollah. « Des avions de combat ont attaqué il y a peu les infrastructures de l'organisation terroriste Hezbollah sur le territoire du Liban », a indiqué l'armée sur X (anciennement Twitter). « Parmi les infrastructures attaquées, des armes, des positions et des sites utilisés par l'organisation ont été détruits », a ajouté l'armée, selon l'AFP.
Le Croissant-Rouge palestinien s'est alarmé mardi de frappes aux abords d'un de ses hôpitaux au nord de la bande de Gaza, où des civils se sont réfugiés pour se protéger des bombardements israéliens.
"Frappes d'artillerie et aériennes continues dans la zone de Tel al-Hawa à Gaza où se trouve l'hôpital al-Qods", a écrit l'organisation sur le réseau social X (anciennement Twitter). "Le bâtiment tremble et les civils déplacés ainsi que les équipes au travail sont en proie à la peur et à la panique", a-t-elle ajouté.
Le Croissant-Rouge avait déjà fait part de bombardements dans cette zone dimanche soir.
Ce mardi, le ministre thaïlandais des Affaires étrangères entame un déplacement au Qatar et en Égypte pour discuter du sort des 22 Thaïlandais retenus en otage à Gaza par le Hamas. Plus de 230 personnes sont retenues en otage à Gaza, selon les derniers chiffres israéliens, dont 22 ressortissants thaïlandais, selon Bangkok.
Le Premier ministre Srettha Thavisin a déclaré lundi que son gouvernement travaillait d'arrache-pied pour permettre aux citoyens thaïlandais de rentrer chez eux.
Environ 30.000 Thaïlandais travaillaient en Israël, souvent dans le secteur agricole, lorsque le conflit a éclaté. Au moins 32 Thaïlandais ont été tués dans le conflit depuis le 7 octobre et 19 ont été blessés, selon le ministère des Affaires étrangères.
Bonjour,
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Guerre totale entre le Hezbollah et Israël...
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13 h 12, le 31 octobre 2023