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Société - Justice

Quadruple féminicide d’Ansar : verdict le 16 novembre

En préalable à l’annonce du jugement, la cour criminelle de Beyrouth a clôturé ses audiences jeudi, mettant fin aux interrogatoires des prévenus, des proches des victimes et des témoins.

Quadruple féminicide d’Ansar : verdict le 16 novembre

Bassima Abbas et ses trois filles Rima (22 ans), Tala (20 ans) et Manal (15 ans). Photo fournie par Mountasser Abdallah

La cour criminelle de Beyrouth, présidée par Zalfa el-Hassan et composée de Mireille Mallak et Lama Ayoub, a clôturé jeudi les audiences des prévenus, des proches des victimes et des témoins dans l’affaire du féminicide de Bassima Abbas et de ses trois filles, Rima (22 ans), Tala (20 ans) et Manal (15 ans) Safawi, tuées dans le village d’Ansar (Liban-Sud), le 2 mars 2022. La cour a émis son ordonnance de clôture après avoir entendu les plaidoiries des avocats des proches des victimes, ainsi que le réquisitoire de la représentante du parquet d’appel de Beyrouth, la juge Sandra Khoury. Elle prononcera son jugement de condamnation le 16 novembre prochain.

Après la découverte, le 25 mars, des corps de quatre femmes, dans une grotte située dans un verger près d’Ansar, les tueurs présumés Hussein Fayad (libanais) et Hassan Ghannache (syrien) avaient été arrêtés et avaient avoué, lors de leurs interrogatoires devant le service des renseignements des FSI et le premier juge d’instruction de Beyrouth par intérim Charbel Abou Samra, être les auteurs du quadruple meurtre. En juillet 2022, e dernier avait émis à leur encontre un acte d’accusation d’homicide intentionnel commis avec préméditation, entériné une semaine plus tard par la Chambre d’accusation de Beyrouth. L’article 549 du Code pénal sanctionne un tel crime de la peine capitale. Or, depuis 2004, un moratoire sur les exécutions est observé, même si la justice continue à prononcer des peines de mort.

Selon une source judiciaire informée, Hussein Fayad a réfuté ses aveux lors de son dernier interrogatoire devant la cour criminelle, affirmant qu’il ne se trouvait pas sur le lieu du crime au moment où le quadruple féminicide a été perpétré. La même source rapporte des propos de Fayad dans lesquels il prétend qu’à ce moment-là, il était allé chercher son téléphone portable oublié dans un endroit éloigné du lieu du crime.

Quant au Syrien Hassan Ghannache, il ne s’est pas rétracté mais a toutefois modifié sa version des faits, ajoute la source judiciaire précitée. Il a ainsi affirmé à la cour qu’il avait tué « par erreur » la mère des trois filles. Selon lui, il s’était fait accompagner des quatre femmes jusqu’à la grotte en question pour leur montrer qu’elle contenait probablement de l’or. Une fois sur place, un tir malencontreux est parti de l’arme qu’il portait, atteignant Bassima Abbas, a indiqué l’accusé. Il a ajouté que les trois jeunes filles se sont alors mises à crier, ce qui l’a fait « paniquer » et l’a poussé à les tuer pour éviter d’être dénoncé.

La cour criminelle de Beyrouth, présidée par Zalfa el-Hassan et composée de Mireille Mallak et Lama Ayoub, a clôturé jeudi les audiences des prévenus, des proches des victimes et des témoins dans l’affaire du féminicide de Bassima Abbas et de ses trois filles, Rima (22 ans), Tala (20 ans) et Manal (15 ans) Safawi, tuées dans le village d’Ansar (Liban-Sud), le 2 mars 2022....

commentaires (1)

A étrangler,tous ces tueurs. Œil pour œil et dent pour dent. Simple.

Marie Claude

14 h 27, le 24 octobre 2023

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Commentaires (1)

  • A étrangler,tous ces tueurs. Œil pour œil et dent pour dent. Simple.

    Marie Claude

    14 h 27, le 24 octobre 2023

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